Bientôt la fin...

Témoignage Publié le 21.04.2006

Et pourtant je n'étais qu'une enfant...

Quand on est agé de tout juste 7 ans on ne comprend pas toujours les choses, ou on les comprend à notre façon. On écoute nos parents, on leur fait confiance, on les aime tout simplement jusqu'au jour ou...

Un jour mon père voulait que l'on aille faire la sièste ensemble, je ne voyais pas pourquoi je ne l'aurais pas faite avec lui, c'était mon père et j'étais encore en âge de me reposer le samedi après midi ou le dimanche. On s'est installé dans le lit et là il m'a proposé un nouveau jeux, et ce jeux consistait à se faire des chatouilles sur le corp, et le premier qui rigolait devait faire des bisous sur tout le corp de l'autre.

Biensure qui perda? Et bien se fut moi.
Il commanca a me demander de lui embrasser le front, puis le nez, et on arrive à la bouche. C'est dure de se dire qu'à cette âge là on embrasse son propre père comme si l'on était sa femme. Il m'a demandé de continuer sur le reste du corp, donc je suis décsendu... déscendu... jusqu'au moment où on arrive à son anatomie la plus intime, celle qui est réservé à la maman...Et là il m'a dit "tu peux la mettre dans ta bouche elle ne va pas te mordre". Se fut le commancement d'une spirale de pleure, de dégout, de honte, et de gêne. Le problème c'est qu'il me faisait la même chose, et sa pendant 4 ans. Quand nous étions tout les deux dans la rue, il me tenait la main comme un couple et m'embrassait sans gêne. Dans les cafés, il disait que j'étais sa deuxième petite femme... Cauchemard, pleure, mon père fut la personne dont j'avais le plus peur, jusqu'au jour où a 15 ans, quand je suis parti de cgez ma mère, je suis allé à L'ADASS, et comme ils sont la pour protéger les enfants, il ont porté pleine et je passe en cours d'assises cette année normalement... ...
J'ai donné la vie alors que l'on m'avais prise la mienne, et aujourd'hui je suis heureuse de se que j'ai fait, sans honte ni peur je raconte car je ne suis pas coupable, mais je suis la victime.
Par contre il ne faut pas oublier que la mère n'est pas forcement au courrant, et que sa peux boulverser une famille. On ne nous croit pas forcement, mais il faut avoir le courage de parler, c'est aussi une façon de pouvoir se regarder dans le mirroire sans avoir peur de son propre regard.

C'est marrant car j'ai eu la date du jugement finale, sa devait être le 05/10/04 à 09h30. J'ai reçu en recommandé de 17 pages, m'indiquant l'état de santé de mon père : CANCER ETANDU OEUSOPHAGIEN qui par la suite c'est transformé en cancer géneralisé. J'ai su qu'il ne lui restait que quelque semaines voir quelque mois à vivre. En sachant tout cela et bien le procès n'aura pas lieu.


J'ai pris mon courage à deux mains, et je suis allé le voir à l'hôpital. Je ne voulais aps regretter le fait de ne pas avoir eu une conversatin avec lui avant qu'il ne décede. J'y suis allée le vendredi 26/08/04.

Le choc, je ne pensais pas que sa serai si terrible...
On a discuté pendant 5h. Il a essayé de m'expliquer se qu'il s'est passé, avec ses mots...

Dure experience de la vie, qui m'a permi de grandir, qui me permet de tourner une page.

J'ai gagné le plus beau des procès, j'ai obtenu un pardon..