Témoignage femme : INCESTE PAR MON BEAU-PÈRE

Témoignage Publié le 29.10.2006
la suite de mon journal personnel, MA THÉRAPIE

Depuis l'âge adolescente, je n'ai pas écrit de journal personnel. Je n'ai jamais pensé que c'étais un bien nécessaire mais plutôt pour faire comme toute les filles de mon âge. Aujourd’hui avec une certaine connaissance de la vie, j'ai l'intention d'en faire une thérapie. Je peux m'estimer chanceuse et j'espère utiliser le bon mot, d'avoir la joie que me procure ma petite vie que j'ai tranquillement tisser au bout de mes doigts. J'ai par ailleurs dû passer par toutes sortes d'émotions qui m'ont fait évoluer dans cette vie pleine d'obstacles.
Je ne veux pas abuser de la sympathie des gens. J’ai peur qu'un jour on pense que ce que j'ai traversé dans la vie m’a emmené où je suis présentement. Ce que j'ai fait depuis le jour où j'ai pus réaliser les conséquences de mes actes, c'est moi seul qui l'ai acquis et personne n'a pus influencer mes choix. On m'a déjà dit à un certain moment qu'avec les épreuves que j'ai traversé, cela m’avait fait grandir, c'est faux.
J’ai du mal à dire comment je peux me sentir à l'intérieur, c'est comme un volcan prêt à lancer sa larve. Les gens croient qu'il existe une façon de méditer sur soi-même, je ne crois pas. Je suis incapable de penser que l'on peut comprendre les stress qui nous perturbent au point de ne pas être capable de gérer ses propres émotions. La réalité est différente de ce que les personnes autour de nous peuvent comprendre, nous n'avons pas la capacité d'être en mesure de calmer les tempêtes. Toutes émotions vécues par chacun est différentes, c'est pourquoi je pense être en mesure de dire que personne ne pourra soulager ma souffrance. Ça tue les gens qui nous aiment de nous voir ainsi, mais l'impuissance à notre égard nous donne au moins le sentiment qu'il y a quelqu'un.
Je vais essayer de vous faire une petite visite guidée de mon intérieur. Il fait sombre, le temps est un peu maussade mais comme tout le monde, je laisse la chance à la lumière d'entrer, de parsemer sa clarté dans mon espace. Certaine journée, il fait chaud et c'est bon de voir à quel point il me réchauffe, mais c'est court. Je me suis toujours imaginé là, seul en train de rêver mais malheureusement ces rêves se transforment souvent en cauchemars. Je n'ai jamais raconté ces images qui se déroulent dans mon inconscient, j'ai toujours eu peur de ce que les gens en diraient. Les préjugés c'est dur, mais le regard des autres est tout aussi cruel. J'ai cheminé depuis les jours où les abus se sont arrêtés. À partir du moment où on m'a laissé libre de réfléchir sans craindre d'être dérangé de nouveau par ses horreurs, j'ai pus parvenir à voir la vie différemment.
Je ne sais pas comment une personne peut réussir à s'emparer de l'âme de quelqu'un et pourtant j'ai vraiment l'impression que c'est ce qui se produit. Je me sentais dès le début comme hypnotisée, J'étais incapable, pour ne pas dire sous l'emprise de ses demandes. Le premier souvenir est dur, il me rappelle que c'est à cet instant que j'aurai pus m'y opposer. Voilà le pourquoi d'une telle culpabilité.

