Suviv'Art, les victimes se mettent à l'oeuvre (du 20 au 28 novembre 2014)
Le 20 novembre 2014, 25e anniversaire de la Convention Internationale des Droits de l'Enfant, Face à l'inceste organise, à 19 heures, au théâtre Rutebeuf, 16/18 allées Léon Gambetta - 92110 - Clichy la Garenne - Tél : 01 47 15 98 50/51, le vernissage de la première expo vente d'oeuvres d'art réalisées par des survivants de l'inceste et leurs proches. Un festival de créations sera proposé à la vente sur place et sur internet au profit de l'association : peintures, sculptures, poèmes, patchworks, photographies, collages, figurines, cahiers de voyage...
Salon Cesaria Evora : Entrée libre dans la limite des places disponibles & sur réservation. Vernissage jeudi 20 novembre à 19h.
Retrouvez toutes les oeuvres à la vente sur le site d'aivi.org
Deuxième temps fort : Outreau, l'autre vérité revient en salle
Le vernissage sera suivi de la projection du film "Outreau, l'autre vérité" réalisé par Serge Garde et produit par Bernard de la Villardière. Ces derniers animeront ensuite le débat avec la salle.
C'est le documentaire qui redonne la parole aux victimes d'Outreau : les douze enfants reconnus victimes par la justice. C'est le documentaire que toutes les télévisions ont refusé de le diffuser. Il sera diffusé dans quelques rares salles le cinéma à sa sortie ... Le documentaire remet en question la "vérité" établie sur l'affaire pédocriminelle d'Outreau. Un film apparemment très dérangeant... qualifié de "révisionniste" par la presse judiciaire parisienne.
Face à l'inceste a souhaité diffuser ce film en ce 25e anniversaire de la Convention Internationale des Droits de l'Enfant car cette affaire a étouffé une fois de plus la parole si fragile des petites victimes maltraitées par le système judiciaire.
Synopsis :
"Nous avons tous été sur-informés pendant l’affaire dite d’Outreau. Elle a traumatisé les consciences et déstabilisé l’institution judiciaire. Jamais une affaire retentissante n’avait aussi peu divisé l’opinion publique. Comme si l’esprit critique avait été anesthésié. Pourquoi ?
Dix ans après, il est temps de s’interroger, de façon dépassionnée, sur ce phénomène qui nous a submergés.
Outreau, un symbole de l’erreur judiciaire ? Que treize des dix-sept accusés aient été acquittés après un ou deux procès, n’est-ce pas le fonctionnement normal de la justice ? Le véritable problème n’est-il pas celui de la détention provisoire ? Outreau, un fiasco judiciaire ? Oui, mais ce n’est pas celui qui a été dit.
C’est à ce décryptage qu’« Outreau, l’autre vérité » vous invite. Un film qui ne laisse aucune place à la fiction. Un film qui repose exclusivement sur des documents et sur de nombreux témoignages, tous inédits."
Pour recevoir toutes les infos sur cet évènement, inscrivez-vous à notre Newsletter