La liberté n'est pas celle que nous avons souhaitée !
Elle s'est enfouie dans un élan de violence-latente
Elle a glissé le long d'un corps à peine éveillé, Abasourdie par l'opium des agresseurs-frappeurs.
Et, disparu en laissant la place à une prison de douleurs. Honteuse, humiliée, glacée par l'absence des sens. Pétrifiée ! Aucune volonté de défense ! Il n'y a plus de place à la réflexion.
La cohérence s'étiolle dans un univers de transparence de par, la vengeance, la lacheté "des divins " abuseurs de plaisirs volés.
Plaisirs-objets, plaisirs de détresse ; c'est celui de la paresse de celui qui ne se connait pas et qui ne peut accepter de s'en prendre à lui-même, à sa propre conscience, à sa propre connaissance de son immonde existence de violences.
Le souvenir qu'il me reste est la force ultime des messages que mon corps m'a transmis ; il ne m'a pas laissé tombé.
L'odeur, le touché, les sons des voix et des bruits étranges, les cauchemars et les obsessions m'ont transportée dans un cercle de souffrance que je ne comprenais pas.
Crises d'aphasies, de tourments de mal de ventre et de mal aise. Au point de ne plus me regarder en face. Mon corps ne m'appartenait plus. Il ne suivait plus, fatigué il m'exprimait chaque jour dans ma vie au travail, à la maison, dans les transports tout ce qui n'allait pas. Mes angoisses montaient toujours plus fortes. Je n'arrivais pas à parler et m'exprimer.
Je me suis lancée dans une première thérapie. J'ai pu parler de tous ces symptômes et des obsessions qui défilaient au travers de mes rêves. Dans ma conscience tout était sous forme de flash répétitifs et constants, jusqu'au point ou, je ne le supportais plus. J'étais entre deux eaux troubles : vouloir mourir ou essayer de m'en sortir. J'ai choisi de vivre et de me battre, pour ma fille et pour moi-même.
La liberté, je l'ai apprivoisée. Elle m'est parvenue à nouveau et elle m'appartient. À vous qui savez maintenant comment ne plus la laisser partir.
Notre liberté insoumise, notre liberté humaniste.