BEAU ET CIE
Tu as emporté mon insouciance,
Profané mon innocence,
Blessé ma conscience.
Tu as souillé mon enfance.
Dans un excès de démence,
On m’a imposé le silence ;
Mes révélations restaient confidences,
Il fallait sauver les apparences.
Frisant l’inconscience,
Témoignant d’incompétence,
On me laissait à mes souffrances,
En trompant ma confiance.
Il fallait tout passer sous silence,
Je devais supporter ton arrogance.
Misérable ! Devant l’assistance,
Tu me narguais, tu jouais l’insolence !
Avec la plus vile indifférence,
Tu méprisais ma résistance.
Tu profitais de mon impuissance
À repousser tes avances.
Tes gestes étaient violence
Tu me traquais avec insistance.
Te fallait-il ma présence,
Pour entrer en état de transe ?
À l’ébauche de mon existence,
J’ai eu la malchance
De faire ta connaissance.
Tu as abusé de mon ignorance.
Après des années de patience,
J’ai toujours envie de crier vengeance !
Je me ferai juge de grande instance !
Pour toi il n’y aura pas de clémence !
merci à tous de m'avoir lue