A toi cet homme qui n'a jamais mérité d'être nommer autrement, tel que "père" ou "papa", beaucoup trop affectueux. A toi "L'autre. Parfopis, la vie nous inflige des choix. On entend toujours dire que l'on a toujours le choix? Quel choix? Moi, je ne l'ai pas eu, je n'ai pas choisi d'être celle que je suis aujourd'hui. Toute ma vie, je n'ai fais qu'un seul choix, celui de me taire, pour ne pas faire souffrir ceux que j'aime. Toute ma vie, en fait, je n'ai fais que te proteger de ceux que tu aimes...
Je te dois tant de choses : cet être si fragile que je suis, ces envies de me faire souffrir en me faisant du mal, cette envie de tout simplement mourir, ce dégout des hommes, ces douleurs, ce mal-être. Je te dois toutes ces années d'errance, plongée dans l'alcool, je te dois ces ce,taines de cicatrices. J'ai tellement de silence en moi, je ne peux les exprimer. J'aimerai que tout cela cesse. Me soulager de ce terrible fardeau qui est enfoui au fond de moi, qui me ronge de l'intérieur.
L'automutilation, les scarifications, seules solutions que j'ai trouvé pour faire sortir ma souffrance, mes peines...Ces coupures, ces brulûres, elles sont à moi, elles m'appartiennent. J'aimerai pouvoir parler, hurler, mêmejuste pleurer, mais plus rien ne sort...Je suis complètement perdue, mes émotions , mes sentiments ont disparus.
Enfoui au fond de moi, j'ai ce mal, j'ai le Mal...Tu as volé mon enfance...cette enfance qui aurait du me permettre d'être une adulte simple, et normale, comme les autres. Je n'ai plus d'identité.. A tes yeux, je n'étais qu'une proie sans défenses, tu m'as fais voir l'amour dans sa médiocrité. Toutes ces nuits à m'empécher de dormir, car il était cetain que tu serais là, pour me hanter. Malgré mon lourd traitement pour dormir, mon esprit résiste, et mon corp n'en peu plus, je suis épuisée.
Toi "ce Monstre" qui accapare mes cauchemars. j'étais ton objet sexuel, ton jouet...Tu étais celui en qui j'avais confiance, tu étais celui qui devais me protéger. Toutes ces phrases que tu me rabachais sans cesse: "Ne dis rien à Maman" "Tu ne veux pas que j'aille en prison" "tu ne vas pas privé tes frères de leur père" "tu nes à moi, tu m'appartiens, ton corp m'appartient..." "Arrête de pleurer, je ne supporte pas ça, tu le sais bien" "si tu continues vas t' en prendre une...( comme si ça me changer du quotidien).
J'étais terrifiée, je le suis encore aujourd'hui. Tout le monde est heureus sauf moi. Je passe inaperçue aux yeux de tous. Tout ça pour les protéger...Mes frères t' idéalisent, ma maman te considère encore comme l'unique homme de sa vie. Qui suis-je pour détruire tout ça? Ca plasir que tu prenais lorsque tu me donnais des ordres... toute cette viloence pour me faire taire...J'étais "ta Chose".
En ce moment, depuis mon sevrage de à des années d'alcoolisations, des souvenirs violents me reviennent et je me rends compte que tout étais plus grave que mes ouvenirs d'enfance. Cela à commencé vers huit ans, par des attouchements. Tu t'es rapproché de moi, lorsque j'ai perdue pas soeur jumelle. Tu m'as appris à te toucher, à te donner du plaisr. Tu faisais de même avec mon corp. J'étais prise au piège. C'est à ce moment là que j'aurai du en parler. J'avais honte, je me sentais coupable.
Deux ou trois ans aprés, ça à évoluer, lorsque tu es entré en moi. J'avais mal, une souffrance indescriptible...Aprés tout est devenu une habitude, je m'en fichais, je ne pleurais plus. Je te laissais faire tout ce que tu voulais, souvent pour éviter les coups violents que tu m'infligais. De toute façoàn que savis que j'allais y passer. C'étais répugnant. L'envie de vomir à chaque fois.
