Témoignage femme : Une vie foutu

Témoignage Publié le 22.03.2007
Je ne peux pas vous dire quand ça a commencé, d'aussi loin que je me souvienne ça a toujours été comme ça, la personne que je devais appelé papa n'était en fait qu' un malade, un fou.Je ne comprendrais jamais pourquoi il ma fait ça. Tout ce que je peux dire c'est qu'il m'a gâché mon enfance, mon adolescente, ma vie de femme ainsi que ma vie de maman. J'ai essayé de faire une thérapie pour arrivé à en parler mais au bout de 2 ans avec un rendez-vous par semaine toujours aucun mots. Rien à changé j'arrive à survolé le sujet mais jamais à mettre les choses au claire, à dire ce que mon géniteur m'avais fait. En fait, je pense que ce blocage vient en priorité du fait qu'il me menaçait et que tout ce qu'il a pu me dire pour éviter que je parle c'est produit. Quand j'avais environ 6-8 ans il m'a dit que si je parlais soit on prendrait pour une folle soit on me séparerais de ma mère, ma soeur et mon petit frère et que lui irait en prison et que du coup ma mère, ma soeur et mon frère m'en voudrait d'avoir brisé la famille, d'autant que ma mère ne travaillait pas et du coup ma mère serait à la rue et nous à l'orphelinat. Il m'a rabaché ça pendant des années. Mais lorsque j'avais 14 ans j'ai quand même essayé au collège de parler et l'infirmière m'a répondu que j'étais malade que je devrais me faire soigner que je devrais avoir honte de dire des choses pareilles sur mon père qui était un homme très bien sous tout rapportet que je m'héritais une sacré punition pour avoir raconter des choses aussi grave et fausse.Du coup j'ai fait une TS et évidemment je me suis raté ce que j'ai regretté jusqu'à ce que j'ai mes enfants. Même ma TS n'a inquièté personne. Plus tard j'ai essayé de voir avec une assistante sociale qui elle a été excellente elle m'a regardé et m'a dit : " Qu'est-ce que vous voulez que j'y fasse je ne peux strictement rien faire pour vous" donc je suis reparti avec mes petits problèmes et j'ai fait avec, c'est à dire que j'ai laissé faire mon géniteur, et j'ai attendu de pouvoir partir par mes propres moyens. En fait, j'avais trouvé un truc pour m'échapper, ça va vous paraitre surement débile mais je séparais mon corps de âme s'était un moyen pour qu'il ne salisse que mon corps et pas mon âme c'est bête mais c'est tout ce que j'ai trouvé. Aujourd'hui j'ai 33 ans et je me sens toujours aussi sale c'est dingue pourtant ça fait quand même 12 ans que c'est fini mais bon. Une fois aussi j'ai essayé d'en parler à ma grand mère maternelle et elle, la cerise sur le gâteau elle m'a carrément dit que j'étais une catin que si c'était arrivé c'est que je l'avais voulu donc que je n'avais pas à me plaindre, elle en a parlé à son fils qui évidemment dit que c'est moi qui le demandait. Inutile de dire que ça calme surtout quand on se croit déjà coupable. De ce jour je n'est jamais reparlé et je pense, peut être à tort que j'arriverai mieux à parler quand il sera mort ce que j'ai révé depuis que j'ai réalisé que ce qu'il faisait n'était pas normal.