Témoignage femme: SIPRALE INFERNALE: abusée par la fille de ma nourrice, ...

Témoignage Publié le 14.01.2007
abusée pas la fille de ma nourrice, mon cousin et mon copain
j'ai lu presque tous les articles...et c'est difficile maintenant de parler de moi, mais ça fait longtemps que je voudrais me confier, je n'ai jamais pu en parler à mon psy, ni à ma mère, ni à personne... Je me suis souvent demandée pourquoi j'avais vécu touts ça, et c'est en recherchant dans ma mémoire l'enchainement des événements que je me suis souvenue de ça:
à 3 ans ma mère m'a mis en nourrice, la fille de ma nourrice avait 8 ans et il lui arrivait de se masturber devant nous (il y avait trois au quatre autres enfants et bébés).
C'était dégoutant et pervers elle ricanait quand elle allait le faire et profitait des moindre moments ou ma nourrice avait les yeux tournés. Elle rigolait devant notre air ébêtté, elle léchait ses doigts gluants, pendant qu'elle faisait son manège. Et maitenant même, en écrivant, là, je me souviens qu'elle disait que c'était de la crême au chocolat et nous proposait à gouter... Ces images m'ont profondément et durablement marquée et écoeurée ...

Comme on détrounait la tête elle nous forçait à regarder, en nous criant dessus et en nous menaçant de réprésailles, et nous on était petits presque des bébés, comment savoir que c'était pas vrai ?

C'est là que ma souffrance à commencé. A 3 ans on comprends que certaines choses sont sales, mais c'est difficle de le dire à ses parents. Surtout qu'une fois je me suis fait punir car une fois ou deux j'avais mis un doigt dans mon anus et voyant que ça ne sentait pas bon (!) je l'ai fait sentir au autres, pour rire. Quand j'ai eu une bonne féssée j'ai essayé de dire à ma nounou que ça fille faisait la même chose avec son sexe, du coup elle a demandé des comptes à sa fille qui a répondu que je disais n'importe quoi, et ma nounou m'a retapé et a dit ce que j'avais fait à mes parents qui m'ont eux aussi disputé.


Ce qui me fait le plus souffir, c'est l'intérêt pour le sexe que j'ai eu après, on aurait dit que quelque chose s'était réveillé trops tôt.

En CP une petite fille se déshabillait toujours en récré, elle se mettait toute nue et appelait les petits garçons "pour qu'il lui tête les seins", elle se faisait régulièrement punir pour ça, et les maitresse l'appelaient "vicieuse". Elle aimait bcp jouer au docteur et voulait qu'on lui touche les parties génitales. A l'époque je ressentais une sorte de répulsion/ fascination, j'étais écourée par elle, mais je sentais qu'on avait quelque chose en commun. Aujourd'hui, je persuadée que pour avoir un comportement comme celui- là, elle du être abusée elle aussi.

Après quand j'ai grandi, avec un groupe de copines, on a commencé à parler sexualité, tout le monde était en ébullition, car on savait que la puberté approchait. Les garçons nous soulevaient les juppes et les filles montraient leur culottes en riant...On voyait des films d'amour à la télé et on se posait des questions, toutes on avait envie d'avoir un petit copain (pour rire). Comme chez un oncle j'avais visionné par accident des K7 porno qui traînaient par là, j'étais passablement travaillée par ce que j'avai vu). Puis des discussions on en est venues, aux exhibitions et aux caresses dans les toilettes, (Vous comprenez que je déteste Titeuf, par exemple) ... Tout le monde était d'accord, et motivé à cause des sensations nouvelles, surtout une petite fille qui voulait toujours des bisous partout...

Mais quand même à 8/ 9 ans c'est pas terrible... après avoir fait ça 5 ou 6 fois, brusquement, un jour ça m'a complétement dégoutée je ne voulais même plus en parler, je voulais effacer tout ça de ma mémoire. CE QUI ME FAIS LE PLUS MAL, aujourd'hui, c'est avoir éprouvé une certaine exitation.