Souvent, j'ai voulu mourir pour que tout cela cesse, ce que tu as fais, lorsque j'ai fais une tentative de suicide à treize ans. Tous ces souvenirs, t'en souviens-tu?
A huit ans, comme je le disais, c'était des attouchements. Je me souviens d'une fois, où tu m'as forcé à te "branler", pendant que tu lisais des livres pornographiques, que tu m'obligais parfois à lire... tu me criais dessus parceque je te faisais mal, que je n'allais pas assez vite, que je ne serrais pas suffisament, que j'étais une bonne à rien...Je suppose qu'au fil des années, j'étais devenue une experte... Avais-je le choix ?
Une fois nous sommes allez dans la forêt de la Braconne, àcoté de chez nous, comme on le faisais souvent. Tu as sorti quelque chose du coffre de la voiture. Tu m'as expliqué que c'était une chose à gonfler. Tu m'as ordonnée de le faire. J'ai soufflé dedans de toutes mes forces, de peur de m'en prendre une. Que ne fut pas ma stupeur lorsque j'ai réalisé que cette chose se transformait en femme...Une poupée gonflable. C'était térrifaint, c'était la première fois que j'en voyais une, à vrai dire je ne savais même pas à quoi ça servait (j'avais 10 ou 11 ans), mais c'étais sans complter sur toi. IL fallait que je te regarde la "pénétrer" par tout ces orifices. Ca m'a traumatisé. Pafois je devais même le tenir. Quel dégout? Aujourd'hui encore je ne comprends pas...
Une autre fois, tu étais agacé parceque je passais ma nuit à toussée (suite à un pneumonie). Tot le monde dormait à la maison. Tu es rentré dans ma chambre, tu m'as fais boir du cognac, en espèrant que ma toux se calme, ce qui n'a pas vraiment fonctionner...Cette nuit là tu as voulu joué au docteur, tu m'as dis que tu avais un remère miracle. Un des pires moments de ma vie. Tu as mis ton sexe dans ma bouche et tu m'a paaris à faire une fellation.Je pleurais, je suffoquais, tu t'en foutais, tu as éjaculé dans ma bouche, dans moi, au plus profond de mon être. Je n'oublierai jamais ce goût âpre et "dégueulasse"...
Des souvenirs, j'en ai tellement qui me hantent. Tu m'as appris ce qu'étais une fellation, la masturbation, le sodomisation...bien avant que j'ai l'âge dans connaître les termes...
J'ai de la haine, de la souffrance, de la douleur en moi. Toutes ma vie je n'ai été qu'un objet sexuel au prés de le gent masculine, une chose, cette Chose, j'étais devenue cette époupée gonflable", qui m'avais tant effrayait étant petite.
Plus de ressentiments, plus de pleurs, plus de sourires. Je suis morte...plus rien de bon en moi, du vide Comme cette "poupée", que j'avais rempli avec mon air, mon oxigène, ma vie..
Les cauchemars toutes les nuits, même vingt ans aprés, ils me perturbent même mes journée. Tout est de venu difficile et impossible, plus la force de me battre. contre quoi d'ailleurs?des moulins à vent?
Je n'avance pas, toujours la tête à penser à ça, je n'arrive pas à me concentrer. Je n'ai plus confiance en moi, je n'éprouve aucuns plaisirs à la vie. Je suis Rien, une groose Merde, un poid pour la société...Inutile...Qu'une seule idéeen tête.. Mourir.. Tu as fais ce sue tu voulais de mon corp pendant cinq années, alors je pense être légitime de faire enfin ce je veux de ce corp si sale, si répugnant.
Comment m'en sortir? La vie est vraiment injuste, car toi 'L'autre", tu as refais ta vie et tu es heureux... Tu as gagné, mais toi comme moi, on savait d'avance que le match était truquè et je n'avais aucunes chances.