Témoignage femme: Ce gars, il m'a tuer

Y'avais ce voisin qui m'aimait bien, j'etait petite et inofensif. Je l'aimait bien, il était calin.
Mais moi j'étais trop naive.
Je ne l'ai pas vu arriver dans son petit jeu, vous me direz j'étais qu'une gamine, je savais pas que ça existait, les "messieurs" qui font l'amour aux petites filles de neuf ans!
On m'en avait jamais parler. Et moi j'ai payer parceque j'éyais pas informer, parceque j'étais trop petite, trop insouciente. Maman m'a traiter de folle quant enfin j'en ais parler, quant à mon sois disant père, il c'est pas gêner pour continuer "le travail commencer"... J'étais si jeune, si belle, si fragile. Les gens m'aimaient bien, j'étais heureuse, j'étais une enfant rêveuse.
Je l'aimait bien ce voisin, il avait la vingtaine, c'était comme un grand frère, j'allais souvent chez lui m'amuser aux jeux videos, parler de l'ecole et de mes amoureux. La petite fille normal quoi.

Je lui faisait confiance, c'était un adulte, mais il avait des cotés qui me ressemblait. Puis un jour il m'a trahit, il m'a meurtri, il m'a tuer.
Il à passer ses mains sur moi, il m'a fait ce que jamais je n'aurais imaginer. Je savais même pas que ça existait! J'ai pas bouger, j'étais pétrifier.
Je suis rentré, je me suis laver, mais impossible d'être propre, la saleté de ce ssalaud était en moi, dans ma chair, partout en moi.

En quelques minutes il avait détruit ma vie a jamais. Je voulais oublier, mais ce sadic me le rapelait sans arrêt. Il évoquait des souvenirs, je l'évitais, mais c'était mon voisin de palier, ont se voyaient tout les jours.

J'avais honte de moi, je me souviens que d'un coup mon mental avait changer. Je n'était plus petite, d'un coup j'avais grandis.
Je me souviens que je me mettais en boule, je me recroquevillais dans mon lit, je me souviens qaue je pleurais en cachette dès que je le voyais, dès qu'un homme me touchais.

Je ne pouvais pas parler, je me sentais coupable, et j'avais telement honte, telement.
J'ai garder tout ça en moi, très longtemps.
Maman ne voyais rien, pourtant je criais au secours.
Vous trouvez ça normal une gamine de dix ans qui menaçe de ce suicider? Quant j'ai dis que je voulais mourir, elle à rigoler. J'en ais encore froid dans le dos, moi sa fille, j'avais dix ans, je lui dis que je veus crever. Et elle; elle se met à rigoler.

Jamais je n'oublirais le mal que sa m'a fait, le mal que sa me fait. Je m'étais isoler, je n'avais plus d'amis, je fuguais sans arrêt, mais personnes n'a rien remarquer, c'était "l'entrée dans l'adolescence!". Tu parles! L'adolescence j'y étais déja en plein dedans depuis longtemps a cause de ce salaud, et c'est pas à cause d'elle que je voulais crever!
Première tentative de suicide, on me dit que c'est pour me rendre intéressante. Seconde tentative; c'est parceque je suis folle; troisième tentative, c'est sois disant du chantage affective! Voyez cela! Mes parents m'aiment vraiment énormément!

Surtout mon père, lui qui à bien su dire qu'il m'aimait, et qui m'a enfoncer la tête sous l'eau en me violant aussi.

Je fais parfois peur quant je raconte ma vie, je comprend, c'est normal. Même moi, j'ai peur de moi, je sais que je peus me faire du mal, je m'en ferais pas, je ne veus pas les laisser gagné.
Ils seraient trop heureux de me voir tomber tout ses gens qui m'ont lacher quant j'ai tout avouer. Mais surtout, mon sois disant père et ce voisin ne méritent pas cette victoire.

Même si ma vie n'est pas une vie, même si j'enchaine les insomnie a cause de tout ça, même si je peus plus rire, même si y'a tout ses "si", je dois vivre, je le dois pour moi.

Sa faisait longtemps que j'aimais plus, peut à peut je reprend vie, mais il y a toujours ce "mais" qui m'empêche d'avancer.
J'y arriverais, je le promets, j'y arriverais.

Merci aux personnes qui ont prit le temps de lire ceci, il y à au moins sur terre quelques personnes non égoistes, et je vous aime bien vous; ceux qui me lisez.
Ba oui, vous êtes les seuls qui m'écoutez sans m'intérompre, sans me regarder avec ce regard compatissant que je deteste, ou ce regard qui ne comprend rien, et que je deteste aussi.
Vraiment merci, merci.