Témoignage femme: Victime de pédophile et de sa famille

Témoignage Publié le 25.12.2006
Je n'ai jamais osé le dire, et lorsque dernièrement j'ai enfin put le sortir avec une boule dans la gorge, mes parents m'ont renvoyé au lit après une bonne douche. C'est comme ça. J'ai passé mon adolescence à l'hôpital pour plusieurs tentatives de suicides, juste parce qu'à l'intérieur, je mourrais de ce secret, je suffoquais de me croire coupable de tout ceci. Arriver en France j'avais 6 ans avec mes deux petits frêres. Nous avons été hébergés par de la famille et le cauchemar a débuté. Nous n'avions pas le droit de manger et lorsque l'on nous surprenais la nourriture à la bouche, on nous battais avec n'importe quelle objet. Et un jour le cousin est venu. Il m'a torturé avec plaisir, m'enfermant dans sa cave pleine de bd porno, je n'avais que 6 ans et ça éveillait en moi quelques émotions. Le cousin me faisait monté sur des vélos énormes et je tombais fatalement, et c'était les coups de ceinture public toutes nues sur la table de la cuisine. Ma mère travaillait et rentrait très tard, elle ne savait pas que sa petite fille en prenait pour son grade. Je protégeais mes petits frêres comme je le pouvais, je ne criais pas le matin lorsque le cousin venait dans notre chambre pour se masturber sur mon corps, ma bouche et éjaculé sur moi. J'ai en mémoire un miroir que je voyais et ce que j'y contemplais m'écoeurait.
Il m'avait enfermé dans les WC et m'avait mise à quatre pattes sous les coups de cables electriques et il avait fait venir le chien pour me penetrer et ensuite, il avait fait venir mon petit frêre pour me penetrer. Ma vie sexuelle a été complètement déreglé, surtout qu'ensuite, ce fut le tour d'une cousine dans une autre maison qui profitais de moi la nuit et une tentative de viol à l'adolescence dans une piscine. Après ça j'ai été persuadé d'être celle qui provoquait tout ça. Mais je me haïssais surtout parce que je couchais à tout va avec la personne qui le voulait bien, sans être amoureuse, sans affection, sans plaisir, sans douceur.
Maintenant je vis une histoire d'amour merveilleuse et en parlez avec lui est toujours une épreuve de force, je n'arrive plus à parler parce que je pleure comme une fontaine. Ecrire, c'est plus facile que de l'avouer avec sa voix.