Je ne sais plus quoi penser de la justice de mon pays.
Je suis abattu, je ne comprends plus, j'ai honte... Je suis le seul enfant du premier des trois lits de mon géniteur.
Né en 1968, mes parents divorcent dès 1969... et me voila donc à passer un w.e. sur deux chez mon géniteur et sa nouvelle femme (si si, divorcé en 1971 et remarié en 1972 ... c'est un rapide).
Tout va pour le mieux, puisque je vois alors arrivé deux petits frères (adoptés) et une petite soeur, dès 1972.
Mais voila... en 1975, lors d'un trajet de chez ma mère à chez mon géniteur, ce dernier ne trouve rien de mieux que de stopper la voiture sur le bord de la route, et de me demander de lui "montrer comment j'aime mon papa"... en lui lechant le sexe, jusqu'à éjaculation bien sur...
Je ne comprends pas très bien ce qui m'arrive, mais je peux vous dire que même encore à ce jour, du haut de mes 35 ans, j'ai ressent encore cette envie de vomir lié tant au gout qu'à l'étouffement provoqué par la présence de ce sexe au fond de ma gorge.
Incapable d'en absorber la moindre goute, je recrache alors sur le pantalon de mon géniteur, qui ne manque pas de le reprocher, car il va se faire engueler par sa femme d'avoir tacher ce pantalon.
Le WE se poursuit, et se finit sans autre histoire, et de retour chez ma mère, celle-ci s'inquiète en m'entendant, du haut de mes 6 ans, chanter des chansons payardes.
Et je lui explique alors tou naturellement ce qui s'est passé.
Par chance pour moi, et je ne l'en remercierait jamais assez, celle-ci m'a immédiatement cru, et a entamé alors une procédure en justice.
Hélas, à cette époque, on ne parle encore pas de cela, et l'avocat qu'elle trouve lui suggère simplement de demander la suppression du droit de visite devant le juge des affaires familiales.
Je suis alors vu par des assistantes sociales, puis des pédos psy, mais hélas pour moi, mon géniteur est alors défendu toutes griffes dehors par sa mère et sa deuxième femme, qui font absolument tout ce qui est en leur pouvoir pour convaincre le juge que tout cela n'est qu'un coup monté par ma mère pour retirer le droit de viste à mon géniteur.
Et encore hélas, le pédo psy conclut alors que "les faits sont certainement avérés, mais un enfant peut toujours affabuler..."
Et voila ma mère débouté de sa requète, et me voila contraint alors de continuer les visites comme avant, un WE sur deux, et la moitié des vacances.
Mais ce n'est pas tout, afin de ne pas risquer d'entacher la sacrosainte image de mon géniteur, ni sa mère, ni sa deuxième femme, ne parleront jamais de l'affaire à personne de l'entourage.
Commence alors un long conflit permanent entre mo géniteur, sa femme, et moi-même, car du haut de mes huits ans à la fin du procès, et bien que je me pisse encore dessus à tout va dès que je suis chez eux... je continue à dire, haut et fort, mais hélas seulement à eux, que je n'ai rien inventé, et que tout ce que j'ai dit , décrit et mimé est la stricte vérite.
Et eux de vouloir me faire passer au près de tous comme un enfant perturbé par sa mère, et qui raconte des histoires.
Je n'ai plus jamais été touché, mais je n'ai plus non plus jamais été cru par aucun de mes frères et soeurs du coté de mon géniteur, car bien sur, j'étais le voyou et le menteur. (Et jamais mes frères et soeurs n'ont su ce qui s'était passé réellement, ils ont seulement eu la version de leur mère...)
Je vous passe les détails sordides de la jeunesse de mes frères et soeurs, et tout particulièrement de mes frères (qui n'ont jamais été traité à l'égale de leurs soeurs, car ils n'étaient pas de la famille, mais juste des enfants adoptés... comme disaient mes soeurs, avec la bénédiction de leur mère)...
Partagé entre les bondieuseries de cette dernière et les viloences de mon géniteur ils furent très rapidement exclu du système scolaire normale, pour être mis en formation (et pouvoir recupérer une partie de leurs salaires pour le budget familial).
Arrive enfin mes 18 ans... ca y est, je ne suis plus contraint de les voir, ouf... et là, je me sauve, et ne désire plus du tout y remettre les pieds (j'y suis retourné deux fois en tout et pour tout dans les années 90, et basta).
Je retrouve par hasard un de mes frères, et reprends ainsi contact avec les deux (ils sont jumeaux), et garde alors le contact depuis quelques années, mais seulement avec les jumeaux, car je ne veux rien avoir affaire avec les autres, et il mes le rendent bien d'ailleur.
Puis bizzarement, début 1999, je recois un coup de téléphone de quelqu'un dont je n'aurais jamais imaginer avoir des nouvelles un jour : ma soeur, la première des filles...
Elle m'explique que, ayant décidé avec son mari d'esayer d'avoir une fille, elle s'est mise à faire des cauchemards... et s'est alors interrogé sur ce qui s'était passé pour moi en 1975-76.
Je l'invite donc à venir chez moi, avec son mari, et lui explique alors tout ce que j'ai vécu.
Je lui remettrais ensuite une copie du dossier de l'époque, car les faits étant prescrits, cela n'a plus aucune importance, et de toute facon, si j'avais voulu tiré du fric de cette affaire, je l'aurais fait dès ma majorité...
Eclate alors une triste vérité... mes soeurs portent plainte, car elles aussi ont été violées, début des années 1980.
