Notre histoire

Face à l'inceste est née pour abolir la prescription

AIVI naît en 2000 de la rencontre de deux survivantes de l'inceste, Isabelle Aubry, fondatrice du premier site internet francophone sur l'inceste et de Melle Marie.

Sortie du déni à 32 ans, Melle Marie veut arrêter son grand-père agresseur. Elle sait qu'il continue à violer des enfants et décide de porter plainte. Malheureusement, le délai de prescription est dépassé, la société a décidé qu'il ne peut plus être poursuivi pour ses crimes.

La prescription ou "le passeport pour le viol d'enfants" protège les agresseurs au détriment des enfants. C'est l'inverse de la prévention. Il nous faut changer cela et nous allions y consacrer toutes nos forces. Face à l'inceste naît pour protéger les enfants d'un crime et d'un fléau de santé publique que nous connaissions bien : l'inceste et le silence qui l'entoure.

Le silence favorise l'inceste, y compris le silence de la loi. C'est pourquoi nous décidons que ce crime, exclu du code pénal à la révolution française doit y être à nouveau inscrit comme un crime spécifique.

Nous voulons ce crime spécifique car questionner un enfant sur son consentement à l'inceste est insupportable. Isabelle Aubry l'a vécu lors du procès de son père. La loi est ainsi faite que même si un père agresseur reconnaît les faits et que le consentement de l'enfant est retenu, ce dernier peut ne pas être condamné ou alors pour une peine moindre. Comment peut on croire qu’un enfant est consentant ?

Notre pays aussi doit ouvrir les yeux et mettre en place les mesures nécessaires pour protéger les enfants. Nous voulons qu'un plan gouvernemental soit créé. Nous rédigeons nos propositions

Notre pays aussi doit ouvrir les yeux et mettre en place les mesures nécessaires pour protéger les enfants. Nous voulons qu'un plan gouvernemental soit créé. Nous rédigeons nos propositions.

Pour l'enfance, combattons le silence.

Agir