Mon père est décédé avant mes deux ans.
Je suis un garçon né en 1970, dans une famille très catholique, j’ai été élevé par ma mère. Elle a, depuis mon plus jeune âge, contrôlé ma propreté et ma sexualité. Elle m’a fait la toilette complète jusqu’à 8 ans, ensuite elle a commencé à me laisser faire mais en contrôlant, elle se donnait le droit, même à 15-16 ans, de laver mes parties intimes. Je ne devais jamais fermer les portes des toilettes ou salle de bain à clef pour qu’elle puisse venir contrôler. Elle contrôlait aussi ma sexualité, interdiction de jouer avec le zizi, et ensuite de se masturber. Elle me menaçait de me circoncire si elle me surprenait. Les érections étaient aussi interdites, même les spontanées étaient sanctionnées, par la fessée à la main, mais plus grand au martinet puis à la tige de noisetier. Elle n’hésitait pas à attacher mes mains pour la nuit afin que je ne joue pas. Elle a même usé de dispositif anti érection.
Bizarrement tout cela m’a semblé normal, jusqu’à mes 40 ans environ. Je ne lui en veux pas, elle a reproduit les règles de son éducation. Ma tante avait le même type d’éducation avec ses garçons, dont un qui a environ le même âge. Elle était un peu moins stricte. Toutes les deux nous ont fessé jusqu’à la majorité. Ma mère m’avait même fait signer un papier l’autorisant à continuer mon éducation tant que je vivais sous son toit. J’ai reçu ma dernière fessée déculottée à 20 ans après une fête trop arrosée à son goût. Je suis bien sûr marqué par mon éducation mais j’ai réussi à me défaire des griffes de ma mère vers 21 ans.
J’ai aussi eu un rapport particulier avec l’infirmière du collège, il faut dire que j’y allais pour tous mes maux, y compris pour mes parties intimes. Elle n’a fait que répondre à mes sollicitations et attentes, parfois après l’avoir amadouée par mes pleurs. J’éprouve le besoin d’en parler, voire je souhaiterais écrire un peu plus en détail, mais cela risque de choquer. Certains évènements sont incompréhensibles de nos jours et pourtant je suis sûr qu’ils ont eu lieu, parfois humiliants, mais jamais je ne m’y suis vraiment opposé, car cela semblait être pour mon bien.