Un choix

Témoignage Publié le 25.05.2011

Fotolia_10975165_XSBonsoir, ça fait longtemps que je viens sur ce site, sans pouvoir ou vouloir réagir face à tous ces témoignages, j'ai 32ans et j'ai subi l'inseste de mon oncle pendant 12ans. à l'age de 5 ans mes parent mon confié a mon oncle parce-que sa les arrangés parce-que je suis une erreur de parcour! donc mon gentil tonton ma "élevé" contre bien sur de largent de mes parents tous les mois, du jour ou je suis arrivée chez mon oncle et en 12 ans j'ai vu mes parents 2 fois!! pendant 12ans j'ai vécu seule avec mon oncle, il a commencé à me toucher à jouer comme il me disait, il me lavait matin et soir!! je devais toujours être propre étrange...

Ppendant 12ans je suis réstée seule avec lui, je ne voyais que lui (hors école) la seule personne qui voulait bien de moi, il me le disait souvent, que je lui était redevable car sans lui je n'aurai pas de foyer, pas à manger, pas de vêtements, pas grand chose en fait, et je sais que malgré tout je lui doit, il me lavait matin et soir et je devais moi aussi laver chaques centinmètres de son corp, quand je n'était pas sage il m'attaché nue dehors comme un chien je ne suis pas plus à ses yeux, ils m'a fait manger comme un chien, la première fois qu'il ma "violé" j'avais 7ans et la sa été le plus terrible il ma fait faire ce qu'il voulait quand il voulait et autant de temps qu'il voulait!! j'étais entièrement à lui. à l'age de 12 ans je lui ai demandé d'arrêter lueur d'éspoir ou de folie de ma part??

Je sais pas, il m'a dit que j'était libre de partir, mais ou?? j'avais 12ans et j'avais rien, donc il ma laissé le choix et je l'ai choisis lui!! c'est mon choix ma faute, j'en suis devenue presque consentante!! consentante de ses attoutchements de ses viols, de ses coups, de tout, de la merde que je suis à ses yeux. j'ai grandi comme sa, comme rien, une ombre à l'école chez mon oncle juste une ombre, moi je me sui entéré et puis un jour ver mes 17ans mon oncle ma dit qu'il devait me présenter quelqu'un, une femme, sa futur femme, de ce jour ou elle est arrivée, il ma plus touché, plus battue plus rien je suis réstée chez lui jusqu'à mes 22ans, j'ai été jalouse de cette femme, je lui en ai voulue pourtant on me foutait la paix, j'avais un minimum de liberté mais je n'en voiulait pas, je le voulait lui, mais à ses yeux il m'avait oublié. j'ai finis mes études j'ai trouvé un job et j'était encor chez eux, et un jour j'ai pris mon courage à deux mains et je suis partis sans un mot sans laisser d'adresse, sa fait aujourd'huis 10ans que je l'ai pas vu et pourtant parfois il me manque, je vis seule, car je supporte pas un homme qui me toutche, je me lave en permanance, j'ai peur du noir, des lieux confinés, des hommes, de moi de la vie je suis toujours cette ombre, j'ai mon chez moi mon boulo mais c'est tout je ne suis rien d'autre. comment fait-on pour s'en sortir??

Nous en parlons
I
isadu
Publié le 01.06.2011
Inscrit il y a 13 ans / Actif / Membre

Ecrire votre histoire est déjà un premier pas, il en faudra beaucoup d'autres pour aller vers un mieux être et une aide extérieur est indispensable, vous avez oser parler continuer mais surtout faites vous aider, cela demande du temps et des efforts car la prise de conscience est parfois dur, il faut surtout vous dire que c'est bien vous la victime et non la coupable, que ces agresseurs ne sont que des pervers manipulateurs et qu'ils s'arrangent pour que ce soit la victime qui culpabilise alors NON ! la VICTIME c'est VOUS ..
Courage et tendresse ...

