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Patrick.L
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Mathilde a trente ans, un mari qui l'aime et la soutient, des enfants, un bon métier... elle aurait "tout pour être heureuse" mais voilà ça ne va pas. Elle se contrôle à l'excès, se fait vomir lors les repas de famille pour ne pas grossir, se gratte jusqu'au sang puis prend des douches brûlantes ... pourquoi ces rituels d'autopunition ? ce mal-être envahissant ?
En travaillant avec une psy elle prend conscience des choses progressivement... Mathilde a été violée par son père. Elle l'a dit très tôt à sa mère qui ne l'a pas soutenue, se montrant même jalouse de sa fille. A 13 ans elle trouve enfin le courage de dire non à son père, qui sombre dans l'alcoolisme et mourra quelques années plus tard.
Comment faire la paix avec un passé aussi douloureux ? Comment faire son deuil d'une mère toxique et complice de l'inceste et couper les ponts avec elle, après avoir compris qu'il était définitivement impossible de lui faire entendre sa souffrance, et d'obtenir d'elle une demande de pardon ?
Mathilde nous raconte son chemin de guérison, jour après jour. Un chemin qui n'est pas de tout repos, c'est le moins qu'on puisse dire ! Mais avec l'accompagnement de sa psy, la présence fidèle de son mari, la patience de ses enfants (les enfants comprennent toujours beaucoup plus qu'on ne le pense, et malheureusement ils se sentent souvent obligés de porter les souffrances de leurs parents: c'est pourquoi prendre soin de soi-même quand on est parent n'est pas un luxe mais une nécessité. C'est une note personnelle que j'ajoute et non une réflexion du livre). Au bout du chemin ? La dignité retrouvée, l'apaisement. Un bonheur lucide qui se base sur la vérité des choses et non sur des illusions.
Il y a bon nombre de témoignages sur le viol et l'inceste; il y en a moins qui détaillent ce qui se passe après, et le chemin pour essayer de "s'en sortir", et c'est ce qui fait la valeur de celui-ci. On n'oublie pas l'inceste, on ne l'efface pas, mais on peut apprendre à vivre avec. Bonne nouvelle !
En travaillant avec une psy elle prend conscience des choses progressivement... Mathilde a été violée par son père. Elle l'a dit très tôt à sa mère qui ne l'a pas soutenue, se montrant même jalouse de sa fille. A 13 ans elle trouve enfin le courage de dire non à son père, qui sombre dans l'alcoolisme et mourra quelques années plus tard.
Comment faire la paix avec un passé aussi douloureux ? Comment faire son deuil d'une mère toxique et complice de l'inceste et couper les ponts avec elle, après avoir compris qu'il était définitivement impossible de lui faire entendre sa souffrance, et d'obtenir d'elle une demande de pardon ?
Mathilde nous raconte son chemin de guérison, jour après jour. Un chemin qui n'est pas de tout repos, c'est le moins qu'on puisse dire ! Mais avec l'accompagnement de sa psy, la présence fidèle de son mari, la patience de ses enfants (les enfants comprennent toujours beaucoup plus qu'on ne le pense, et malheureusement ils se sentent souvent obligés de porter les souffrances de leurs parents: c'est pourquoi prendre soin de soi-même quand on est parent n'est pas un luxe mais une nécessité. C'est une note personnelle que j'ajoute et non une réflexion du livre). Au bout du chemin ? La dignité retrouvée, l'apaisement. Un bonheur lucide qui se base sur la vérité des choses et non sur des illusions.
Il y a bon nombre de témoignages sur le viol et l'inceste; il y en a moins qui détaillent ce qui se passe après, et le chemin pour essayer de "s'en sortir", et c'est ce qui fait la valeur de celui-ci. On n'oublie pas l'inceste, on ne l'efface pas, mais on peut apprendre à vivre avec. Bonne nouvelle !