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sable12
Inscrit il y a 7 ans / Nouveau / Membre
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Bonjour,
J'ai été victime des abus répétés de mon père pendant de longues années.
Il y a eu jugement et lourde condamnation, j'ai beaucoup de soutien et je m'en sors heureusement plutôt bien malgré la gravité des faits. Mais... on ne maîtrise pas tout...
J'ai un petit garçon qui a maintenant 6 ans, et je m'interroge sur ce que je peux/pourrai lui dire, et quand. L'inceste n'est pas un tabou pour moi, lui parler sans m'effondrer me semble envisageable. Pour autant, cela ne signifie pas qu'il peut tout entendre !
Comment gérer les non-dits, les choses qu'il intègre malgré lui, malgré moi, malgré nous tous, ses proches, qui sommes au courant de cette situation ? Comment savoir à quel moment le secret ne doit plus en être un ?
Par exemple, dans nos mots, nos vies, notre fils reconstitue probablement un arbre généalogique dans lequel il manque un de ses grand-pères, celui dont on ne parle pas, parce qu'on n'a pas de bien à en dire, parce que quelque part, il ne fait plus partie de la famille depuis bien longtemps. Il l'a bien intégré, puisqu'il n'en parle pas non plus, et ne pose pas de questions.
Je ne souhaite pas que cela soit un secret de famille, comme ceux qui créent des souffrances dont les héritiers ne comprennent pas le sens. J'ai la force de lui parler, et pour les mots, je ferai comme je peux, je prends déjà conseil. Je me sens dans mon rôle, à la fois de maman, et de "survivante".
Certains me disent que cela ne peut certainement pas lui faire du bien de savoir ce que sa mère a enduré. Je pense au contraire que puisque ce passé ne s'effacera plus, il ne faut pas le nier, et j'ai une force à lui transmettre, des tabous à combattre.
Quel sont vos avis svp... ?
Merci,
Sable12
J'ai été victime des abus répétés de mon père pendant de longues années.
Il y a eu jugement et lourde condamnation, j'ai beaucoup de soutien et je m'en sors heureusement plutôt bien malgré la gravité des faits. Mais... on ne maîtrise pas tout...
J'ai un petit garçon qui a maintenant 6 ans, et je m'interroge sur ce que je peux/pourrai lui dire, et quand. L'inceste n'est pas un tabou pour moi, lui parler sans m'effondrer me semble envisageable. Pour autant, cela ne signifie pas qu'il peut tout entendre !
Comment gérer les non-dits, les choses qu'il intègre malgré lui, malgré moi, malgré nous tous, ses proches, qui sommes au courant de cette situation ? Comment savoir à quel moment le secret ne doit plus en être un ?
Par exemple, dans nos mots, nos vies, notre fils reconstitue probablement un arbre généalogique dans lequel il manque un de ses grand-pères, celui dont on ne parle pas, parce qu'on n'a pas de bien à en dire, parce que quelque part, il ne fait plus partie de la famille depuis bien longtemps. Il l'a bien intégré, puisqu'il n'en parle pas non plus, et ne pose pas de questions.
Je ne souhaite pas que cela soit un secret de famille, comme ceux qui créent des souffrances dont les héritiers ne comprennent pas le sens. J'ai la force de lui parler, et pour les mots, je ferai comme je peux, je prends déjà conseil. Je me sens dans mon rôle, à la fois de maman, et de "survivante".
Certains me disent que cela ne peut certainement pas lui faire du bien de savoir ce que sa mère a enduré. Je pense au contraire que puisque ce passé ne s'effacera plus, il ne faut pas le nier, et j'ai une force à lui transmettre, des tabous à combattre.
Quel sont vos avis svp... ?
Merci,
Sable12