C'était un homme , tendre inconnu, ami du mal
On t'avais mit dans ses bras à l'hôpital
Pour lui t'as poussé ton premier cri de vie
Et c'est a cause de lui, que tu veux mourir aujourd'hui
T'avais même pas l'âge de parler
Et on avait commencé à te tuer
Par en dedans, sans consentement
Il disait t'aimer pourtant
Peut-être un peu trop
L'amour c'est pas toujours beau
Cette homme qui osait t'appeler sa fille, sa petite merveille
C'était un con sans pareil
Et ce soir encore, tu t'éloigne de mes bras
Tu te retourne au moindre pas
N'est pas peur, il n'est pas la
Cette homme que tu appelais papa
Tes larmes couvrent tes yeux
Comme père, pourquoi t'as pas eu mieux?
C'est un rôle qui dure pour toute la vie
Comme les conséquences de ce que t'a subit
Ton poignet s'ouvre, cède sous la lame
Inconnue, cette main qui tiens ton arme
Déchiqueté, déchiré, cette peau qui n'est plus tienne
Après tout, elle a été construite, fabriqué avec son sperme
Pourquoi pleurs tu ce soir?
Les années passent, mais pas les souvenirs si noirs
Rien ne peut l'effacer de ton passé
Car c'est lui qui t'a créer
Sans lui, tu serait même pas né
Et, c'est peut-être ça que tu aurais préféré
Au lieux de vivre, abandonné
Au milieu d'une vie mal tracé
Témoignage femme : Celui qu'on appela un père
Témoignage
Publié le 07.08.2006