Réalité ou cauchemar ?

Témoignage Publié le 01.05.2012

Réalité ou cauchemar ? Elle m'a volé mon enfance, elle ma dépourvue de confiance, elle a détruit ma vie avant même qu'elle commence !

Hier je me demandais pourquoi continuer à vivre une vie qui a commencer comme celle ci. J'ai de vague souvenir de mon enfance, mais au fond de moi je sais que ça c'est passé. 10 ans après les faits, je sors de mon ignorance et je prend conscience de ce que j'ai vécue. Je retrouve une lettre, entre ma sœur et une de ses amies d'enfance, où son amie lui confiait avec humour que je lui avais révéler que ma sœur me forçait à faire l'amour.

Une grande sœur, qui me soutenais qu'on ne me croirait jamais, et elle avait raison.

Je me souviens de détail mais je suis incapable de mettre une date, une durée.

Je sais que ça c'est passé pendant plusieurs mois, et un jour tout s'arrête, je me sens tout d'un coup rejeté par elle, et notre relation va sombrer.

Ma sœur me faisait du chantage pour que j'obéisse, de dire une bêtise que j'ai pu faire à mes parents, ou utilisait ma gourmandise pour arriver à ses fins.

Dès lors, elle me demandait de me mettre nue, et elle s'y mettait à son tour.

Je devais l'embrasser, faire comme dans les films.

Je me souviens de son corps de femme, je me souviens de sa poitrine, des détails personnelles, je me souviens de son sexe, de sa pilosité ce qui me fait penser que ce n était pas un jeux pour elle.

Je devais avoir entre 8 et 10 ans, et elle 5 ans de plus.

Je devais faire l'homme, je détestais ça, on alternait, je ne comprenais rien à tout ça, je devais me frotter contre elle, la caresser, lui lécher les tétons..

Je me revois, le bas ventre et le sexe immaculé par sa mouille ( excuser mon langage) , et lui demander « Mais Charlotte c'est quoi ça ?»

Alors est ce que tout ça est un cauchemars ou la réalité …

Avait elle conscience de ce qu'elle faisait ou est ce que c'était un jeux pour elle aussi ?

Lorsque tout c'est arrêter je n'ai pas compris, j'ai eu l'impression de grandir trop vite, de murir d'un coup, j'avais un rapport avec le sexe très étranges.

J'ai grandi trop vite, elle ma prie mon enfance !

Puis au lycée j'ai commencer à sombrer sans savoir vraiment pourquoi, je voyais que j'avais des périodes noire comme je disais. Les périodes sont devenu de plus en plus rapproché et j'ai craqué j'ai voulu mettre fin à ma vie.

Le diagnostique tombe : Vous êtes dépressive, anti depresseurs, anxiolytique mais rien de plus profond. On m'envoie j'ai une infirmière qui fait des études de psychologie, qui se restreint à ma relation conflictuelle avec mon père dépressif, très loin du problème réel.

Une psychiatre qui ne sait que donner des ordonnances dans ces merveilleux centre pour aider les personnes en difficulté ou les affiches prônnent le combat contre les abus sexuels ( plus tard je raconterais mon histoire et on me répondra que ce n'est pas possible, et que je finirais interner de force)

Ma dernier année de lycée, fut le spectacle de mon corps, l'expression de mes démons interieur, des crises d'angoisse de plus en plus violente et rapproché. J'en faisait des dizaines par jour.

Pendant ces années de lycée j'ai vécue des histoires compliqués avec des hommes plus âgés, je me tournais vers des gens plus mature car je ne me retrouvais pas avec ceux de mon age.

Pour autant j'ai eu la chance d'être entourée, d'avoir des amis pour me soutenir : je leur dois ma vie.

J'ai pris conscience de mon passé en quittant le foyer familial.

Je sombre de plus en plus, je me crois folle je me dis que ceci n'a jamais exister, que ce n'est pas possible est pourtant si ..

Je décide me confier à ma mère, ceci n'est pas facile à entendre pour une mère et je le conçois sans problème .. qui croire? Comment réagir face à ce genre de révélation ?

Aujourd'hui encore, mes crises d'angoisses sont de plus en plus violent, je passes des journées et semaines à ne pas trouver le sommeil, je fais des crises d angoisses toute la journée, la nuit.

Je prend des somnifères mais rien à faire, je ne dors pas, l'angoisse n'empêche de trouver le repos.

Elle me rongent, m'épuisent, me détruisent, et m'obscurcie ma vision, je ne vois que les choses négatives et sombres …

Une nuit vers 4h du matin, mon copain appelle ma sœur, il lui parle de mes souvenir, évidement elle nie les faits, me dit que je suis malade, elle pleure je crois en elle et me remet en question..

Pourtant mes souvenirs, cette lettre qui a disparu par magie par la suite, mon mal être sont pour moi des preuves.

Noël 2011, ma sœur essaye de parler avec moi, elle veut qu'on aille chez un psy je crois en sa bonne foi mais ce fut bref elle me dit que je suis folle, qu'il faut que je me soigne que je suis une menteuse.

Je ne voulais pas, mon père a été au courant, je ne voulais pas je sais qu'il est fragile et que ça le détruirait.

J'en ai parler à ma mère car je sais qu'elle est forte, et tolérante, j'avais tellement besoin de me confier. Je n'en pouvais plus de vivre ça dans le silence.

Après ces évènements mon copain et ma meilleur amie sont rester à mes chevets pour ne pas me laisser sombrer totalement et veiller à ce que je n'abandonne pas.

Je n'ai jamais supporter le mensonge, je le vie très mal et je suis incapable de mentir.

C'est pourquoi après ceci, j'ai voulu mettre fin à mes souffrances, mais je ne pouvais pas le faire dans le dos de ceux que j'aime.

J'ai demander à ma meilleur amie et mon copain de ma laisser partir, je sais c'est égoïste mais je savais qu'il comprenait pourquoi je leur demandais ça, il me voyait vivre toute cette souffrance, ils entendaient mes cris de désespoirs, les tremblements de mon corps, les larmes incessantes..

Ils m'entouraient, portait toute leur attention sur moi, me tenais la main pour que je passe cette mauvaise phase

J'en suis sortie mais elle revient sans cesse, l'idée du suicide ne me quitte pas.

On me dit regarde autour de toi, il y a des choses bien pire, je dois justifié les raisons de ma souffrance apparemment mon histoire n'est pas « suffisamment noire »

L'inceste tue vraiment, c'est si difficile d'en parler et d'agir.

Je donnerais n'importe quoi pour prouver que ce que je dis est vrai !

Porter plainte ne m'enlevras jamais cette tâche, je suis marquer au fer rouge à tout jamais..

La vie continue autour de moi, mais moi je suis en pause, je suis incapable de me projeter au lendemain

J'ai peur de me coucher, j'ai peur de me réveillé j'ai peur du future, j'ai peur de moi

Les crises d'angoisses entraine mutilation, perte de confiance,et perte d'espoir.

Nous en parlons
J
Julie17
Publié le 02.04.2018
Inscrit il y a 6 ans / Habitué / Membre

Je me retrouve dans ton récit. Moi elle me faisait regarder des films x,avant de m obliger à lui faire des choses... courage