En tant qu'adulte c'est insupportable (ai-je eu une attitude pédophile ? non, puisque j'avai le même âge, mais je me rends compte que d'autre enfants ont été victimes et doivent faire face à d'embarrassants souvenirs dans le meilleur des cas,ou comme moi, à des traumastismes dans le pire des cas ).

Après en grandissant je me suis renfermée sur moi même, et puis, adolescente, un cousin que j'admirais bcp, de six mois mon aîné, m'a embrassée sur la bouche lors d'une réunion de famille alors qu'on était à l'écart. J'ai commencé à me reprocher d'avoir été à l'écart avec lui. Il m'a touché la poitrine, et puis après il a voulu aller plus loin, il m'a fait des attouchements. Une fois de plus j'étais dégoutée de moi même car j'étais fascinée en même temps par lui. Il m'a proposé plusieurs fois de coucher avec lui,et j'ai refusé car l'interdit de l'inceste étais présent à mon esprit, mais il ne m'a jamais forcé. J'étais vraiment bête à 17ans je n'avais jamais eu de copain, je gobais tout ce qu'on me disait, il a demandé à quelqu'un (sûrement pour me faire taire) de me dire qu'il "m'aimait d'amour"... et je l'ai cru! J'était persuadée qu'il allait m'emmener dans un pays étranger et qu'on allait se marier!!!

Je passais un moment particulièrement difficile j'atias déstabilisée, il le savait, j'avais besoin d'affection et de soutien alors que ça n'allait pas avec ma famille et lui il en a profité.

Après cette expérience je suis sortie par dépit avec un garçon, je cherchais toujours de l'aide. Un soir il a insité pour qu'on s'éloigne du groupe et m'a demandé si j'avais déjà fait l'amour...Je me suis retrouvée nue en moins de temps qu'il ne faut pour le dire, il faisait 1m85 pour 95kg !!!Comme je refusait catégoriquement de faire l'amour (je lui criais en me débattant, "non! non! non!" ), il a opté pour des atouchements. Je ne voyait pas comment m'en sortir, comme j'avais peur qu'il me déflore vraiment si je le satifaisait pas, j'ai fait ce qu'il me demandait- avec toujours, pour me donner mauvaise conscence jusqu'au bout, une pointe de curiosité ( je n'avais jamais vu un sexe d'homme)- Finalement, ce porc à eu son orgasme et moi comme il voyait que ça ne venait pas, il insitait, j'ai paniqué, j'ai rélfléchit à mille à 'lheure. Je me suis dit que j'avais qu'à faire semblant d'apprécier pour avoir la paix. C'est ce que j'ai fait, il y a cru, et ça m'a encore plus dégoutée de moi, car je me suis dit que personne ne me croirait si je disaiS qu'il m'avait forcée. Même lui pourra dire "qu'elle appréciait".

Je me suis rabillée vite fait, et je me suis lavée pendant des heures à la suite de ça sij'avais pu laver ma peau à la javel je l'aurais fait.
j'ai rompu pour ne plus entendre parler de lui. Ce qui me rends perpelxe c'est qu'aucunes de ces personnes qui m'ont abusées n'ont sûrement conscience de l'avoir fait.
il n'y a que moi qui vit avec mes souvenirs et qui esye de tenir bon. J'ai fais une thérapie m'ais je n'ai jamais pu dire tout ça, car j'ai longtemps minimisé ce qui était arrivé j'avais tellement honte en plus pour moi j'ai une responsabilité pour ce qui est arrivé avec mon cousin, j'aurais pu fuire, lui coller une gilfe... Ou avec ce type: j'aurais jamais du sortir avec lui. En même temps je me dis qu'ils n'avaients pas à se comporter comme ils l'ont fait.

pour les autres enfants je suis si désolée que mon déréglement ai eu des conséquabnces sur leurs vies... je déteste le fait qu'il aient été initités de cette façon. J'espère qu'ils n'en souffrent pas trop.