French history X Je crois que c'est la meilleure phrase qui me définisse : « French history X » comme pour faire résonner, à contre coeur, un refrain de douleur qui n'a jamais prit une ride et qui fera penser à de mêmes histoire longtemps encore près ma mort.
Je vais donc vous raconter une étrange histoire, la mienne, qui, si elle s'est passé il y'a 20 ans, ne vieillit jamais dans mon coeur. Si je me suis décider à écrire, je parle ici pour VOUS :
les silencieux,
les meurtries,
les morts,
les cassés,
tous ceux qui pensent,
comme moi durant de nombreuses années,
que,
si cela m'était arrivé,
bah c'est que c'était aussi un peu « de ma faute »,
car,
comme dit le dicton facile des gens heureux sans scrupules :
« Les chiens ne font pas de chats »,
les « choses n'arrivent pas par hasard »
ou encore
« tu pense encore à cette vieillerie ? »
Voilà, je parle pour tous ceux là, ceux que l'on ne voit pas, ceux qu'on entend plus mais dont leur cries résonnent dans mon âme comme des hurlements.
Je suis David, j'ai 40 ans. J'ai un travail, une petite boutique de jardinerie dans le sud de la France. Je suis en couple depuis 5 ans et est très heureux avec mon amour avec qui j'essaye d'avoir des enfants. J'ai quitté ma région d'origine, la Moselle où les évènements se sont passés il y a de nombreuses années, 1991 pour être exact.
Contexte :
Mon géniteur a toujours eu un comportement de rapport de force avec moi, ma mère de protection. Comprenez que l'un me met des trempes, l'autre me console quand il en met ...
Bref,
Séparation, divorce( au bout de 13 ou 14 ans de mariage), le géniteur qui se marie avec un jeunette de 18 ans ( rencontré à 16 ans d'ailleurs), et ma mère qui sort avec différents hommes dont le fameux « Michel B », militaire de carrière qui roule des mécaniques, a un égaux démeusuré et qui semble avoir monté les hormones à ma mère au point de l'écarter de la réalité. Car, quand j'ai parlé de moi à la police, je n'ai pas manqué de préciser : les nombreuses soirées où cet homme était venu bet ce qu'il racontait de déplacé, des confidences des voisins à cet hommes, de ses confidences toutes faites à ma mère qui semblait « laisser faire » comme un curé raconterai ceci a son évèque et que celui ci ferai silence.
Jusqu'où va l'amitié ??? Ou commence la complicité dans le silence ?
D'un autre coté, on peut pas reprocher à ma mère de vouloir être heureuse, d'avoir un ami, un confident, une nouvelle vie et à mon père de retrouver une nouvelle jeunesse sexuelle.
Donc oui, je l'aimais bien Michel au début, c'est vrai, je le reconnais. Il avait le charisme que le géniteur n'avait pas, avec ce petit poil d'interet pour toi, sa capacité de se mettre à ta place ou du moins, de te le dire au moment opportun pour te le faire croire.
On serai tenté de dire empathie ... à la réflexion, « manipulation » (serai le mot juste), sauf qu'à 16 ans cette notion t'échappe encore un peu, ou tu n'en voit pas toute la portée et les limites. Je lui parlais, je me confiais parce que je n'avais pas d'ami à l'époque. Je lui disais les difficultés avec le géniteur, mes doutes, mes intérogations, les choses normale qu'a un jeune de 17 ans en tête.
Il était tout le temps à la maison, il y a habité plusieurs mois. Il est resté des années avec ma mère comme ami. On partait en vacances avec lui, il avait un petit bateau à moteur sur la moselle (un fleuve) et on sortait parfois avec. Il était là les soirs. Il s'était imposé. Tant est si bien (bien, vraiment ?) qu'un jour je me suis retrouvé chez lui où il m'a agréssé sexuellement, où je me suis débattu à moitié nu pour fuir à toute jambe. Je sais pas trop ce qui s'est passé ... curieusement, de tout ca, je me rappel plus (+) du poster d'une plage de tahiti qui était dans son salon que de la couleur de son calsson ...