Il fait beau et l'été est déjà entamé de quelques semaines, il doit aller chez lui à son appartement, puisqu'il ne demeure pas encore avec nous. En fait ce n’était que le début de leur relation et par le même fait, le mien aussi. Nous avons quitté ma demeure à bord de son vieux van. Nous sommes rendu à la crèmerie que l'on surnommait le dairy queen du bout de l'île. Sa gentillesse étais majestueuse comme toujours. Personne ne pouvait s'imaginer que cet homme était en réalité un sale type malade. Après cette fameuse petite gâterie qui en fait était le début des récompenses, nous nous sommes dirigés chez lui. Quand je parle de culpabilité, ce déplacement en est un autre, je lui donnais la permission d'être à l'aise puisque le jour où j'entrais le pied dans son espace je devenais sa propriété. Nous sommes entré et il m'a fait visité les lieux, le salon, la minuscule petite cuisine, la chambre de son garçon et pour finir la sienne. Simple et décoré avec les goûts d'un célibataire. De vieux meubles de bois et un couvre lit bleu occupait l'espace, j'ai du les voir toute mon adolescence puisque pas très longtemps plus tard, il se retrouvait dans la chambre de ma mère. Il me pris par derrière et me tourna vers lui, il enleva ma petite short sport et me coucha sur le coté de son lit, mes pieds touchant le sol gelé malgré la température extérieur, il écarta mes jambes et toucha de sa langue ma vulve, il me regardais, j'étais incapable de bouger, il ne me retenais pas mais mes membres ne réagissais pas. Je revois encore son regard puisque tout au long de ses actes, il me regardait droit dans les yeux. Je ne peux même pas dire combien de temps cela a durer. C’était le début de mon calvaire.
Depuis ce jour, tout a changé. Mes nuits n'ont plus jamais été calmes, j'avais peur d'être devenu le complice de cet homme. Je cachait à ma mère un très gros secret qui par le fait même m'obligeait à mentir. Je me suis toujours demander pourquoi personne n'avait rien remarqué. C’était pourtant facile à voir, oui facile à voir pour moi, puisqu'il n'y avait que moi et lui qui savait son petit secret. Les gens voyaient sa gentillesse et sa générosité. Sa générosité, il s'y prenais ainsi, c'étais facile tous les fous comme lui savent ça. Je lui ai demandé bien des années plus tard, suite à ma thérapie, pourquoi moi? La seule réponse que j'ai eu droit était la seule réponse que je ne voulais pas entendre. J'étais belle, toute petite et très gentille. En fait, ce qu'il voulait dire, c'est que j'étais soumise et discrète, tout en étant toute mignonne, un enfant quoi; Aujourd'hui, j'en veux à tous le monde de n'avoir pas vu que j'étais un enfant. Si j'avais su, je t'aurai protégé, c'est la phrase que je me suis fait répondre après les aveux de mon agresseur, ça ne m'a jamais consolé d'entendre cela. En tout cas, tant mieux si ça déculpabilisait les gens. Je ne voudrais pas blesser personne avec ma décision de vouloir comprendre ce qui sait passer, à quel moment quelqu'un a manqué, mais c'est la seule façon de pouvoir m'en sortir.
Je me souviens encore, le jour où ma mère m’annonça que l’homme de sa vie viendrait vivre avec nous. Rien ne paraissait, tout le monde était heureux, sauf moi. Le temps ou il était chez lui, je pouvait garder espoir qu’il pourrait y avoir rupture entre ma mère et lui, mais là ça devenait presque improbable. Cet homme misait gros en poursuivant ses agressions, comment pouvait-il être convaincu que je n’irai jamais raconter tout ça à ma mère, Facile, il exerçait sur moi un pouvoir que je n’arrive même pas à expliquer. Je crois que l’autorité qu’il avait sur moi lui donnait l’assurance qu’il pourrait facilement continué son petit jeu sans se faire prendre.
Aujourd’hui, j’ai une petite fille de neuf ans, je ne peux pas m’imaginer qu’il pourrait arrivé la même chose sans que personne s’en aperçoivent. Je me rappelle très bien que mon comportement avait changé. Je me souviens avoir passé des après-midi et des nuits entières devant ma fenêtre de chambre en me demandant si quelqu’un viendrait me chercher, me sortir de là. J’ai dû m’imaginer au moins une centaine de suicide. Je ne voulais plus exister, ou plutôt je voulais que tout le monde se demande pourquoi je ne voulais plus être de se monde. J’avais peur de faire de la peine à ma mère, par ailleurs malgré l’amour que je lui vouais, je m’interrogeais toujours, pourquoi elle, ma propre mère ne s’apercevait de rien.
