Je suis issue d’une grande famille de 10 enfants dont je suis la 10ème(6 filles et 4 garçons)
Cettre lettre est le récit de mes souvenirs de ce que j’ai vécu durant mon enfance au côté d’un père incestueux, à vous mes frères et mes soeurs de bien vouloir me croire.
J’avais a peu près 5 ans environs quand il a commencé à nous carresser sandrine (la 9ème) et moi même.
Pour ce faire, il pretextait le fait de me faire conduire sa voiture pour pouvoir m’asseoir sur ses genoux et mettre son sexe entre mes jambes pour se masturber jusqu'à éjaculation. De temps à autre il m’emmenait dans la caravane mais je ne pourrais décrire ce qu’on y faisait hélas.
Ensuite nous avons déménagé car notre appartement était devenu trop grand, certains de mes frères et soeurs étaient déjà partis pour faire leur vie.
Il y avait des rituels et oui, dès que nous partions avec maman sans lui il fallait absolument qu’on l’embrasse sauf que ses baisers n’étaient pas ceux qu’un père ferait à sa fille mais plutôt mais plutôt homme/femme.« quel dégout ».
Nous étions dans la même chambre sandrine et moi sur des lits supperposés, il venait souvent nous voir dans notre chambre presque tous les soirs pour essayer de nous caresser et là nous lui crions d’arrêter et je me colle au mur le plus possible pour qu’il ne puisse y arriver.
Ensuite nous avons déménagé car notre appartement était devenu trop grand, certains de mes frères et soeurs étaient déjà partis pour faire leur vie.
Des disputes incessantes et parfois violentes ont opposées mes parents, je me vois encore me glisser sous le lit en attendant que tout s’arrête. Ma mère s’absenter quelques fois pour travailler le wee kend, elle devait donc nous laissait ma sœur sandrine (la 9ème) et moi seules avec notre père.
Pendant ces périodes où il avait le champ libre, il envoyait ma sœur sandrine acheter des glaces en lui recommandant bien sûr de ne pas revenir trop vite. Pendant ce temps, il m’enfermait dans sa chambre, je devais m’allonger sur lui ou à coté, il me caressait et m’embrassait tout en me prenant la main pour que je puisse le masturber. Ensuite une fois finie il me demandait d’aller me laver (moi qui croyait qu’il me faisait pipi dessus !) , c’est pourquoi souvent il me demandait de me mettre en jupe ça devait l’exciter encore plus.
Avant que ma sœur ne rentre après avoir acheté les glaces, il me disait que si je répétais tout ça que personne ne me croirait étant donné qu’il n’y avait pas eu de viol, qu’il n’y aurait aucune preuve si je devais me faire examiner par un docteur et qu’il me ferait enfermer dans une maison de fou.
Voilà toute mon enfance et la souffrance qu’il en reste.
Certains d’entre vous, diront peut être :
« mais pourquoi tu t’ai laissé faire » et là je répondrais : qu’est ce que j’aurais pu faire seule dans la maison avec lui sans personne pour me protéger, c’était quand même lui le chef de famille. Comment résister quand une personne d’autorité vous impose sont désir.
« il n’y a pas eu viol » non pas de viol par pénétration où que ce soit il était trop intelligent pour ça, mais sachez quand même que ces attouchements sont très perturbants pour une petite fille c’est dur de l’accepter aujourd’hui.
Malgré mon récit, une de mes soeurs (la8ème) continue d'aimer ce père, comment est ce possible, je n'arrive pas à l'acceper. J'ai l'impression d'être trahi et ça fait mal.
Témoignage femme : mon histoire
Témoignage
Publié le 13.02.2006
bonjour,
je viens de lire votre témoignage et permettez moi de vous dire que j'ai aussi posté sur ce site une semaine environ.
mon histoire MARINE n'est pas encore sorti car je l'ai vu nulle part. mais sachez que vous nêtes pas seule et je suis heureuse de lire votre témoignage. comme beaucoup d'entre nous, nous avons vécu les mêmes peur, isolement , trahison et autres sentiments j'en passe. je me sens proche de vous car je viens aussi d'une grande famille. mes parents ont 4 filles et 5fils( intercallés un garçon une fille à chaque fois.) t secrétaires... je suis comme vous dans l'incompréhension..à ce jour je le regarde comme juste mon géniteur,j'ai beaucoup de haine et de colère contre lui. courage