Bonjours, j’ai pas encore 20 ans et je suis déjà lacée de cette vie, de cette société….Les mots qui sont écrient sur cet écran ne sont jamais sortie de ma bouche, c’est pourquoi je l’ai écris sur des sites comme le tien pour crier mon mal de vivre, pour que quelqu’un sache comment je suis malheureuse sur cette putin de terre.
Tout d'abord, j'ai toujours eu une vie assez mouvementé ( depuis mon plus jeune âge ), car mon père est un homme génial mais comme beaucoup de personnes, avec aussi des défauts. Quand il y a quelque chose qui le contrarie, ou tout simplement un raz le bol, et bien il se met à boire, et du coup il n'y a plus aucune vie de famille.
Disputes, reproches et injures sont notre quotidien. Pour ma part, il me faisait aller lui acheter des bouteilles et bien sûr, j'avais qu'à me taire. Quand je lui refusais, il me faisait du chantage affectif et suicidaire. Ca arrive encore, mais c'est plus rare. Mon grand frère a aussi sombré dans la drogue à une partie de sa vie. Il a fait plusieurs séjours à l'hôpital et aujourd'hui il s'en est sortit. Mais ça a été très dur pour toute la famille.
Je tenais à joindre cette partie de mon histoire dans ce témoignage, parce que j'en ai beaucoup souffert et encore aujourd'hui. Car sa fait très mal de voir sa famille se détruire.Pour parler de moi, et bien il y a eu une période de ma vie ou j'avais de mauvaise fréquentation. C'est là que tout a commencé. Ce soir là , j'avais mentis à mes parents pour pouvoir aller à cette soirée, j'avais dis que je dormais chez une copine. C'est à cette soirée que je suis tombée sur cette ordure qui me pourrit mon corps et ma vie depuis 6 ans et 2 mois.
Ce n'est pas ce soir là qu'il m'a pris tout ce que j'avais de pure mais, par la suite. Il s'est approprié mon numéro de téléphone, s'est renseigné de beaucoup de choses concernant ma vie auprès de Jessica ( mon ancienne amie) et après, le coche marre a commencé. Il n'arrêtait pas de m'appeler sur mon portable, et si je ne décrochais pas, il faisait sur le fixe. Il me disait que ça pourrait être bien tous les deux, qu'on pourrais faire plein de belles choses ensemble….Et moi à chaque fois, je l'envoyais sur les roses, j'étais même assez blessante dans mes propos. Du coup il s'énèrvait, et je me souvient de cette phrase qu'il me répétait sans cesse " De toute façon j'obtient toujours ce que je veux " La première foi qu'il me la dit, s'était à cette soirée, mais ce jours là j'avais réussi à m'enfuir.
Un jour, il s'est pointé à mon arrêt de bus et m'a bien fait comprendre que si je n'étais pas très gentille avec lui, il serait très méchant avec tous ceux que j'aime. Ce jour là, j'ai eu très peur, mais je ne voulais pas croire ce qu'il avançait. Jusqu'au jour ou il a frappé sur mon grand frère avec ces connards de potes, et à démolit toutes les vitres, cérures de sa voitures. Le jour ou il a cassé la gueule à mon frère, il m'a appelé le soir et il riait, il me demandait s'il était pas plus beau comme ça. Il me disait que ce n'était que le début, et que si je voulais qu'il arrête, je n'avais qu'une chose à faire, le rejoindre chez lui.
A ce moment là, j'ai su que je n'avais pas d'autre solution, parce que je ne pouvais pas parler, j'avais déjà honte que mon frère est pris à ma place et de plus si je n'avais pas menti à mes parents pour aller à cette soirée et bien je n'en serais peut-être pas là aujourd'hui. Quand à mon frère, il a toujours cru que ces mecs qui lui avaient refait le portrait et bousillé sa caisse, s'était un règlement de compte à cause de la drogue. Je me suis posée tout un tas de question, c'était le bordel total dans ma tête, je me sentais démuni face à tout et tout le monde, mais je savais une chose, c'est que je n'avais pas le droit de le laisser faire du mal à mes proches.
Alors, j'ai décidé d'aller chez lui, mais encore bien naïve, je pensais qu'après avoir eu ce qu'il voulait ça se serai arrêté là. Je pensais que peut-être que si on parlait j'aurais pu y échapper, mais non. Depuis cette première foi, sa ne sais jamais arrêté, et à chaque foi c'était pire, il m'a forcé plusieurs foi à prendre de la drogue, quand je le repousse, il me frappe. Entre les coups de ceinture, les brûlures de cigarettes, la tête contre les mûrs, les coups de poings, les coups de pieds…mon corps ne ressemble plus à rien. Il est sâlit et marqué à jamais tout comme mon âme. Quand je le menace de tout balance sur tout ce qu'il m'inflige, il me dit que si je tien à ma famille, mes amis et à ma vie, je ne prendrais pas un tel risque aussi stupide comme il me dit.
Je suis entièrement soumise et impuissante face à cette ordure. L'année dernière, il partit dans son pays pendant 5 mois, et je me suis dis que peut-être ce coche marre était terminé. Pour essayer d'oublier, je suis tombé dans l'anorexie, je me disais que si je changeais physiquement, quand je me regarderais dans la glace, je ne verrais plus la pauvre fille soumise mais quelqu'un d'autre. J'ai perdu à peu près 30 kilos mais rien n'a changé au fond de moi, je me voyais toujours comme avant. Et puis après il est revenu et tout a recommencé.
Mon seul allié que j'ai pu trouver sur mon chemin depuis 6 ans, c'est l'alcool. Je bois tous les jours, pour avoir des moments ou je ne pense à rien, ou je ne me souci de rien. Maintenant je suis partagée entre l'envie de mourir et celle de lutter encore un peu. Si je suis encore là aujourd'hui, c'est parce que je ne veux pas faire de mal à mes proches et je pense aussi beaucoup à tous ces gens qui sont malades et condamnés à mourir, alors qu'ils voudraient vivre. Mais j'en marre de mentir à tout mes proches pour cacher ma vrai vie. J'en ai marre de devoir trouver une excuse à chaque bleu quand je rentre chez moi.
Mes parents me prennent plus pour une fille très casse cou plutôt qu'une fille fragile. Dé fois, je me dis que peut-être ils refusent de voir et d'essayer de me comprendre. J'ai tellement honte de ce que je suis aujourd'hui, je me sent si sale, humilié, trahi.
Témoignage femme: Viols
Témoignage
Publié le 01.01.2007