J’entends encore ma mère dire : Nous avons tellement eu de plaisir au chalet. Pour moi ce chalet, c’était ma prison. Nous y allions tout l’été, du mois de juin jusqu'à la chasse au canard en septembre. Mes plus mauvais souvenirs s’y trouvent. Il n’y avait pas d’amis jusqu'à ce que j’atteigne l’adolescence. Nous étions trois petits chalets un peu isolé, entouré d’eau et de champs de maïs. Je revis souvent ce matin là, un peu comme tout les autres d’ailleurs. Ma mère était sur le quai en train de pêcher et moi sur le bord du poêle à bois, vêtu d’un pyjama à patte jaune. Après s’être assuré que ma mère se trouvait toujours sur le quai et qu’il pouvait bien la voir il se mit derrière moi et descendit la fermeture éclair de mon pyjama. De ses grandes mains, il caressait mes seins qui n’était pas encore développés. Je sentais en moi un grand frisson qui me paralysait de la tête au pied. Il baissa ensuite sa main sur mon clitoris. Ça l’excitait, je sentais sa respiration dans mon oreille et plus il devenait excité, plus il était nerveux de voir arriver ma mère alors ses gestes étaient durs et violents. Je me demandais toujours si ça durerait longtemps. Je voulais que ma mère arrive et le voit mais en même temps, j’avais terriblement peur quelle le découvre. Je croyais que je faisais mal, et que c’étais moi la responsable de tout ça.
Aujourd’hui, je sais que je n’y étais pour rien dans tous ses gestes. Malgré la honte et le dégoût, je réussis à cheminer et à me déculpabiliser. À cette époque de ma vie, j’étais un petit peu replier sur moi-même. Je ne parlais pas beaucoup et j’avais beaucoup de difficulté à me faire des amis. J’enviais tout les gens autour de moi, j’étais convaincu qu’ils avaient tous une meilleure existence. Une journée je voulais resté près de ma mère, l’autre je voulais m’enfuir et la majorité du temps, je voulais mourir. J’aurais tellement voulu avoir une enfance comme toute les filles de mon âge. J’étais toujours sur la quiétude de devoir me donner une fois de plus à cet homme. Aujourd’hui, je revois encore ses grandes mains, son regard coupable et à la fois mesquin. Je sens son odeur et sa respiration.
Le désir, à 18 ans, le seul désir que j’avais était que l’on reconnaisse enfin que je disais vrai. Je voulais que l’on me dise qu’ils me croyaient. J’aurai voulu que l’on me prenne par le cou, en me regardant droit dans les yeux et me soufflé à l’oreille, je suis là, ça n’est jamais arrivé. J’aurai tout donné pour que quelqu’un entende ma souffrance. Pourquoi tant de détachement, l’ignorance peu être, personne n’a envie qu’une histoire pareille se retrouve dans leur famille. La réalité est différente, on est prêt à entendre le récit de gens divorcés ou maltraités mais pour ce qui est des abus, il y a une barrière, c’est celle-ci dont j’ai envie de briser.
Les lilas, au printemps, saison des amoureux, cette fleur représente l’arrivée du beau temps. L’odeur enivrante nous transporte dans la chaleur du début de l’été. Pourtant, pour moi cette fleur représente l’horreur. Chaque printemps, il m’emmenait dans les champs cueillir un bouquet pour ma mère. À tout près d’un demi kilomètre, il en faisait sa cachette idéale. Chaque fois, il me faisait asseoir par terre, face à lui. Il baissait son jeans et m’obligeait à le masturber jusqu'à ce qu’il éjacule. L’odeur des lilas pour moi, c’est l’odeur de sa peau en sueur. J’ai dans le fond de ma cour, un lilas, je ne veux pas l’enlever, je ne veux pas qu’il gagne, je veux un jour être capable de sentir l’odeur du lilas, peu être un jour en couper une petite branche pour la mettre dans ma maison.