I
invisibilissime
Publié le 30.05.2011
Inscrit il y a 14 ans / Nouveau / Membre

Bonjour, "une erreur de parcours" ! Ne pensez jamais jamais cela !
Imaginez que vous semiez au vent un tas de graines : où qu'elles aillent, portées par le vent, où qu'elles échoient, chacune ne peut être en soi une erreur ! Le parcours n'est pas de votre fait : vous n'êtes que le germe §
Le parcours malheureux lui, ne concerne que vos parents !
Votre vie à vous qui n'est pas une erreur, commence à ce que vous êtes uniquement à l'intérieur de vous-même : un joyau recouvert de malheurs, mais un joyau unique à remonter à la surface de votre vie unique !
Avant, ce que vos parents ont qualifié d'erreur de parcours, ce ne peut pas être vous !! mais seulement le processus qu'ils ont enclenché, eux, avant et après votre naissance, dans leur propre parcours de vie : sans doute étaient-ils si "incapables" de gérer que, se sentant coupables, ils se sont se déchargé du poids de leur sentiment de culpabilité en se répétant "cet enfant est une erreur de parcours" , MAIS c'est bien dans leur propre gestion de leur parcours à eux, et rien qu'à eux, qu'est l'erreur ! C'est inscrit en eux, rien qu'en eux, surtout pas en vous !
Votre père, votre mère, étaient sans doute non pas sans amour pour vous, mais absolument bien tristement lamentablement incapables de vous communiquer de l'amour (peut-être parce qu'eux-mêmes n'en ont pas reçu de véritable non plus )
Donc y-a-t-il peut-être un problème transgénérationnel puisque l'oncle lui-même est incapable d'aimer.
Donc, encore à votre âge, (et j'ai remarqué que c'est souvent à la trentaine que tout remonte douloureusement sans doute parce que l'esprit est plus mature pour tout comprendre) vous tentez de réagir enfin mieux face à l'enfant perdu en vous, sans amour reçu et à donner : et vous aviez déjà ressenti cette douleur lorsque votre oncle a ramené une femme.
Pourquoi parler de jalousie ? Vous avez réalisé que votre oncle s'intéressait apparemment vraiment à quelqu'un d'autre, ressemblant à une donation d'amour exclusive qui vous espériez depuis l'enfance !
Et vous avez eu le sentiment de connaître, face à cette femme, un deuxième rejet.
Mais en fait, vous avez imaginez que cet oncle, soudainement, avait été capable de vraiment aimer cette femme, et c'est peut-être là ce qui vous a fait peur : car pourquoi pas vous ? vous qui, pour recevoir de l'amour, ne saviez plus quelle attitude choisir : vous étiez dépendante de l'amour manquant.
Vous ne pouviez pas partir à 12ans, mais le choc inouï que cet oncle vous a fait ressentir : "tu pars si tu veux (=rien ne m'attache à toi)" ou "tu restes et tu te soumets" : comment pouvez-vous dire que vous avez choisi ! c'est énorme le chantage que vous avez subi et c'est la souffrance qui vous a cloué définitivement aux comportements acquis jusqu'à vos 12ans et qui se répète encore aujourd'hui :
Vous êtes partie physiquement à vos 22ans, en ressentant sans doute le dépit de ne pas attirer une attention d'amour, mais vous n'êtes toujours pas partie dans votre tête : vous êtes restée atrocement clouée au dilemme auquel il vous a acculé à vos douze ans.
Vous continuez les rites d'attaches (se laver etc...) vous restez sous sa coupe imaginaire : quittez cet homme pour toujours dans votre tête, et pour le faire, vraiment, démarrer une thérapie en allant faire un résumé de ces atrocités à un médecin de votre choix ou une association spécialisée auprès des victimes d'inceste : vous pouvez aussi téléphoner pour demander conseil.
Il ne faut pas rester seule avec tout ce passé.
Ma mère me disait depuis mon plus jeune âge que je n'aurais pas dû vivre, que j'étais cause de son mariage (j'ai été conçu avant son mariage), puis, j'ai été victime d'inceste paternel : après une longue thérapie, très douloureuse parfois, mais courageuse, j'ai fini par accepter que je n'avais pas été vraiment aimée de ma mère et de mon père, qu'ils étaient eux dans des incapacités de parcours, etc...
Aujourd'hui je donne l'amour que je n'ai jamais reçu (ou je donne celui que j'ai toujours accepter de recevoir de Dieu, étant malgré tout depuis l'enfance, très croyante).
Pour se sortir du tunnel, il faut lutter contre la peur du noir, et marcher à tâtons d'abord, puis enfin vers la lueur, puis vers la lumière.
Ce que je trouve vraiment extraordinaire dans votre témoignage, et je dis vraiment ce que je ressens en vous lisant, c'est ce sursaut de courage que vous aviez eu à 12ans : félicitations, cela prouve ce joyau en vous, et c'est une belle promesse de ce que vous pouvez devenir : reprenez au moment du sursaut à 12 ans : cette fois, vous êtes vraiment libre ! et un jour vous serez encore plus libre d'oser découvrir le véritable amour ! Ne cherchez pas à brûler les étapes, mais avancez toujours vers la lueur !
Bonne chance !