Prévention primaire
Parce que nous sommes convaincus que l’inceste est double : crime de lien et sexuel qui mérite un traitement spécifique par la loi.
Nous recommandons :
Un pays du côté des victimes:
- La possibilité pour les victimes de porter plainte toute leur vie, affirmant ainsi une justice qui soutient les victimes et met fin à l’impunité des agresseurs.
Une société qui prévient
- La sensibilisation des futurs parents et un accompagnement pour les premières années de vie de leur enfant.
- Des études scientifiques ou de victimation régulières.
- Le contrôle automatique et effectif du passé de chaque intervenant auprès d’enfants.
- L’information des enfants sur leurs droits et sur les limites à ne pas dépasser concernant leur intimité ainsi que l’importance de leur parole.
- Soutenir la lutte contre l’exposition des mineurs à la pornographie, exposés en moyenne dès l’âge de 11 ans.
Prévention secondaire
Parce que notre pays ne peut plus ignorer la réalité de plus de 7 millions de Français soit 3 enfants par classe ou 11% des Français.
Nous recommandons :
Une société consciente et alerte
- La formation initiale et continue de tous les professionnels en contact avec des mineurs.
- L’obligation légale de signalement de soupçon de maltraitances pour tous les corps de métier travaillant avec les enfants : professeurs, éducateurs, médecins.
- La protection des personnes agissant pour protéger un enfant.
Une société qui agit dès les premiers signaux
- Le repérage dès la crèche des enfants maltraités au travers de jeux ludiques.
- Le suivi psychologique automatique pour tous les enfants fugueurs ou délinquants.
Prévention tertiaire
Parce que nous ne pouvons rester dans le déni qui silencie les victimes et empêche de véritablement les accompagner.
Nous recommandons :
Une justice qui écoute et reçoit la parole des victimes
- Pour être apte à recevoir la parole des victimes nous souhaitons que des gendarmes et policiers soient spécialisés et formés à la réalité de la pédocriminalité.
- La justice doit considérer l‘enfant qui parle comme une “présumée victime“ même s‘il a commis des actes de délinquances qui sont dans la grande majorité des cas des appels à l‘aide.
- Au nom de l’intérêt premier de l’enfant nous militons pour une protection immédiate de l’enfant dès que le signalement est fait.
Une société soutenante
- Un suivi psychologique systématique et gratuit pour l’enfant présumé victime.
- La création d’un parcours spécifique de soins pour les survivants de l’inceste et de la pédocriminalité.
- Une automatisation de la prise en charge des soins à 100% par la Sécurité Sociale.