Je me souviens encore, je devais avoir tout près de 12 ans, en fait je venais d’atteindre la préadolescence et je commençais à m’affirmer. Ma mère n’était pas présente, nous venions de terminer le dîner, cet après-midi là, j’avais décidé que je ne rangerais pas la table mais lui en avais décider autrement. Avec son ton autoritaire qui soit dit en passant n’étais apparent que lorsque nous nous trouvions seul, me donna de nouveau l’ordre de ramasser la table. Pour la première fois, je contestai avec vigueur. J’étais décidé que ce midi là je n’obtempérai pas à ses demandes. Il avait la rage dans les yeux, et moi 12 ans. Je le menaçait de tout raconter si ne me laissait pas tranquille avec cette foutu table. Nous venions d’inverser les rôles, J’ai le souvenir d’avoir eu l’impression que je venais de gagner une bataille. J’étais parvenu à dire non, j’avais réussis à ne pas me laisser intimidé. Ce fut le dernier jour de mon calvaire, il sut à partir de cet instant que son petit jeu était terminé. Une libération, en fait, je le sus bien plus tard puisque je redoutais encore pendant longtemps une récidive. À partir de ce moment, j’avais la certitude que si je me rebellais, il ne m’arriverait plus rien.
J’ai appris par la force des choses qu’il n’est pas toujours bon de croire en quelque chose. Nous n’étions pas une famille pratiquante. À l’âge où j’ai pus quitter la maison sans trop me faire questionner, je passais tout mes temps libres sur le banc d’une église. Je croyais que si j’avais la foi et que je consacrai mon temps à l’église, quelqu’un finirai par m’entendre. J’allai demander pardon, je voulais me libérer de tous ses secrets et je pense que si je n’ai pas sombré dans l’influence extérieure, c’est probablement parce que je me raccrochais à ce que l’homme sur l’hôtel racontait. Quand je m’y trouvais, j’étais dans ma bulle, je savais pertinemment que personne dans cette chapelle ne pouvait faire quelque chose pour moi, puisqu’il était tenu par le secret professionnel, mais c’était tout de même une certaine libération. C’est à cet endroit que je laissais aller mes émotions, soit je pleurais, soit je pensais mais le plus réconfortant était que je savais qu’a cet endroit, j’étais en sécurité. Aujourd’hui, je sais que l’église est sensé être pour faire la paix, moi c’étais mon bouclier. J’ai perdu la foi, dans ma tête d’enfant, je croyais que plus je me vouais à cette cause et mieux je me porterais. Je connaissait tous les noms des curés, je savais leurs discours par cœur, je mangeais leurs paroles et pourtant lorsque j’avais besoin de leur père il n’était jamais l’a. Je l’ai laissé tomber, puisque tous avaient fait de même.
Je commençais le secondaire, un monde différent de ce que je connaissais. Les amis, les garçons, la drogue et les soirées un peu folles. Je commençais à vivre, en fait, je renaissais. Je croyais que tout était redevenu normal, jusqu’au jour ou je me fis mon premier petit ami. Richard, c’est son nom. Un petit blond aux yeux bleus, il venait d’une famille de bonnes valeurs. Il était populaire à l’école, en plus d’avoir un petit copain, je me faisais des amis. Après plusieurs mois de fréquentation, nous devenions un peu plus intime. Ce soir là, nous étions seul, avec l’intention d’écouter un film à la télévision, comme tous les garçons de son âge, il avait une autre idée derrière la tête. Ses gestes étaient délicats et tendres, ce n’était que de l’affection, mais lorsque tout ceci se transforma en apparence un peu plus intime, tout dérouta. Je remémorais les moments les plus cruels. Tout ce que j’avais du subir autrefois, je le revivais à cet instant même. Ses mains n’étais plus les mêmes, sa respirations m’étouffait, sa peau était vieille. Je n’allais pas bien et je savais pourquoi. Un cauchemar, moi qui croyais que tout étais terminé, je venais de réaliser que ça ne faisait que commencer.
