Bonjour,
Devenu pupille de l'état peu après ma naissance, j'ai grandi et été élevé par une mère nourricière. Celle-ci assez agée avait un conjoint (mon père nourricier) et un fils légitime qui aurait pu être de par son àge mon père. J'ai été placé chez eux avec d'autres enfants. Nous vivions tous ensemble dans une grande maison isolée, dans un petit hameau, dans la campagne. J'ai vécu là une vie très particulière et très difficile...
Enfant de la honte et de la pauvreté, frappé, accusé de vivre, j'ai subit bien des bien des privations et autres particularités, trop longues à décrire ... Mais c'était là tout mon seul univers, je ne connaissais que lui, et je devais le louer ! Dans ce monde, empreint de détresse et de solitude, le seul échappatoire que je pouvais pratiquement connaitre me venait du fils de ma mère nourricière. Celui-ci depuis dès ma prime enfance avait pris l'habitude en allant se coucher de passer par mon lit régulièrement pour m'apporter ses caresses toutes particulières... Plus tard, devenu le seul enfant restant, j'occupais une chambre contigue à la sienne. Cela lui permettai, toujours avec beaucoup de discrétion mais aussi d'insistences à me rejoindre dans ma chambre ou à m'inviter dans la sienne ! Pour ce que je m'en souviens, cela a commencé vers mes 8 ans et ce jusqu'à mes 17 ans. Ma mère nourricière décédée il m'a fallu partir ... J'aimai beaucoup cet homme, de part son calme, sa gentillesse, mais aussi plus tard de part son intelligence, les respect qu'il inspirait dans son milieu prfossessionnel tc. Plus tard sur le sujet, il me dira que c'et la société qui est est primaire, archaîque, mal faite, primaire... A l'époqie je croyais en fait que j'étais homo, je m'y refusai et j'avais bien du mal a savoir qui j'étais...Il était en fait mon "modèle". Parfois aussi, lorsque qu'il était présent avec nous, il organisait des jeux de plein-air. Avec l'un de mes frères et un jeune voisin, il avait créer comme un petit club. Pour y rentrer il fallait bien sur satisfaire à certains rites ... Toutes ces choses devaient demeurer dans le plus grand secret ... En 1981, j'ai eu l'opportunité de créer un foyer une famille. Ma compagne habitait en face de mon agresseur. en 1984 nous avons eu un enfant commun. Hélas, mal m'en a pris, j'ai commencé à raconter à mon amie ce que j'avais vécu et lui révèler la véritable identité de son voisin. Je ne sais ce qu'il s'est passé, toujours est-il que je me suis retrouvé rapidement expulsé de la maison. Depuis, malgré tous mes combats, efforts, je n'ai pour ainsi dire jamais pu revoir mon fils. Sa mère a tout fait pour me radier à jamais de sa vie... Je crois que c'est là, là plus grande de mes douleurs jamais vécues ! Il n'y a pas de mots pour exprimer ma détresse, ma souffrance...Sans repère véritable, j'ai de nouveau tout perdu. Banni, exclu, affecté par de multiples problèmes existentiels je tente de survivre ! Le pire est que mon fils ne me connait pas, qu'il ne désire pas me connaitre. tant de chose horrible et fausses on du lui être racontées ! Que faire ? Il n'est pas un jour, un instant ou mon fils ne fait parti de ma vie, de mes pensées. ! Mais que faire, quand ma propore vie ressemble au chaos ? Je voudrai tant que ce cauchemar prenne fin; je pardonnerai tout si cela pouvait être utile ! Il n'y a aucune méchanceté en moi, bien au contraire... Il y a quelques temps, grâce aus différents médias, j'ai commencé à prendre conscience. oui, je commence seulement à ne plus me considérer comme un coupable mais comme une victime. Au passage, je voudrai remercier Kerville du site Face à l'inceste .org qui m'aide beaucoup par son écoute, sa gentillesse, ses conseils... Oui comme elle, je suis convaincu, que c'est en en parlant que nous pourrons faire avancer les choses !Si comme moi, vous naussi vous avez été victime, n'hésitez donc pas à en témoigner. C'est pas facile, mais de le faire donne aussi de la force, l'envi d'entreprendre et de combattre ! J'ai découvert également que la plupart des symptômes post-traumatiques décris par les spécialistes étaient miens depuis toujours ! C'est cela qui m'a fait aussi comprendre que j'étais une victime.
Merci donc à toutes celles et ceux qui acceptent d'en parler, aux professionnels qui nous aident qui offrent leurs services, à toutes celles et ceux simplement qui interviennent pour en parler !
Grâce à vous tous, à nous tous, peut-être qu'enfin ne serons plus des "survivants" mais des vivants dans un monde de vivants ! Il faut nous battre, pour reconstruire nos droits, nos vie spoliées, vampirisées par ces abuseurs... Cela n'a que trop duré, défendons et construisons nos droits !
Merci a celles et ceux qui pourront sortir de leur silence. En aidant les autres, on s'aide aussi soi-même !
Témoignage homme : Inceste et pédophilie!Les 2 existent!tout comme moi parlons en
Témoignage
Publié le 06.01.2007