C
Carolineangell
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A ma mémoire,
Ma mémoire s’amuse…
Elle attend bien sagement que je m’endorme
Et sans crier gare,
M’envoie un homme qui me poignarde le ventre.
La douleur me réveille brutalement
Et me fait me serrer contre mon homme.
Ma mémoire est joueuse…
Elle attend bien sagement que je m’apaise,
Avant de m’offrir comme compagnie,
Des vampires qui veulent me saigner.
Passées quelques nuits de répit,
Elle m’offre comme joli rêve,
Une force qui m’appuie face contre terre
Et me fait boire la tasse,
Histoire, cette fois-ci de me noyer.
Ma mémoire me fait défaut
Mais elle me laisse assez de souvenirs
Les soirs où je suis seule,
Pour scruter à la lampe tous les moindres recoins de ma maison
Afin d’être sûre que personne n’attend son heure,
tapi dans l’ombre.
Ma mémoire me joue des tours,
En me laissant des traces,
Juste assez pour que j’ai l’œil vissé au rétroviseur,
De peur qu’on me suive
Et qu’on repère le lieu où je demeure.
Ma mémoire est une passoire,
Qui laisse couler la peur
De laisser mes enfants seuls
Ma mémoire est une petite cachotière
Mais pas suffisamment,
Pour dénouer mes tripes serrées.
Petite mémoire,
Quand cesseras-tu de jouer ?
« Mais quand il sera l’heure,
D’ouvrir ta boîte à horreur,
Mon enfant »…
Ma mémoire s’amuse…
Elle attend bien sagement que je m’endorme
Et sans crier gare,
M’envoie un homme qui me poignarde le ventre.
La douleur me réveille brutalement
Et me fait me serrer contre mon homme.
Ma mémoire est joueuse…
Elle attend bien sagement que je m’apaise,
Avant de m’offrir comme compagnie,
Des vampires qui veulent me saigner.
Passées quelques nuits de répit,
Elle m’offre comme joli rêve,
Une force qui m’appuie face contre terre
Et me fait boire la tasse,
Histoire, cette fois-ci de me noyer.
Ma mémoire me fait défaut
Mais elle me laisse assez de souvenirs
Les soirs où je suis seule,
Pour scruter à la lampe tous les moindres recoins de ma maison
Afin d’être sûre que personne n’attend son heure,
tapi dans l’ombre.
Ma mémoire me joue des tours,
En me laissant des traces,
Juste assez pour que j’ai l’œil vissé au rétroviseur,
De peur qu’on me suive
Et qu’on repère le lieu où je demeure.
Ma mémoire est une passoire,
Qui laisse couler la peur
De laisser mes enfants seuls
Ma mémoire est une petite cachotière
Mais pas suffisamment,
Pour dénouer mes tripes serrées.
Petite mémoire,
Quand cesseras-tu de jouer ?
« Mais quand il sera l’heure,
D’ouvrir ta boîte à horreur,
Mon enfant »…