Témoignage femme: combien sommes nous ?

des victimes de mon bourreau dans le patelin du S-O où j'y venais seulement en vacances : Combien ? j'ai fait ressurgir les caresses de mon oncle lorsque je suis tombée enceinte de mon 1er enfant, il y 7 ans... ce fut très négatif, dépression.. la colère et ses souvenirs sales qui me remontaient dans la tête, des sentiments, des odeurs...car il m'était intolérable d'imaginer que cela puisse arriver un jour à un de mes enfants... la culpabilité aussi de ne pas avoir agit/réagit/accusé contre lui ! d'avoir également laissé ma propre cousine (sa fille) entre ses mains, sans savoir si il l'a déjà touché ou non... d'apprendre qu'il l'avait fait à d'autres amis de ce village ! le 2ème coup de poignard fut la réaction de mes parents : rien ! même pire, plus tard alors que moi j'avais complètement coupé les ponts avec cette partie de la famille, mes propres parents alors au courant pour moi, continuaient de le voir et en la présence de mon fils !! je les ai haïs au plus profond, car à chaque attouchement de sa part, ils n'étaient jamais très loin, mais si eux n'ont pas été foutus de me protéger, moi il en est tout autre, et ne les vois plus. J'ai été atteinte très longtemps atteinte de vaginisme.. cela ne fait pas longtemps que j'aime faire l'amour avec mon mari qui est extraordinaire, sans ressentir de la honte. Le trajet est long pour se reconstruire, j'ai 32 ans et je me sens encore mal, j'aurais besoin de recoller certains morceaux du puzzle de ma vie avec des victimes de mon oncle, mais cela me paraît difficile aujourd'hui, mais c'est ce qui me manque j'ai l'impression. Je souhaite beaucoup de courage à toutes celles et ceux qui travaillent sur eux... l'écriture m'a sauvé on peut dire et surtout en parler à des gens de confiance, c'est essentiel.