Céleste, mon doudou que j'aime

Témoignage Publié le 31.01.2018

Céleste,

mon doudou que j'aime

Lorsque j'ai retrouvé Céleste, le doudou de mon enfance, il à été a la fois bonheur et enfer. Une couture sous sa jupe au niveau du sexe. Pas seulement décousue, on dirais un coup de ciseaux, de couteau, ou de cutter... mais pourquoi ? 

Des doutes qui commencent à faire surface, des doutes qui me font croire que je suis folle de pouvoir penser de tel horreur, comment j'aurais pu vivre ça, comment puis-je laisser les doutes s'insinuer au plus profond de mon être. 

Des doutes qui me rendent complètement dingues, des questions à longueur de journée, qui me pousse à prendre rendez vous chez une hypnothérapeute. 

Stupéfaction, enfer, terreur, angoisse, surprise, confiance, tout ces mots me vienne lorsque je vois les images. La peur me saisie, la peur de mourir, les larmes qui coulent à flots. Céleste mon doudou que j'aime tant, pourquoi je t'ai fait subir, pourquoi il à fallu que je m'empare d'un ciseaux pour te faire ça. 

Pourquoi ? Besoin d'une amie qui comprennent, besoin de partager ma douleur avec le petit être qui partage toute mes nuits. Elle, elle sait ce qui c'est passé, est-ce pour cela qu'aujourd'hui je n'arrive même pas à la regarder en face ? probablement. 

Un petit détails qui à sont importance. Mais grâce auquel j'ai pu porté plainte contre mon bourreau, contre lui, contre celui qui je croyais me protégerai toujours, contre celui dont normalement la confiance ne se gagne pas et est censé être inné. 

Papa, je t'aime, Papa, je te hais, Papa, Pourquoi ? m'as tu déjà aimé un jour ? 

J'ai oublié tout cela, et aujourd'hui tu rythme mes jours et mes nuits. tu me hante, céleste à mes côtés. Les terreur nocturne et l'angoisse berce mes nuits, pendant que la douleur et la peine cadence mes journées. 

Le manque de concentration, les larmes, l'envie de suicide qui passe par la tête... envie que tout cela s'arrête. 

Aujourd'hui j'attends de pouvoir me constituer partie civil contre mon papa, mon ange gardien, qui était aussi mon pire cauchemar... Et pourtant, je me sens si coupable... 

partagé entre l'amour et la haine que je lui porte, mais comme ont dit, la limite entre l'amour et la haine est très proche.

Ma vie, mon bonheur, mon enfer... Papa si tu savais...