Témoignage femme : mon journal personnel

Témoignage Publié le 06.11.2006
la suite: mon journal personnel
Depuis l'âge adolescente, je n'ai pas écrit de journal personnel. Je n'ai jamais pensé que c'étais un bien nécessaire mais plutôt pour faire comme toute les filles de mon âge. Aujourd'hui, avec une certaine connaissance de la vie, j'ai l'intention d'en faire une thérapie. Je peux m'estimer chanceuse et jespère utiliser le bon mot, d'avoir la joie que me procure ma petite vie que j'ai tranquillement tisser au bout de mes doights. J'ai par ailleurs dù passer par toutes sortes d'émotions qui m'ont fait évoluer dans cette vie pleines d'obstacles.
Je ne veux pas abuser de la sympathie des gens. J'ai peur qu'un jour on pense que ce que j'ai traversé dans la vie m'a ammené où je suis présentement. Ce que j'ai fait depuis le jour où j'ai pus réaliser les conséquences de mes actes, c'est moi seul qui l'ai acquis et personne n'a pus influencer mes choix. On m'a déjà dit à un certain moment qu'avec les épreuves que j'ai traversé, cela m'avait fait grandir, c'est faux.
J'ai du mal à dire comment je peux me sentir à l'intérieur, c'est comme un volcan prêt à lancer sa lave. Les gens croient qu'il existe une façon de méditer sur soi-même, je ne crois pas. Je suis incapable de penser que l'on peut comprendre les stress qui nous perturbent au point de ne pas être capable de gêrer ses propres émotions. La réalité est différente de ce que les personnes autour de nous peuvent comprendre, nous n'avons pas la capacité d'être en mesure de calmer les tempêtes. Toutes émotions vécues par chacun est différentes, c'est pourquoi je pense être en mesure de dire que personne ne pourra soulager ma souffrance. Ça tue les gens qui nous aiment de nous voir ainsi, mais l'impuissance à notre égard nous donne au moins le sentiment qu'il y a quelqu'un.
Je vais essayer de vous faire une petite visite guidée de mon intérieur. Il fait sombre, le temps est un peu maussade mais comme tout le monde, je laisse la chance à la lumière d'entrer, de parsemé sa clarté dans mon espace. Certaine journée, il fait chaud et c'est bon de voir à quel point il me réchauffe, mais c'est court. Je me suis toujours imaginélà, seul en train de rêver mais malheureusement ces rêves se transforment souvent en cauchemars. Je n'ai jamais raconté ces images qui se déroulent dans mon inconscient, j'ai toujours eu peur de ce que les gens en diraient. Les préjugés c'est dur, mais le regard des autres est tout aussi cruels. J'ai cheminé depuis le jour où les abus se sont arrêtés. À partir du moment où l'on m'a laissé libre de réfléchir sans craindre d'être dérangé de nouveau par ses horreurs, j'ai pus parvenir à voir la vie différemment.
Je ne sais pas comment une personne peut réussir à s'emparer de l'âme de quelqu'un et pourtant, J'ai vraiment l'impression que c'est ce qui se produit. Je me sentais dès le début comme hypnotisée, j'étais incapable, pour ne pas dire sous l'emprise de ses demandes. Le premier souvenir est dur, il me rappelle que c'est à cet instant que j'aurai pus m'y opposer. Voilà le pourquoi d'une telle culpabilité.
Il fait beau et l'été est déjà entamé de quelques semaines, il doit aller chez lui à son appartement, puisqu'il ne demeure pas encore avec nous. En fait ce n'était que le début de leur relation et par le fait même, le mien aussi. Nous avons quitté ma demeure à bord de sa vieille van. Nous nous sommes rendus à la crèmerie que l'on surnommait le dairy queen du bout de l'île. Sa gentillesse étais majestueuse comme toujours. Personne ne pouvait s'imaginer que cet homme était en réalité un sale type malade. Après cette fameuse petite gâterie qui en fait étais le début des récompenses. Nous nous sommes dirigés chez lui. Quand je parle de culpabilité, ce déplacement en est un autre. Je lui donnais la permission d'être à l'aise puisque le jour où j'entrais le pied dans son espace je devenais sa propriété. Nous sommes entré et il m'a fais visité les lieux, le salon, la minuscule petite cuisine, la chambre de son garçon et pour finir, la sienne. Simple et décoré avec les goûts d'un célibataire. De vieuxs meubles de bois et un couvre-lit bleu occupait l'espace. J'ai du les voir toute mon adolescence puisque pas très longtemps plus tard, il se retrouvait dans la chambre de ma mère. Il me prit par derrière et me tourna vers lui, il enleva ma petite short sport et me coucha sur le coté de son lit, mes pieds touchant le sol gelé malgré la température extérieur, il écarta mes jambes et toucha de sa langue ma vulve, il me regardais, j'étais incapable de bouger, il ne me retenais pas mais mes membres ne réagissait pas. Je revois encore son regard puisque tout au long de ses actes, il me regardait droit dans les yeux. Je ne peux même pas dire combien de tempscela a durer. C'était le début de mon calvaire.
Depuis ce jour, tout a changé. Mes nuits n'ont plus jamais été calmes. lorsque j'aurai écrit la suite, je vous la ferais parvenir.