Je veux que ma fille
et moi soyons entendues et reconnues par la justice pour se reconstruire après l'enfer
Bonjour, je rentre en contact avec vous, car j'ai besoin d'aide et la seule solution que je vois actuellement qui pourrait m'aider est de me faire aider par des organismes à impact médiatique.
J'ai vécu 17 ans avec une personne notable, un des plus grands commerçants de la ville où je suis, très reconnu et apprécié car un super mec en public (comme d'habitude).
Je me suis sauvée en mars 2018 car je ne supportais plus d'être rabaissée, humiliée, subir les colères violentes à mon égard et à l'égard de mes filles qui ont aussi subit ces violences ( ma fille de 15 ans a été battu 4 fois par son père et mon autre fille aussi) mais c'était surtout des violences psychologiques. J'ai longtemps été dans le déni.
Quand il avait bu, on avait peur pour nos vies. Bref, je suis partie me disant qu'il était toujours stressé mais que je n'étais pas victime de violences conjugales et pourtant j'ai réussi à mettre des mots dessus grâce à une association de femmes qui m'a aidé à prendre du recul. J'étais paralysée et dans le déni quand il hurlait et me parlait comme à un chien. Je sentais que je partais à la dérive (sommeil, moral...) C'est pourquoi je suis partie, car j'avais confiance en moi avant et je tentais de m'affirmer depuis des années face à l'agression. Mais plus je prenais ma place, moins il acceptait, plus il était horrible. Il ne supporte pas qu'on ait un point de vue différent car c'est lui qui décide.
Après être partie, Je n'aurais jamais pensé mettre ma fille en danger car elle a subit des attouchements de la part de son père plusieurs fois et crescendo depuis mon départ et heureusement elle m'en a parlé une fois et j'ai réussit après des mois d'hésitation à porter plainte. Les conséquences : On a été rejeté par toute la famille (ma fille et moi) et des amis. toutes les preuves montrent dans le dossier que ma fille a dit la vérité et il y a des témoignages de ses amies à qui elle s'est confiée. L'expertise psychiatrique montre que ma fille dit la vérité et est saine et que son père est un narcissique, a de l'emprise sur les gens, un menteur etc...
Et figurez vous que nous sommes pas reconnues malgré tout cela, il a été relaxé par le juge. Toute cette souffrance , cette peur pour rien.
De plus, je suis partie depuis un an et on devait voir enfin un juge pour devoir de secours, etc, qui était prévu le 10/01 et bien il a réussit à reporter et seulement le 16/05. Quelle injustice. Je me retrouve avec ma fille à 100%. Je dois payer les frais d'avocat pour les attouchements sur ma fille. J'ai des frais de charge et je suis indépendante, j'ai réussi à augmenter mes salaires mais c'est difficile, et surtout personne ne nous aide. Ma fille n'a pas été reconnue en tant que victime, moi n'en parlons même pas. Je dois tout financer : les psychologues, les charges, etc. Je n'arrive pas à voir un juge pour recevoir une pension car il ne nous donne rien. Il a baissé ses salaires de moitié, il est très riche mais il met tout en place pour prouver le contraire car veut nous laisser dans une situation délicate. Il a le bras très long, il est très connu et fait partie d'une grande organisation secrète qui exerce un pouvoir souterrain.
Je trouve des stratégies de développement personnel pour ne pas flancher Cependant, je me sens attaquée de partout avec un sentiment d'injustice pour moi et ma fille. Voilà pourquoi je veux parler plus haut, trouver des personnes qui défendent cette cause de femmes et enfants victimes d'agressions sexuelles, finanancière et psychologiques. Je veux témoigner pour aider d'autres femmes, je veux utiliser ce que j'ai subit comme une force pour aider d'autres victimes.
Mais tant que je ne suis pas sortie de cet enfer, je ne suis pas encore légitime. Alors en attendant, mon seul espoir c'est que des journalistes ou personnes médiatiques parlent de ces histoires de violence invisible et si destructrice. J'ai tellement l'intention de me battre contre des moulins à vents que parfois je veux tout laisser, baisser les bras, ne plus subir cette injustice, ces mensonges qu'il raconte pour que je passe pour la méchante. Je dois tenir pour mes filles. Je lance cette bouteille à la mer qui j'espère aura un retour.
Kate (46 ans)