Comme un besoin vital, je me faisait mal...

Témoignage Publié le 21.12.2006

Je deteste ce clou, je le deteste. Mais en même temps, je l'aime trop pour le jeter.
Comment pourrais je m'en séparés? Oui, c'est lui qui m'a soulager en quelques sortes dans mes moments dures.
C'est comme si ce simple clou avait remplacer des choses qui me faisaient mal.
Vous devez trouvez sa complètement fou et bête. Je sais, je sais, mais c'est pourtant vrai.
Toutes ses fois où je me suis retrouver seule et que j'étais mal, il me suffisais d'aller dans ma chambre, de le sortir de sa boite d'allumettes et de me couper, de me soulager, d'évacuer tout ce qui me tuais.

Comme un enfants qui se réfugit avec sa peluche dans son lit le soir. Moi; mon refuge c'était m'assoeir près de la fenêtre dans ma chambre, regarder ce qui se passait dehors et me ronger la peau avec ce clou.

Je n'arrivais pas à parler, c'était comme s'il y avait trop de choses à dire, telement de mal à exprimer, que la parole ne suffisait pas, la parole n'était pas assez forte pour tout dire.

Alors je me faisait mal, non pas vraiment mal puisque d'un sens ça me soulageais. C'est très bizare à expliquer, mon corp et mon esprit se contre disent. Il y à des jours où tout va bie et d'autres où les choses vont si mal, où je vais si mal que je recommence.
Toujours les mêmes geste, la chambre, la boites d'allumettes, le clou, les coupures, le regard évitant ce bras tout rouge, tout coupés. Je suis assise, et tout d'un coup tout ce que j'ai envie de gueler sort, je m'acharne sur moi, je m'acharne comme une folle avec ce clou.
Quant tout est sortit, quant je n'est plus rien en moi, j'arrête. Puis je reste un long moment seule a regarder dehors, je rêvasse au début, puis après j'ai honte de moi, je pleures parceque je me sent folle. Je m'en veus de ce que je me fais.

Si vous le vivez ou l'avez vécu je pense que vous comprenez, sinon je sais que vous allez me prendre pour quelqu'un de fou, quelqu'un qui à besoin d'un suivit psychologique. Ce suivit justement je l'ais, mais il ne me sert a rien, puisque j'ai tant de choses a dire que je n'y arrive pas.
C'est comme si 3 personnes voulaient passer en même tant une porte, sa coince. Je ne peus pas, je ne peus pas.

Ses temps ci j'ai peur de moi parceque je me fais du mal, je le cache à tout le monde, j'ai trop honte, trop peur du regard des gens, trop peur de leurs jugements, trop peur qu'ils aient peur de moi.

C'est vrai; si j'ai peur de moi, pourquoi les gens n'auraient ils pas peur de moi eux aussi?

Ho! et voilà que je regrette d'ecrire tout cela, mais je vais me forcer a finir, je regrette parceque j'ai honte. Et j'ai peur que vous me jugiez vous qui lisez, j'ai peur que vous ayez peur de moi.

Sa y est! Sa recommence, ce sentiment de culpabilité de vouloir gueler tout ce que j'ai en moi reprend le dessus. Cette fois je vais m'arrêter là, je finirais un autre jour quant j'irais mieus.
Si on peut appeler s'automutiler aller mieus.

Merci d'avoir lus ces lignes qui ne comportent rien de bien extraordinaire, que des choses noir comme tout le reste, comme moi.
Bref merci beaucoup même si j'ai honte et peur de vous.

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