Je me suis séparée de son père qund j'étais enceinte de 2 mois.
Après sa naissance, vers ses un an, il la prenait chez lui le weekend et moi la semaine, c'était à l'amiable. Un jour, ma fille de 4 ans C. a dit à sa grande sœur de 14 ans "moi je joue avec le zizi de mon papa". Moi j'étais hospitalisée pour un ajustement de traitement pour une dépression chronique, suite à un viol subi à mes 15 ans, je ne m'en suis jamais remise. Ma fille de 14 ans S. en parle à ma mère qui gardait mes trois filles pendant mon hospitalisation, et directement ma mère questionne C., qui lui dit que son père dort avec elle (alors qu'il avait 3 chambres), qu'il lui met dans la main son sexe pour qu'elle joue avec et qu'elle avait un secret, c'était un jeu dans le fauteuil sur les genoux de son père. Il fallait jouer avec le sexe de l'autre tranquillement tout en regardant la télévision. Que quand il lui donnait la douche il lui rentrait un doigt à l'intérieur et que ça faisait mal, elle ne voulait plus continuer à jouer.
Ma mère a donc prévenue les gendarmes aussitôt, puis moi après. Quand j'ai entendu ça j'ai tout cassé autour de moi. Ma fille a été conduite à la gendarmerie pour une audition filmée en présence de ma mère. Suite à celà j'ai demandé à sortir de l'hôpital pour être aux côtés de C.. Son père a été entendu, a tout avoué, les jeux sexuels qui auraient débuté vers les 18 mois de C.. Il a dit pour sa défense qu'il l'aimait trop, qu'elle était son doudou. Passage devant la justice 2 ans plus tard, résultat : une qualification d'agression sexuelle sur mineure par son père, 3 ans de prison avec sursis, 3 ans d'interdiction d'entrer en contact avec nous, privation de son autorité parentale, obligation de soins, interdiction de travailler avec des mineurs, 4000€ de dommages et intérêts pour C., 1000€ pour moi et c'est tout 😞😞😞
L'année dernière elle a voulu savoir pourquoi il avait fait ça, elle a trouvé son numéro de téléphone et l'a appelé, il lui a dit qu'il ne savait pas pourquoi mais qu'il l'avait toujours aimée et que rien ne pourrait changer ça. Elle s'est effondrée en larmes et quelque heures plus tard elle faisait une crise de tétanie et de spasmophilie. Ça a duré des heures, le samu l'a fait hospitalisée, pendant une semaine crises après crises, ils l'ont quand-même laissée sortir en disant que l'appel téléphonique avait fait un choc post-traumatique, que tout ce qu'il lui fallait c'était un suivi psychologique. Mais malgré la psychologue, dès qu'il lui arrive quelque chose qui lui fait peur ou qui provoque des souvenirs de ce qu'elle a subi, les crises reviennent. Elle ne peut plus aller dans un établissement scolaire, trop de crises ; elle prépare donc un CAP à domicile avec des cours par correspondance.
Son père ayant eu 1 garçon et 1 fille d'une précédente union que C. n'avais plus revus depuis sa petite enfance, elle a retrouvé son frère sur des réseaux sociaux et il lui a avoué que si sa mère les avais fait déménager et avait arrêté de les faire aller chez leur père, c'était à cause d'attouchements et de coups que lui et sa sœur avait subis, mais sans dépôt de plainte. Juste un déménagement et un arrêt des hébergements et visites à leur père. A ce moment-là, ils habitaient la maison en face de la mienne, j'étais en bonne relation avec leur mère et elle ne m'a jamais avertie sachant que C. commençait tout juste à passer ses weekend chez son père. Pour moi elle est elle aussi fautive de la vie gâchée de C., qui avec ses crises de spasmophilie et de tétanie, a parfois des envies de mourir et se scarifie. Pour un seul homme, 3 vies d'enfants détruites et même pas un an d'emprisonnement. J'ai cessé de croire en une justice juste🤬 Et pour moi, une vie pleine de regrets de n'avoir rien vu, pas avoir pu empêcher ça, je m'en voudrai toute ma vie.