Quelle éducation sexuelle pour nos enfants ? Le Colloque 2018 du REPPEA

Actualité Publié le 20.01.2018

Le Colloque 2018 du Réseau de professionnels pour la protection de l'enfance et l'adolescence (REPPEA) se tiendra le 27 janvier prochain à Paris. Il sera consacré à la question de l'éducation sexuelle: Clinique des risques affectifs et des dérives.

Argument

Depuis plusieurs mois, des dérives concernant l’éducation à la sexualité des enfants et des adolescents se répandent en France sous les pressions de certaines instances européennes (OMS). Certes la partie prévention de cette éducation, concernant la contraception, les risques de grossesse précoces, de MST, l’égalité des droits nous paraît indispensable. Mais de multiples témoignages montrent que des enfants à l’insu de leurs parents, se sont trouvés pris au piège, obligés d’assister en groupe à des interventions sur la sexualité au sein de leurs établissements scolaires, et ce parfois dès l’école maternelle.

Contrairement aux préconisations des circulaires de l’éducation nationale, ces interventions se sont faites sans tact et sans respect de la pudeur des enfants, leur dévoilant crument, à un âge précoce, le réel du sexuel des adultes. Les effets de telles intrusions psychiques et traumatiques sont pourtant bien connus des spécialistes de la psychologie des enfants mais leur avis n’a, sans doute volontairement, jamais été sollicité lors de la construction de tels programmes. Nous proposons lors de ce colloque de faire un état des lieux de la situation de l’éducation à la sexualité en France tout en l’insérant dans un contexte plus global d’influence de certains lobbies tant au niveau historique qu’européen. L’analyse des contenus crus, provocateurs, incitateurs et parfois pornographiques auxquels certains enfants ont été exposés ainsi que les témoignages reçus permettra d’établir une clinique des symptômes présentés par les enfants et les adolescents à l’issue de ces formations forcées ainsi que leur psychopathologie. Nous décrirons aussi comment la famille où prédomine normalement la tendresse peut alors être contaminée par les idées sexuelles délivrées à l’enfant, qui attaquent le travail de refoulement nécessaire dans l’espace intrafamilial.

Nous réfléchirons à la manière dont ces programmes tentent de bousculer nos repères, en particulier le concept de protection des mineurs en matière de sexualité, et l’interdit fondateur de l’inceste sur lequel repose la construction de notre civilisation.

Notre société risque de basculer dans une perversion qui consiste à attaquer l’enfance afin de la formater vers une quête de jouissance sexuelle précoce : comme l’indique le rapport du Haut Comité à l’Egalité qui est à l’origine de ce programme pour les mineurs, « il est temps de changer de paradigme et de passer à une sexualité source de plaisir ». Comment protéger les enfants et les adolescents de cette nouvelle menace ? Allons-nous vers la société décrite par Huxley dans son livre « le meilleur des mondes » en 1932, où les instances supérieures dirigeantes contrôlent et promeuvent une sexualité désaffectivée et orgiaque alors que tout attachement affectif y est prohibé ?

Liste des intervenants

  • - Dr Maurice Berger, pédopsychiatre
  • - Dr Gilles Catoire, pédopsychiatre
  • - Dre Eugénie Izard, pédopsychiatre
  • - Alexandra Rhodes, psychologue
  • - Me Brigitte Lastel Robillard, avocate
  • - Cécile Mette, psychologue
  • - Dre Hélène Romano

Renseignements pratiques et inscriptions sur le site du REPPEA.