Dernièrement à Zurich (en Suisse) a lieu la journée portes ouvertes quant à la création de sexboxes. Ces sexboxes sont composés neuf compartiments tels des garages mis à la disposition de la prostitution pour recevoir leurs clients, après même une consultation par référendum de la société locale et un vote favorable à raison de 52.6% . Ils ont été présentés aussi bien par les autorités zurichoises que par une responsable d’une association de soutien aux prostituées. Cela sous le principe de mieux contrôler “en faveur des travailleuses et la population.
“Parce que si nous ne la contrôlons pas, le crime organisé prendrait le dessus” selon les propos mêmes de Michael Herzig, directeur des services sociaux chargé des questions de la prostitution de cette ville.Le seul parti politique qui a été contre l’ouverture d’un tel centre est le parti d’ extrême droite, cela sous le principe de son inutilité selon les dires d’un élu local, Sven Oliver Dogwiler, que les clients des prostituées n’y iraient pas. Les travaux ont coûté 2.1 millions de francs suisses (soit 1.6 millions d’euros)
Il faut savoir que les victimes d’abus et d’agressions sexuels durant l’enfance que cela soit sous forme d’inceste ou de pédocriminalité sont très - trop-souvent délaissées en Suisse. Disons même que cela fait trente années qu’il n’y a pas eu la moindre émission télévisée parlant de la victimisation et des conditions existentielles des victimes. Même la marche-blanche-suisse l’ont très majoritairement ignoré se basant sur une lutte contre le fait d’avoir que des personnes aient des attirances sexuelles (de pédophilie) envers les enfants a été effectuée. Les victimes ayant eu très peu de droit de parole et certaines d’entre elles y ont trouvé leurs suicides. La Suisse, elle-même, préférant bien souvent taire la victimisation au nom de son “swiss made” et de son économie. Voulant même démontrer une Suisse “sans aucun défaut.”.
Ce n’est bien sûr pas sur le fait de la “moralité” que l’on doit être contre le fait de tels centres. Il ne s’agit pas de se mêler d’affaires purement personnelles. mais quant aux problèmes sous-adjacents de la prostitution. D’ailleurs cela aussi bien quant aux victimes femmes qu’ hommes. Combien d’anciennes victimes d’abus et d’agressions sexuels s’y adonneront par conditionnements. Ceci par le simple fait de ne plus être dominé par leurs agresseurs, mais comme une revanche sur elles-mêmes de dominer de leurs partenaires. Cela, à tort, par autodestruction. Ceci continuant ce qu’elles ont vécu aux moments même de leurs victimisations et empêchant leurs reconstructions. Ainsi même sous le principe de ne pas avoir constaté d’ “incident particulier” lors de l’ouverture d’un tel centre, on fait abstraction du principal, c’est à dire des conditions existentielles de prostitué-e-s et des raisons pour lesquelles un très grand nombre le sont devenus.
Un militant pour la reconnaissance des victimes d'abus et d'agressions sexuels de nationalité suisse.