Il est bien évident que mon attitude c'est rapidement dégradé avec lui sans que, même si on me l'avais demandé à l'époque, j'aurai put dire pourquoi. Mes parents ont prit ca pour la « crise d'adolescence » ....
Au début, ca me semblait être moi le « responssable » ... peut etre que dans mon inexpérience de la vie, il avait vu en moi les signes d'une exitation sexuel pour lui. (beurk). Sauf que, à ce moment là, le géniteur qui picolait déjà grave me rabachait déjà sans cesse que si j'étais pas avec des filles, c'est que j'étais insupportable.
« T'es pas PD au moins ? Si tu l'es, ça me dérange pas, j'veux qu'ton bonheur ... mais t'es sur que t'es pas PD ? ».
Ca fait plaisir de la bouche de votre père, j'vous jure ! Ca encourage pas dans la vie et pose des questions insolubles sur soit même. Devant vos yeux à 17 ans ... vous comprendrez ...
... J'en parle maintenant mais c'est curieux, à force d'en parler, je me rappel d'autres détails que je croyais avoir oublié.
Ce témoignage, petit morceaux de vie que je vous fais partager est une véritable épreuve de force. Et encore, je me dis que je ne suis pas le plus à plaindre. C'est pas mon papa biologique qui m'a fait ca. J'ai une pensé toute particulière à Marine et à son amie, à Angers, avec qui j'ai beaucoup discuté sur internet, un chat (docti) et qui m'a permis de comprendre beaucoup de chose sur moi meme.
Comme j'ai oublié ce qui m'étais arrivée durant des années et ne m'en suis souvenu que lors d'une soirée de beuverie monumentale. Chacun a ses déclics. J'espère que ce témoignage pourra encourager ce déclic pour d'autres victimes. Car finalement, je suis victime. Victime d'être moi, de ma gentillesse, mon bon fond, car la plupart de mes amis me demandent pourquoi je ne l'ai pas tué à l'époque et je leur répète invariablement, que je ne pouvais pas, qu'il fallait que mon agresseur parle, que la mort est bien trop douce meme si, je le concoit parfaitement, facile. Il a eut une solution de facilité avec moi, je ne peux me rabaisser à faire comme lui et, endossé une partie de cette morale criminelle, alors que c'est ce qui m'a tué.
Le déni
Ce que je me suis souvenu de Michel avant cela a été effacé. Pas comme si ca n'était pas arrivé, mais comme si c'était arrivé à quelqu'un d'autre ... et qu'il me l'aurai raconté ... et c'est pourquoi je n'aimais pas Michel ... CQFD.
C'est de ce que je me suis souvenu sans plus.
Incapable de comprendre que l'ami qui m'avait fait cette confidence ... c'était moi meme pour la simple raison que je n'avais pas d'ami. Mais on zappe facilement cette intérogation pour passer à autre chose de plus interessant comme :
« c'est quoi le programme à la téloche ce soir ? ».
On ne peut pas dire pourtant que le sujet n'était pas présent, ma mère l'invitait tous les week-end et on passait les vacances avec lui. Génial de passer du temps avec un connard qui monte chaque jour un peu plus dans l'estime de la mère qui ne comprend pas pourquoi son fils a tant de réticence avec cette homme. Complexe d'oeudipe s'est elle p'etre dit, c'est vrai que je l'avais pas vu, ca, à l'époque.
N'empeche, fallait être sacrément lobotomisé pour ce tapper ses histoires de casques bleu au cambdoge avec ses commentaires fumeux :
« un pays avec plein de jeunes »
« Une grande maison avec des gamins qui te servent pour 20 Francs ( 3 euros ), une vie de roi où t'es vu en bienfaiteur. »
Que voulez vous dire contre cela ?