S'en suit un procès difficile, avec de multiples rebondissement, et surtout, avec une chose que je n'arrive toujours pas à comprendre à ce jour... la deuxième femme de mon géniteur, en 1999, se constitue parti civile aux cotés de mes soeurs, en expliquant à la justice qu'elle ne savait absolument rien, et qu'en tant que mère elle demandait elle aussi des dommages et interets pour le préjudice que ces filles ont subi.
Le procès a eu lieu en trois fois :
- d'abord, sans la présence du prévenu, qui s'était fait la male lors d'une liberté conditionnelle
- Ensuite, devant le tribunale correctionnel
- Et enfin, cette semaine, en appel à lyon.
Mais entre tant, lors de l'instruction, et du procès, il est apparu que mon géniteur n'avaient pas seulement violer mes soeurs, mais avaient également eux des attouchements avec mes frères... et tout cela jusqu'en 1983. (Tout s'est arreté, semble-t-il, en 1983, c'est à dire il y a plus de 20 ans).
Seulement voila, et 1987 et 1990, il n'a rien trouvé de mieux que de lever la patte, et de faire deux enfants avec une de ses maitresses.
Mais ce qui me sidère, c'est que sa femme l'ayant appris, celle-ci lui aurait alors simplement interdit de les reconnaitre et de les voir.
Alors je récapitule :
1968, je nais d'un premier mariage
1971, il est divorcé de ma mère
1972, il se remarie, adopte deux garcons, et fait une fille, puis deux
1975, il me fait lui faire une felation, se retrouve devant la justice, qui le laisse tranquile, et conclut que j'avais très certainement affabulé...
D'après vous, dans un esprit malade comme le sien, ayant eu une première mise en cause, et ayant été blanchi par la justice et soutenue par sa femme et sa mère.... que pouvait-il y voir d'autre QU'UNE MAGNIFIQUE CARTE BLANCHE???
et bongo :
de 1980 à 1983 il abuse sans vergogne des mes frères et soeurs... (mais bien sur sa femme n'y vois que du feu)
1987 Naissance d'un fils d'un troisième lit (avec sa maitresse), dont nous n'apprendrons l'existence qu'en 1999, après l'arrestation de mon géniteur.
1990, naissance d'un deuxième fils, dans les même circonstances, avec la même maitresse.
1999 Sa deuxième femme divorce
2003 il se remarie, avec la mère de ses deux dernires enfants, qui, bien que cela soit en prison, ont enfin un père, et en sont particulièrement heureux...
Et bien hier, en 2004, soit 21 ans après la fin des faits incriminés (qui n'en sont pas moins abjectes et qui de toute facon ne pourront jamais être ni oubliés ni pardonnés par aucune des victimes) la justice à encore une fois frappé.
Non contente d'avoir donner son aval à ses agissements en 1976, sacrifiant ainsi mes frères et soeurs avec les conséquences que l'on connait,
elle a, la justice, hier prononcé une peine de 18 années de prison, détruisant encore ainsi la vie de deux enfants, mettant ainsi un terme a tous les espoirs que ces derniers avaient enfin trouvé, et laissant ces ados à leur triste sort, sans s'en soucié le moins de monde.
Et là, je n'y comprends plus rien....
C'est ca la justice ?
Alors qu'il aurait fallu agir en 1976 elle ne fait rien.
Elle accorde des dommages et interets à une mère qui n'a rien vu... alors qu'elle connaissait les risques dès 1976...
Et maintenant qu'il faudrait être juste, et tout en donnant une peine correcte, laisser une chance à deux enfants de voir enfin leur père (dont un spécialiste a affirmé au procès qu'il n'y avait plus aucun risque) et bien que fait-elle:
Elle le condamne, ou plutot devrais-je dire elles LES
condamne à une peine de 18 ANS, soit plus que l'age du plus vieux des deux derniers fils...
Et bien là, moi je n'y comprends plus rien.
Il ne s'agit pas la de justice, me semble-t-il, mais de vengeance.
A mon gout, la justice n'a pas jugé mon géniteur pour les faits, datant du début 1980, mais s'est fait le bras de la vengeance de mes soeurs, et à pris une position que je ne comprendrai jamais, en acceptant comme "victime", une femme qui, bien qu'ayant été en justice au coté d son mari pour des faits similaires en 1976, n'aurait jamais rien vu, sur aucun des quatres enfants touchés, pendant 4 ans ????
Mais la justice est la justice, et personne hélas n'y peut rien.
Je suis ECOEURE, ECOEURE PAR CE GACHI.
A CAUSE D'ELLE, IL Y AURA EU A CE JOUR
4 ENFANTS DETRUITS dans les années 1980 ,
+ 2 ENFANTS DETRUITS MAINTENANT
= 6 VIES GACHEES.... (*)
Et VOUS APPELEZ CELA LA JUSTICE.
Et bien pas moi, je ne me reconnais pas dans ces valeurs là.
Excusez moi d'avoir été si long,
merci de m'avoir lu jusqu'au bout
et merci surtout à isabelle (et à tous les membres du site) pour ce site grace auquel je peux dre tout haut ce que je ressens au plus profond de moi
Pardonnez moi les fautes d'orthographes ;-) il manque un correcteur ... LOL
Allez, basta, je vous ai assez embeté comme cela, là vie continue... alors comme disent mes amis "GAZZZZ"
(*) Je ne me compte pas dedans, car étant le premier, qui aurait pu savoir.