En plus des souffrances qu'ont traversées les enfants, du choc des révélations, du combat judiciaire, du soutien au quotidien
En plus de la peur, des nombreuses démarches, des réflexions en gendarmerie, de refus de prendre une plainte, du refus d'entrer en gendarmerie malgré une première mesure de protection.
En plus du quotidien à gérer seule.
En plus des conséquences à vie pour les enfants, des séquelles.
En plus de l'endettement pour les frais juridiques, il faut aussi assumer tout le suivi psychologique et de manière financière pour les enfants.
La prise en charge devrait être gratuite pour eux. Et pour le parent protecteur. Et surtout cela devrait être automatique. Je suis passée 11 fois devant des juges en à peine plus d'un an. Il faut encore faire des demandes pour avoir du soutien. ... J'ai 2 mesures de protection pour moi et les enfants, dont celle en France confirmée en appel. 2 psychologues ont témoigné en ce qui concerne les abus subis par les enfants. Leurs maux dans les 2 ans précédents les révélations ont été signalés par un pédiatre et une psychoéducatrice d'État. Mes enfants devraient être pris en charge. Ce sont des victimes et moi aussi.