Je poursuivit cette relation avec ce garçon pendant près de deux ans. Je n’eu pas le choix de tout lui dévoiler, nous n’avions pas une relation habituelle. Malgré mes idées noires et mon manque d’attachement, il disait comprendre. Il respectait mes limites et ne m’imposait rien. J’avais de la difficulté à assumer une relation alors je du rompre. Cette personne me connaissait trop, elle sentait lorsque je n’étais pas bien et c’est cela qui me dérangeait. Je n’étais plus la seule à me connaître mais ça je ne le compris que tout récemment.
Un an plus tard, nous nous retrouvions sur le même chemin et notre idylle renaissait. Peur de répété la même situation, il trouva la ressource nécessaire. Aline, c’est comme ça que tout les ados un peu rebelle l’appelait. La travailleuse sociale de mon école. Une femme merveilleuse, et de confiance. Elle me comprenait, me parlait, et m’écoutait, tout simplement. Cette dame a changé ma vie, avec son appui et son réconfort j’entamai le deuxième volet de ma vie. Pour elle, la seule façon de m’en sortir était la dénonciation. Sans bousculer, elle réussissait à me rassurer, à me déculpabiliser. Je n’ai jamais pus tout lui raconter, j’avais honte et en plus je ne me souvenais pas de tout, bien des choses étaient floues. Graduellement je réussissais à recoller certaine parti de ma jeune vie, je parvenais à aborder des sujets tabous en les rendant accessible sans trahir ma propre vision des choses. Je concevais mal le fait de parler pour se libérer, j’appréhendais une autre trahison, les curés l’avaient déjà fait pourquoi pas elle. Après plusieurs mois de consultations, elle gagna ma confiance. J’avais enfin trouvé quelqu’un qui m’aiderai. À ce moment, J’étais loin de me douter que toute ma vie serait bouleversée.
Ce soir là, Je désirais en finir avec cette honte. Comparativement aux fois antérieures qui n’était que des idées noires comme le suicide, la fugue, j’avais choisi la dénonciation. J’avais travaillé sur moi-même depuis des mois et je me sentais capable d’affronter l’impossible. Une inconnue avait réussis à me faire sentir quelqu’un, mais ce jour là j’avais envie que se soit ma mère qui me remettre au monde. Je voulais que ma maman me dise qu’elle m’aimait malgré tout et que personne ne ferait plus jamais mal à sa petite fille. Je souhaitais simplement qu’elle me croie. J’avais peur de tout détruire, j’avais peur des jugements. Bien sur, ça n’impliquait pas que m’a mère, il y avait toute le reste de la famille qui seraient impliquer dans ses affronts. J’avais confiance, je ne pouvais pas supposer du contraire, c’était ma famille mais tout ne se déroula pas comme je l’avais souhaité. Ils ne comprenaient pas, c’était impossible, ailleurs mais pas chez nous. Pour eux, je devais vivre ma crise d’adolescence. Comment quelqu’un peut il inventer des histoires d’horreurs comme celles-ci. J’étais devenu la victime qui devait prouver que je ne mentais pas et non lui le coupable qui devait se défendre. J’eu un verdict assez brutal, je prenais la moitié du cœur de ma mère et lui s’emparait de l’autre. Tous disaient que les circonstances jouaient contre moi. Mes années de rébellion me rattrapaient. Pourtant, je ne demandais qu’à me libérer. Il avait dit vrai, il m’avait si souvent répété de garder se secret,

La poussière retomba et nous reformions une famille sans histoire. Il vivait avec nous comme avant sauf que moi je devenais l’obstacle entre le bonheur et la confusion.