La vérité rend libre oui, fille de victime j'ai su après le décès de ma mère ( 11 ans passées) son secret car elle s'était confiée (pour la première fois de sa vie) à une infirmière de son centre de soins de longue durée quelques années avant sa mort. J'ai toujours porté en moi les stigmates de cet inceste caché, non dit au point de croire que j'allais devenir folle. J'ai pu remonter la pente (et ce n'est pas fini) après le dévoilement du secret d'inceste, d'abus de mon grand-père sur ma mère (de 4 à 12 ans).
Dans ma famille, deux de mes frères se sont suicidés , la rage de ma mère a été toxique au plus haut degré. Elle m'a coupé et interdit de vivre une relation saine avec mon père, elle projetait sur moi et mon père continuellement. J'ai tellement inhibé et blessé ma féminité pour ne pas provoquer ma mère pour ne pas qu'elle croit que je provoque mon père., j'essayais de disparaître de me masculiniser. Il y a si peu de recherche sur les enfants de parents incestués, c'est un manque flagrant.