Témoignage femme : Inceste père/fille

Témoignage Publié le 22.08.2006
Et pourtant je n'étais qu'une enfant...

Quand on est agé de tout juste 7 ans on ne comprend pas toujours les choses, ou on les comprend à notre façon. On écoute nos parents, on leur fait confiance, on les aime tout simplement jusqu'au jour ou...
Un jour mon père voulait que l'on aille faire la sièste ensemble, je ne voyais pas pourquoi je ne l'aurais pas faite avec lui, c'était mon père et j'étais encore en âge de me reposer le samedi après midi ou le dimanche. On s'est installé dans le lit et là il m'a proposé un nouveau jeux, et ce jeux consistait à se faire des chatouilles sur le corp, et le premier qui rigolait devait faire des bisous sur tout le corp de l'autre. Biensure qui perda? Et bien se fut moi.
Il commanca a me demander de lui embrasser le front, puis le nez, et on arrive à la bouche. C'est dure de se dire qu'à cette âge là on embrasse son propre père comme si l'on était sa femme. Il m'a demandé de continuer sur le reste du corp, donc je suis décsendu... déscendu... jusqu'au moment où on arrive à son anatomie la plus intime, celle qui est réservé à la maman...Et là il m'a dit "tu peux la mettre dans ta bouche elle ne va pas te mordre". Se fut le commancement d'une spirale de pleure, de dégout, de honte, et de gêne. Le problème c'est qu'il me faisait la même chose, et sa pendant 4 ans. Quand nous étions tout les deux dans la rue, il me tenait la main comme un couple et m'embrassait sans gêne. Dans les cafés, il disait que j'étais sa deuxième petite femme... Cauchemard, pleure, mon père fut la personne dont j'avais le plus peur, jusqu'au jour où a 15 ans, quand je suis parti de cgez ma mère, je suis allé à L'ADASS, et comme ils sont la pour protéger les enfants, il ont porté pleine et je passe en cours d'assises cette année normalement... ...
J'ai donné la vie alors que l'on m'avais prise la mienne, et aujourd'hui je suis heureuse de se que j'ai fait, sans honte ni peur je raconte car je ne suis pas coupable, mais je suis la victime.
Par contre il ne faut pas oublier que la mère n'est pas forcement au courrant, et que sa peux boulverser une famille. On ne nous croit pas forcement, mais il faut avoir le courage de parler, c'est aussi une façon de pouvoir se regarder dans le mirroire sans avoir peur de son propre regard.