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marieb974
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J'ai écrit "L'enfant et le prédateur" avec l'aide d'une réécriveuse. Sans elle, je n'aurais pas pu. D'ailleurs, je parle de moi à la 3è pers. Elle, c'est Léa, enfant non désirée, carencée affectivement, élevée par des femmes qui ne s'aiment pas : une grand-mère froide; une mère mélancolique, centrée sur elle-même; une tante hystérique; une autre nympho-alcoolique (la seule qui lui prodigue un brin d'affection dans ses rares moments de lucidité.
Léa voit le jour dans un petit village de La Réunion en 1949, éclairée à la bougie, aux croyances superstitieuses. Sa mère la croit possédée du démon, dès le berceau. Le danger ne vient pas des amants de sa tante, mais d'un infirmier, ami de la famille qui soigne ses verrues sur fond de sorcellerie. Pendant une semaine, il la viole avec ses doigts.
Léa a tout oublié, sauf ce corps qui crie ses maux, sans que personne ne comprenne. Son petit ami la viole à 18 ans. C'est "normal". A 30 ans, commence l'errance thérapeutique, suite au retour du trauma. 2 médecins la violent "c'est normal". D'autres viols suivront. Léa la dissociée est attirée par des hommes violents qui la maltraitent.
Seul salut: l'hyper intellectualisation, les études de psycho. Léa consacre sa vie à venir en aide aux enfants en souffrance. Puis, elle arrête tout, se replie sur elle-même, loin des hommes, de la société, avec pour seule compagne: Amanda (une petite chatte martyrisée recueillie à La SPA).
[attachment=1776]EP_Couv(3).jpg[/attachment]
On peut dire que l'écriture lui permet de survivre.
Léa voit le jour dans un petit village de La Réunion en 1949, éclairée à la bougie, aux croyances superstitieuses. Sa mère la croit possédée du démon, dès le berceau. Le danger ne vient pas des amants de sa tante, mais d'un infirmier, ami de la famille qui soigne ses verrues sur fond de sorcellerie. Pendant une semaine, il la viole avec ses doigts.
Léa a tout oublié, sauf ce corps qui crie ses maux, sans que personne ne comprenne. Son petit ami la viole à 18 ans. C'est "normal". A 30 ans, commence l'errance thérapeutique, suite au retour du trauma. 2 médecins la violent "c'est normal". D'autres viols suivront. Léa la dissociée est attirée par des hommes violents qui la maltraitent.
Seul salut: l'hyper intellectualisation, les études de psycho. Léa consacre sa vie à venir en aide aux enfants en souffrance. Puis, elle arrête tout, se replie sur elle-même, loin des hommes, de la société, avec pour seule compagne: Amanda (une petite chatte martyrisée recueillie à La SPA).
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On peut dire que l'écriture lui permet de survivre.