Oh bien sur, avec notre vue ici et ce qui nous est arrivés, ses paroles sont lourdes de sens mais pour les « non initiés » .... tout cela est très reglementaire, normal. Et l'agressif c'est celui qui aime pas ce militaire là, qui part des mois hors de la France pour faire de « l'humanitaire ».
On est prit dans le piège, tout ca avec l'absolution de ta conscience qui repousse tes réticences.
« Pourquoi tu l'aime pas David, Michel ? ... t'es débile ? »
Oui, on tourne autour de soit pour rechercher en soit la réponse à cette question qui ne demande pas de réponse car elle occulte la vrai question. C'est juste une question qui t'empeche de voir l'autre, une manoeuvre de ton esprit pour pas te faire souffrir. Rien de plus que cela.
C'est si simple maintenant de comprendre cela mais si difficile a vivre et l'admettre.
Vie sexuelle, ami ... kézako ?
Alcool ? Aussi souvent que possible et de + en +. Pourquoi pas ? Ce truc était pas prévu dans ta vie alors pourquoi mettre de coté une possibilité de moins souffrir ? Faudrai être malade !
Non, pas de drague après cela, plus rien. 18 mois sans sortir mis à part pour faire des beuvries.
A l'époque, je ne faisais que boire, ce n'est que vers 1995-96 que je suis passé au cran supérieur, cannabis, extasie, cocaine, LSD, champignon. Pour le dernier j'en ai meme fait une overdose.
Je me souviens de ses moments là comme étant particulièrement détaché du temps et c'est ce que je recherchais, ne plus avoir des pensées parasites, ne plus réflechir, se lever le lendemain qu'avec dans la tete des bons moments de rires, de joie. Illusion mais ton cerveau t'en présente déjà une ... pourquoi pas celle là en plus ? De toute façon, il ne fait pas la différence. Toi non plus et de toute facon, tu te fous de tout, de toi, ton apparence, tout ce qui peux te relier à quelque chose, car rien ne fait la liaison içi.
Eté 97, suite à une soirée tout azimuth question substances, me suis souvenu de ce qui m'était arrivé comme si,( comment dire ?), on me passait un film devant les yeux, yeux grand ouvert. L'histoire que le pote m'avait raconté ... bah il me l'avait pas raconté ... c'était moi.
Les potes ont crus que je faisais un malaise parce que je suis resté le regard fixe, sans plus rien dire, tétanisé. J'ai explosé en larmes et ca les as inquiétés, pensant qu'en m'enfermant dans les toilettes suite à cela, j'allais faire une « connerie ». ((Pas mauvaise idées d'ailleurs, j'ai fait 4 tentatives de suicides des années après)
J'ai, peu après, raconté mon histoire avec « Michel B » à ma mère ... qui a continuer à fréquenter cet homme malgré tout. Ce n'est que 8 mois plus tard, devant le fait que son fils était parti porté plainte, qu'elle s'est senti concernée, a appeler des voisins à mon agresseurs, voisins qui avaient également des enfants pour leur dire que, « si mon fils avait gardé le silence si longtemps, peut-être que tes enfants également. ».
((Me suis toujours demandé pourquoi elle avait attendu que je porte plainte.Elle m'avait dit qu'elle me laissait faire « a mon rythme » et que « de toute facon, tu n'en faisais qu'à ta tete ».
Bien sur maman, je me souviens pourtant t'avoir raconté cette histoire, de t'avoir dis que la prochaine fois qu'il viendrait j'en parlerai au repas.
Bref, il est arrivé. A la fin du repas, j'ai essayé de me lever pour parler mais ma mère m'a donné un petit coup de pied, me faisant « non » du doigt sous la table, en me demandant d'attendre.
La plupart aurait exploser ... moi, je me suis dis : « j'ai attendu des années, je peux bien attendre 5mn ». Au café, elle a fait le meme cinéma, à son départ pareil.
