Mes enfants ont subi des attouchements de la part de leur grand-père paternel entre 2018 et 2022. Chronologie rapide des faits :
- Octobre 2018 je quitte le père des enfants (en réalité je fuis, il devient violent)
- Aout 2019 la résidence des enfants est fixée chez moi. Le père fait appel
- Mai 2020 la Cours d’Appel ordonne une enquête sociale
- Juin 2020 mon fils de 4 ans parle de jeux suspicieux avec son grand-père, j’en parle au père qui dément
- Octobre 2020 je parle de ses suspicions d’attouchements à l’enquêteur en charge de l’enquête sociale qui ne fait rien… et rend son rapport sans investigation, bourré de mensonges déclarés par le père à charge contre moi
- Mai 2021 la résidence des enfants est fixée chez le père, l’ordonnance établit que je suis la dernière des paumées
- Novembre 2021 les enfants insistent auprès de moi pour que j’aille voir la police car ils ne supportent plus leur grand-père. Je fais un signalement directement après du procureur
- Février 2022 les enfants sont entendus selon la procédure mélanie et dénoncent des faits d’attouchements que je ne connaissais pas. Je décide de ne pas remettre mes enfants en danger et les garde avec moi le temps de l’enquête
- Avril 2022 mon fils ainé est pris en charge par les urgences psy pour ses envies suicidaires.
- Juillet 2022 mon fils ainé est entendu par le JAF. Quelques jours après, ma plainte est classée sans suite, mais je ne l’apprendrais qu’en novembre 2022, donc plus de recours possible.
- Aout 2022 une information préoccupante pour mes enfants entraine une enquête administrative. Cette dernière conclura que les enfants sont en danger chez le père et qu’ils sont mieux chez moi
- Septembre 2022 je redépose plainte avec constitution de partie civile… rien ne bouge.
- Octobre 2022 le JAF ordonne que je rende les enfants au père sans prendre en considération le danger pour mes enfants et ordonne une astreinte de 50€/jour et par enfant. Les enfants ne veulent pas retourner chez leur père, qui est dans le déni le plus total, car ils ne veulent plus être en contact avec leur agresseur. Mon fils ainé ne peut pas envisager de retourner chez son père sans évoquer la mort certaine qui l’y attend. Aucune aide de la part des pédopsychiatres urgentistes qu’il a pu rencontrer. Mon fils ainé a écrit avec l’aide de ma mère, au juge des enfants de mon département qui, après avoir demandé des informations complémentaires auprès des services sociaux, ne veut pas se saisir pour un problème de compétence territoriale (je ne vis pas dans le même département que le père où sont censés vivre les enfants).
Nous relançons aujourd’hui la démarche après du JE du département du père. Tous les professionnels de terrain s’accordent pour dire que mes enfants ne doivent pas retourner chez leur père sans mesure de protection et aucun juge ne veut se saisir de cette affaire. Je suis donc contrainte d’être hors la loi et d’encourir une peine pénale. La situation est insoutenable. Je suis évidemment décrite comme une mère folle, aliénant mes enfants pour me venger du père. Cette diffamation me poursuit alors que je ne cherche qu’à protéger mes enfants. Combien de pédophiles ont été sauvés par ce cliché ? Je suis à bout de force, je n’ai plus d’idée et j’ai besoin de tout le soutien que je puisse trouver. Merci pour ce que vous pourrez faire.