Poêmes d'ado écrits à l'âge adulte....

Témoignage Publié le 04.10.2012

Poêmes d'ado écrits à l'âge adulte Bonjour, J'ai été victime d'inceste par mon frère à l'age de 9 / 10 ans.

Il a 4 ans de plus que moi. Aujourd'hui j'ai 36 ans, une femme et deux magnifiques enfants. J'ai commencé une analyse il a maintenant deux ans et demi. Ces trois poèmes furent ma première façon de coucher par écrit mon ressentie. Après avoir lu les témoignages présent sur ce site , je pense que beaucoup pourront si reconnaitre. Je pense écrire mon histoire sur ce site dans peu de temps.

  IMPACT   Tu n’as pas vu venir le choc, Tu es tombé à genoux, les mains au sol. Tu te croyais solide comme le roc, Et ton esprit n’est plus que poussière, emporté par
Éole.   Tu ne comprends pas ce qui t’arrive, Toi qui marchais tranquillement sur la rive.   Tu te retrouves en plein cauchemar, Tes yeux s’entrouvrent sur un monde peint en noir,   Tu trembles, tu pleures, tu souffres Dans tes entrailles la peur s’engouffre   Tu te dis que la douleur physique finie toujours pas
s’estomper Tu découvriras que les douleurs de l’âme ne suivent
pas le même procédé   Tu refermes les yeux très forts, tu veux te réveiller, Mais tu finiras par réaliser, Que ce monde en noir C’est ta réalité       Eveil   Tu finis par rouvrir les yeux, Sur ce ciel toujours aussi bleu.   Le monde ne s’est pas écroulé, C’est ton innocence qui s’est envolée.   Tu as pleuré toutes les larmes de ton corps, Immobile tu regardes le décor.   Les meubles, les livres n’ont pas bougé, Seule ton âme a chaviré.   Ce lieu où tu te sentais en sécurité, Maintenant, t’inspire la peur et le danger.   Isolé, perdu, abandonné, Il te faudra pourtant avancer.   Alors toi qui fonctionnait à l’énergie du soleil, Tu sens en toi un nouvel éveil.   Cette source t’appel en silence  obscure, froide, mais tellement puissante Bienvenue à toi l’ironie, Mon obscure amie, Ma consolante         Découverte   Ta vision de la vie a
changé, Tu ne pense plus qu’à
esquiver,   Ce cauchemar qui te
hante Toi qui ne rêvais que
de matin qui chante,   Tous les moyens sont
bons, à tort ou à raison, Pour ne plus évoquer
cette unique pensée.   Tu ne pensais pas que
tu pourrais vivre, Avec en permanence,
cette douleur trop vive.   Et bien si, très
chers ! L’esprit est bien
plus fort que tu ne le crois Tu n’as plus de
repère ? Mais si, regarde
bien…. Le coté obscure te tend les bras   Ah, voilà ! Tu
as enfin compris, Comment te protéger
de cette douleur infinie   Tu n’as pas hésité
une seconde, Entre ta conscience
et ce nouveau monde   Après cette première
bouffée, tu n’as plus qu’à savourer, Ce bien être
artificielle, qui doucement vient t’envelopper   Mais pour ce
soulagement temporaire, tu n’as pas compris, Qu’un jour ou
l’autre, ton âme en paiera le prix