Elle a juste été étonné de me voir resté dans le couloir en le voyant partir et de me dire :
« Quoi, qu'est-ce qu'il y a ? Tu va resté dans le couloir ? »
... Oui, je suis resté dans un couloir.
Un long couloir, très sombres, éclairé seulements par un esprit bienveillant ( mon papa de coeur ), qui comprend lui ... même si ma mère disais de lui que : « c'est un curé défroqué », un « pretre homosexuel » ... il était tout cela, certe, mais, bien plus encore, un papa qui a ridiculisé dans la famille le mot et la signification des « parents » ...)))
Des langues se sont déliés et si mon agression a eu lieu a 16/17 ans, les autres, c'était Viol sur mineur de 7 à 17 ans ... Oui, un de mes potes c'est fait agressé par lui dix ans durant sans rien dire, ni à moi, ni à sa femme, ni à personne.
(( C'est en cela ou je me sens « coupable » ... coupable de mon silence ))
Mon agresseur s'est tiré une balle dans la tete au cinquième jour de mon dépôt de plainte, m'envoyant une lettre où il m'accusait de « l'avoir tué pour presque rien »
Ca, c'était fin Mars 98 et en 1995, suite à Marc DUTROU et au réseau pédophile des fameux « 3615 » de l'époque, il a été mis en garde a vu, intérroger.
Mais tout ca, n'a jamais permis de le démasquer. A moins qu'on le savait mais qu'on s'en foutais, qu'on se disait que c'était un « militaire » et que ce n'était qu'une « bétise ».
... je croyais qu'un militaire portait « l'honneur » de la France ... pas la honte ... de se retrouver en 3615 code « du trou » ....
Maintenant, on se bat pour les droits les plus élémentaires des victimes alors que les agresseurs sont bardés d'avocats commis d'office. Si tout ce pognon LA pouvait servir à quelque chose d'enfin utile. Comme d'envoyer un psy, pour voir si le mec qui a porté plainte contre un autre qui s'est tiré une balle dans la tête ... va bien ... juste « regarder ».
RIEN.
En 2004 j'ai fais une très grave dépression où j'ai tenté par 4 fois de me suicider ( 3 par médicaments+alcool; l'autre en voiture (accident)). J'ai été hospitaliser trois fois.
Je n'ai jamais eu le sentiment que je pourrai parler à quelqu'un à même de m'aider dans ma souffrance et encore moins un psy, où je ne supportais pas de le voir bouquiner son journal tout en me disant de temps en temps : « si, je vous écoute ... ».
A 40 euros la scéance de 20 mn, ce mec m'a débarassé de ce que j'avais, j'avais 600 euros.
Aussi, parfois, sans qu'il ne se passe rien de particulier avant, je me souviens d'images de cette époque, de paroles, de gestes. Dans ses moments là, je regrette d'avoir loupé ma mort parce que je souffre trop, ca me fait mal d'avoir pas parlé durant des années et d'avoir laissé mes potes se faire violer. Oui oui, je sais, c'est pas ma faute et les victimes se sentent toujours coupables de quelque chose, n'empeche, ca me fait mal quelque part dedant moi et je frappe contre le mur avec le poing aussi fort que possible.
Me suis cassé le petit doigt,
m'en veux de m'être fait mal,
je suis en colère,
en rage ...
mais suis content de pouvoir avoir un lieu géographique d'où part une soufrance, celle là au moins, on peut la soigner, elle est identifiable, reconnu.
Ma mère ne veut pas en parler.
« Ca c'est passé y'a longtemps, tu t'en souviens encore de cette vieillerie ? »
Oui maman, je m'en souviens comme si c'était avant hier,
parce que hier, je me rappel de ta phrase la dernière fois que t'es venu à l'hopital psy :
« La prochaine fois que tu essaye de te suicider, c'est maman qui va faire une depression ».
Ca ferai presque sourire, cette phrase dénué d'interet si ce n'était ta MAMAN qui te le dit.
