"Quand j'avais 7 ans ils me vont tuer"... Inceste soeur/beau frère

Témoignage Publié le 17.11.2006
Ma sœur ainée me cherchait sans cesse des histoires depuis que j'étais devenue maman. Je faisais le dos rond, car ma mère âgée de 83 ans, me disait sans cesse qu'en tant que cadette je devais avoir plus de patience et laisser faire... laisser faire, justement c'est ce dont je ne veux plus !

D'inceste donc, il n'avait jamais été question d’en parler à la famille jusqu'à ce que mon propre fils me mette sur la piste de l'impensable. Un jour où ma sœur aînée demande à ma belle-mère de l’appeler quand ils auraient mon fils chez eux et que nous ses parents ne serions pas là… Pourquoi le voir à notre insu ? Pourquoi ne pas m'appeler et me dire qu'elle voulait le voir ?
Soudain, je me suis entendue lui ordonner intérieurement : «Non, pas mon petit…, pas touche ! Vous ne l’aurez pas», et sans tout comprendre à cette époque, je ne lui reparlerai plus. Ce choc, cette crainte pour mon flis a libéré ma mémoire...

A partir de cet évènement je me suis souvenu... Cela a été pour moi une horrible révélation.

Ma sœur ainée (17ans de + que moi) me prenait régulièrement chez elle.

Elle m’emmenait avec son compagnon à Bagnoles en forêt, ou à la plage ou dans les bois, mais il y avait d’abord une chose à régler : il fallait que j’accepte mon petit corps d’enfant de 7/8 ans.
Ils m’obligeaient donc à enlever tous mes habits et à me promener toute la journée en tenue d’Eve. Cela était très difficile pour moi à surmonter, d’autant que j’avais un père très très pudique, et mes parents ne m’avaient jamais obligée à faire une chose pareille.
Afin que je comprenne bien que cela était tout à fait naturel de se promener ainsi dans la nature, eux aussi retiraient tous leurs vêtements.
J’étais très choquée de voir le sexe du compagnon de ma sœur, car bien évidemment je n’avais jamais vu cela à la maison, ni en pension chez les bonnes sœurs.

Je me faisais donc violence, et essayais de me promener « naturellement » ainsi toute nue, étrange non ? Je ne voyais jamais aucun autre adulte imposer ce genre de chose, mais curieusement je n’en parlais ni à ma mère, ni à mon père, ni à mes frères et sœurs…

Lorsque nous étions ainsi, à Bagnoles en forêt, je me souviens que ma sœur m’obligeait dès mon arrivée sur le terrain, à me déshabiller dans la caravane… J’obtempérais la mort dans l’âme, et n’osais ressortir ainsi de la roulotte, c’est alors qu’ils se moquaient de moi, me disant : « de quoi peux-tu avoir si honte, tu n’as rien à montrer ? » et m’obligeaient à en sortir.
Oui j’avais très honte, et je ne savais pas expliquer pourquoi…

Puis après ces journées là et bien d’autres encore, nous arrivions chez eux, ma soeur partait faire sa tournée d’infirmière et son compagnon avait pour mission de me faire prendre mon bain, ou ma douche…

Il ouvrait les fenêtres pour aérer disait-il. Il enlevait sa chemise et son pantalon et je devais en faire autant. Avant de me laver, il m’allongeait sur le canapé rouge du salon, ou sur mon lit.

Le premier souvenir que j’ai est un jeu qu’il m’a proposé. Il me raconte qu'il a trouvé un nouveau jeu, et que ce jeu consiste tout simplement à faire des guili-guili sur le corps de l'autre, et celui qui rigole devra faire des bisous sur tout le corps de l'autre... Il commença les guili-guili. J'ai rigolé, et il me demanda d'exécuter le gage...
J'ai commencé à lui faire des bisous sur le front, puis le nez, les joues, et la bouche. Il me dit de faire comme lui, de rentrer ma langue dans sa bouche et de tourner... Ce jour là ma vie à basculé.

Un autre jour c’était ma sœur que je trouvais bizarre, elle et lui se baladaient tout le temps nus dans la maison et m’obligeaient tout le temps à en faire de même.
Ce jour là, elle me montrait une photo, (il faut dire que son compagnon avait pour passion la photo… aujourd’hui je me demande ce qu’il développait comme photo dans les placards de la ma chambre?) donc elle me montrait une photo, mais je n’arrivais pas à voir ce qu’elle représentait. Alors elle riait de moi et me disait « Alors, tu ne vois pas ce que c’est ? », non lui répondais-je. Je ne vois pas du tout ce que c’est !
Ben c’est ma foufoune, en photo… et là horreur… en effet je voyais tout à coup une foufoune pleine de poils, de très près, les lèvres, tout tout… je n’avais jamais vu ça c’était dégueulasse pour moi ! Et ils riaient tous les deux, je ne comprenais pas pourquoi j’avais été si nigaude.

Ce genre de faits et gestes se reproduisirent soit les week-ends, soit durant des vacances et même en déplacement chez la famille, même le jour et les jours suivants l’enterrement de mon père jusqu’à l’âge de mes 16/17 ans. Il se masturbait sur moi, chaque fois qu’il le pouvait, je faisais souvent semblant de dormir, j’avais très peur.
Pleurs, dégout, catin, amante... dégueulasse... je me sentais.

Puis un jour, déjà adulte, je me suis rappelé de cette fenêtre… pourquoi cette fenêtre m’obsède tant ? y a –t-il quelqu’un qui regarde par cette fenêtre ? J’ai trop peur d’avoir la réponse… la seule chose qui revient sans cesse et qui reste intacte depuis cette époque est ce sentiment de dégout profond.

J’ai appris il y à plus de 10 ans que ma sœur Isabelle (celle qui est née juste avant moi de 9 ans mon ainée), avait été subit elle aussi le même genre d'attouchements par cet homme.