Femme adulte et responsable, mère d'une jeune fille de 14 ans l'âge que j'avais quand j'ai eu la force de dire NON à mon père. Cela a commencé vers l'âge de 11 ans.
Le silence a accompagné ma vie jusqu'à en tomber malade. grâce à une thèrapie, et à cause de la maltraitance verbale de ma mère, j'ai craqué et j'ai parlé, à 38 ans seulement.
Depuis, je suis "la méchante", celle par qui la honte est arrivée dans la famille!!! "la menteuse" et autres noms d'oiseaux.
ma mère veut des preuves! si seulement j'en avais... ma vie, à elle seule, est la preuve de ce meurtre de l'âme. Comment se réparer quand votre agresseur n'est pas puni?? prescription, crime trop ancien ( 1970)?
j'ai rompu depuis 4 ans toutes relations avec mes bourreaux, pour trouver la paix. mais elle est impossible puisqu'à travers ma fille, ils tentent, par des moyens pervers, de rentrer en contact avec elle au mépris de tout respect pour moi. encore une fois... jusqu'à quand ? jusqu'ou iront-ils ? Alors, quand la prescription est en la défaveur des victimes, quand la vérité est tellement inssuportable pour tous, que reste-t-il aux victimes devenus adultes pour se reconstruire ou se construire, vivre tout simplement?
Oui,vivre la tête haute est la seule solution.
Le déni je pense qu'il n'y a pas pire.
A 30 ans je tente moi même de me reconstruire,petit pas par petits pas..
Je me suis vue,adulte,traitée de menteuse névrosée par ma génitrice...Que faire à part lutter pour ton propre bonheur et ta propre paix?