Témoignage femme: mon père me ronge de l'intérieur

Témoignage Publié le 24.04.2006
j'ai 22 ans. Cela fait 10 ans ke g arrêter de voir mon père. A l'époque je le voyais un week end sur deux et la moitié des vacances. A 12 ans je n'en pouvais plus. Je le detestais mais je n'osais pas mettre des mots sur ce kil me faisait. Je savais juste ke je ne pouvais plus. Je souffrais trop. Je lui ai écrit en lui expliquant un tas de choses pour lesquelles je ne voulais plus le voir notamment par rapport à ses problèmes d'alcoolisme. Je me souviens en PS je lui avait dit ne m'appelle pas ta voix m'est insupportable. Sans vraiment prendre conscience de ce ke ça signifiait. A l'époque ma mère n'a pas vraiment compris mais elle m'a soutenue.
J'ai complètement refoulé ce ki ct passé avec mon père car il fallait ke j'avance et ke je survive. Mais j'étais perturbée profondemment. Je me sentais différente de mes amies, je n'avais pas les memes préoccupations. Je pensais à la mort souvent très souvent. Au collège j'avais toujours un canif sur moi. Dans les booms je m'enfermais dans les toilettes avec mon canif. J'étais seule desespérée.
Je me suis réfugiée dans l'école j'étais très bonne élève. Les relations avec ma mère se sont dégradées au fil du temps. Je ne comprenais pas pourkoi. j'étais rebelle agressive. Elle me demandait souvent ce ke je lui faisait payer. Je passer o dessus reprochant à ma mère de trop vouloir jouer les psy. Je voulais plus ke tout être normale et vivre comme toutes les ados. A 18 ans après une relation destructrice je rencontre un jeune homme sensible et doux. Je sais ke lui pourra m'aider. Malgré ma carapace en béton armé j'arrive à lacher ce kil c passé avec mon père. De façon détachée o début juste pour kil sache mais c trop dur, g tro mal. Je ne peux pas. Je déteste mon père et à la fois je l'idéalise. Mon copain ne comprend pa bien. Moi même je ne sais plus. Je doute. Je veux tellement être bien. Le temps passe la relation est difficile mais on s'aime. Il y a 2 ans et demi mon corps n'en peux plus de se taire. Je ne prends plus un gramme. J'en perds au contraire. je perds 7 kg en 2 ans. Alors ke je continue de manger normalelement. Je tombe à 45kg pour 1m69. Je suis fatiguée. Je n'en peux plus il faut ke ça sorte vraiment. Ma mère vient avec une amie à elle me rendre visite. Je n'arrive pas à dormir l'angoisse monte je dois cracher. Je réveille l'amie de ma mère à 4h00 du mat et je lui vomi ce kil c passé avec mon père. Ma mère réveillée par les pleurs arrive énervée kes kil se passe encore. Je lui déballe mon lourd secret. Je suis soulagée. Epuisée aussi. Elle me croit tout de suite. Elle est à cran elle veut tuer mon père elle pleure elle souffre. Et moi je suis tellement soulagée. Mais ce n'est pas si simple. Je croyais ke lever le secret me soulagerait vraiment. Mais j'étais trop naive. Je souffrais toujours autant voir plus. Les crises d'angoisses se succèdent. Je prends plusieurs fois des médicaments pour arreter de penser, pour ne plus tourner en rond dans ma tête, pour stopper cette machine infernale ki me bouffe. La relation avec mon copain se dégrade. Je lui en veut je n'accepte pas kil m'aime je ne le mérite pas. Je le quitte sur un coup de tête. Je fais des conneries. Mais je m'enfonce. Je suis le chemin tracé par mon père. J'ai un déclic. Je suis tombée bien bas. Il faut ke je réagisse. Je ne suis pas une pute ni un objet sexuel. Je suis une jeune femme, mon corps m'appartient et mon coeur meme blessé aime et a le droit d'aimer. Je recontacte mon copain 2 mois après. Il m'aime toujours et moi plus ke jamais. Désormais je dois me soigner, je dois changer. Il faut ke je prenne ma vie en main. Il faut ke je m'écoute ke j'écoute mon corps et surtout mon coeur. Après des doutes encore et toujours j'entame une psychotérapie avec un psychiatre homme. J'arrive à faire confiance. Je parle. Je ne calcule pas, je ne retiens pas. C'est pour moi rien ke pour moi. J'avance beaucoup. Tout ça me fatigue je ne dormais plus. Desormais j'arrive à dormir. J'ai compris pourkoi, j'ai compris ce kil se passait au moment du coucher. C'est ce moment privilégié ke mon père choisissait pour me faire du mal. Mais c pas fini loin de là. Mon père m'a blessée a jamais. Je suis marquée au fer rouge. Mon comportement mes gestes mes paroles mon amour et ma confiance sont entachés de ce kil ma fait subir. Le chemin à parcourir est long mais j'y arriverai je dois y arriver il ne doit pas gagner, jamais. Il a gaché mon enfance il n'aura pas ma vie.