Elle regrette quelque chose en fait ????
Pas évident.
Elle se consolle peut etre en se disant que je ne serai plus jamais un ado et que je me ferai plus agresser par lui ...
et après ? Il faut que je meure pour la toucher puisque le viol n'a pas suffit?
C'est un truc de dingue ça !
Après, je rencontre ma copine, qui m'écoute et qui, si elle ne sait pas trop quoi me dire, me tient dans ses bras et me dit qu'elle est fier de moi que j'ai porté plainte, que j'ai tout dit,
un certain 22 Mars 1998 ...
Cette date devrai être une libération, la fin de quelque chose, le début d'une autre ...
15 ans après, je ne suis toujours pas dans cette reflexion là bien que, d'une certaine manière, il fut heureux pour ses victimes que je sois parmis elles, que j'ai parlé de cela car sinon, il serai imancablement en vie, en train de recommencer, ailleurs, sa perversion.
En ce sens, ce fut un cadeau de dieu que de m'avoir permis de contribuer à une vie meilleur.
Le drame c'est que s'il n'était pas mort, il serai récidiviste ...
Comme son père, accusé de la meme chose et mort en prison à Marseille à 78 ans ...
Peut être pour cela que je ne voulais pas de copine, pas de relation.
Peur d'être un autre monstre, un « copieur » ... je ne sais pas.
Je ne sais pas où classer cela, ne sait pas faire un theme en particulier, j'ai l'impression qu'en définitive, ils font parti de ma vie et qu'il y en a encore d'autres, comme :
L'agoraphobie, Anoréxie, insomnie, débordement de vie sexuelle puis plus rien, depression, Vertiges, peur panique, spasmophilie, etc ...
« Les morts enterrent les morts, on ne s'attaque pas à un mort » m'a dit le commissaire quand je lui ai demandé s'il y allait avoir des suites ( au cambodge, il n'était pas seul dans la maison, à Metz, il incriminait d'autres militaire, se vantait de ses « amis »).
Non, rien.
Ca clos tout.
C'est peut etre cela LE plus grand déni, ne pas pouvoir être victime car la société a enterrer mon agresseur ... innocent et qu'ainsi elle me volle la capacité d'être une victime.
Car peut-il y avoir une victime sans agresseur et un agresseur peut il être innocent ?
Hitler, en se suicidant était donc innocent car on ne lui a pas fait de procès ?
Pour information, la définition du crime contre l'humanité est celle ci :
Il s'agit du meurtre ; de l'extermination ; de la réduction en esclavage ; la déportation ou le transfert forcé de population ; l'emprisonnement ou autre forme de privation grave de liberté physique en violation des dispositions fondamentales du droit international ; torture ; viol, esclavage sexuel, prostitution forcée, grossesse forcée, stérilisation forcée ou toute autre forme de violence sexuelle de gravité comparable ; persécution de tout groupe ou de toute collectivité identifiable pour des motifs d’ordre politique, racial, national, ethnique, culturel, religieux ou sexiste (..) ou en fonction d’autres critères universellement reconnus comme inadmissibles en droit international, en corrélation avec tout acte visé dans le présent paragraphe ou tout crime relevant de la compétence de la Cour ; disparitions forcées de personnes ; crimes d’apartheid, autres actes inhumains de caractère analogue causant intentionnellement de grandes souffrances ou des atteintes graves à l’intégrité physique ou à la santé physique ou mentale2 .
En ce sens, les crimes que nous avons subit devraient être IMPRESCRIPTIBLES car 20 ans après j'en souffre et mes plaies ne se refermeront jamais.
D'un autre coté, peut etre que si j'en ai parlé, c'est justement parce qu'il ne l'était pas, imprescriptible son geste. Sans cela, encore vivant serait-il ?
Je n'ose y penser et c'est pour cela que je me refuse le mot : regret.
Je ne regrette rien.
Je peux vivre avec des regrets, pas des remords.