Mon témoignage pour donner du courage. J'ai évolué dans une famille ou les tabous et les silences sont promordiaux. J'avais un frére qui était tout pour moi, en qui j'avais le plus confiance. Nous étions vraiment trés proche, et quelques comportements malsains à mon egard m'interpelais. Mais j'avais tellement confiance en lui quee me disais que c'etait normal et de ne voir aucune reaction de mes parents me confortais dans cette idée.Un soir je me suis endormie dans son lit et je me suis réveillée alors qu'il me touchait les seins et le sexe. J'ai subit ses actes sans rien dire. Il etait dans mon dos et je n'osais pas bouger de peur qu'il se rende compte que je sois révéillée. Je ne comprenais vraiment pas pourquoi il faisait ça ! j'ai attendu qu'il arréte et se rendorme pour partir. J'ai pleuré tout le reste de la nuit.
Le lendemain à table je me rapelle que mes parents ont demandé si je m'était endormie dans son lit, lui s'est empressé de repondre que oui et "qu'est ce qu'elle a gigoté!". De voir mes parents en rire et de ne voir aucune inquiétude dans leurs yeux m'a rempli de honte. J'avais vers les 10 ans et je me suis sentie trés seule. Par la suite je me suis forcée à faire abstraction et nous avons continué à etre trés proche. Mais il m'insuportait au fond de moi. Il rentrait toujours dans ma chambre quand je me désabillais.
Quand j'avais 14 ans, mon frére ma confié qu'il avait été abusé par un voisin de mes grands parents de ses 12 à 18 ans. Il ma chargé de le dire à mes parents car il en etait pas capable. C'est ce que j'ai fait. Mais je ne leur ai pas parlé de mon cas. A la meme periode j'ai eu mon premier copain, et je lui ai raconté les attouchements que j'ai subis. Sa reaction m'a étonné car il ma dit que c'etait inadmissible et qu'il avait porté atteinte à MON corps. Mes parents ne sachant toujours rien de mon cas, ont amené mon frére chez un psychiatre. Il leur a dis qu'il etait schizophréne et qu'il fallait l'interner d'urgence ! Mais mes parents, trés catholique, ont préférer le soigner seul à la maison, avec ma soeur et moi à coté ! Il n'ont pas mesurer l'ampleur du danger.
Un soir de juillet 2003, je me suis retrouvé seule avec mon frére et le pire est arrivée ! Je ne le reconnaissait plus. Il m'a violé... La aussi je n'ai pas eu le courage d'en parler avec mes parents. Je n'existais plus, je fumait tant à m'oublier. C'est en septembre que j'en ai parler avec des amis qui ne me reconnaissait plus, ils m'ont de suite amené au commissariat et j'ai porté plainte contre mon frére. Il a été 3 mois en prison. J'ai subit le rejet de mes parents , surtout de ma mére. Pour eux je n'atait qu'une menteuse, malgrés les résultat des expertise psychiatrique. Mon frére a été admis schizophréne et donc pas responsabe de ses actes.
Il est parti habité loin car le juge avait interdi que l'on rentre en contact. Mais mes parents se sont toujours battus pour faire juger le responsable des viols de mon frére. Pour eux ce n'est que lui le responsable, et ils ont toujours fait semblant, ils ont toujours nié les viols que j'ai subis. Il m'ont manipulé pour que moi aussi je fasse semblant. Ces viols et le dénit de mes parents m'ont enfermé dans un univers noir. Je m'automutilais pour appeler au secours et pour me faire mal physiquement. Je ne sentait meme pas la douleur tant j'avais mal en moi.
Aujourd'hui, je vais sur mes 22 ans et j'ai analysé toutes ses situation et surtout les reactions de mes parents. Je leur ai envoyé une lettre de 10 pages leur exprimant tout mes ressentis. Car il n'ont jamais montré leur culpabilité. se sont toujours préocupé de mon frére et pas de moi.