Témoignage femme : Pour Sandrine

Témoignage Publié le 19.11.2006
Sandrine est une jeune femme dont je m'occupe. Elle n'a pas été à proprement parler victime de pédophilie mais comme elle a 8 ans d'âge mental, c'est tout comme.

Sandrine a été confiée par ses parents contre la garantie d’une dette qu’ils n’avaient pas l’intention de rembourser, à charge aux deux femmes de la faire travailler. Pendant trois ans, Sandrine a subi l’esclavage le plus sordide, aggravé par le fait qu’elle était de petite taille (1m52) et surtout handicapée mentale (à 19 ans, elle avait un QI égal à une petite fille de 8 ans). Ses deux tortionnaires étaient deux sœurs, âgées de 35 et 29 ans, qui n’hésitaient pas à se servir de leur molosse pour terroriser Sandrine.

Sandrine servait de bonne dans la maison : cuisine, ménage, repassage, sans jour de repos et avec des brimades et des humiliations perpétuelles. Les femmes lui feront subir toutes les formes de sévices, y compris sexuels. Les premiers temps, elles utilisaient le moindre prétexte pour frapper Sandrine avec un balai où à coups de pieds et de poings, mais rapidement, elles prirent plaisir à l’humilier et à l’avilir totalement plutôt que de la battre. Elle était habillée de manière ridicule et devait manger par terre ou assise sur la table. Elle était nourrie des restes, parfois même de pâtée pour chien et fut plusieurs fois forcée de lécher le sol.

Sandrine touchait une allocation handicapée et les femmes décidèrent de l’en dépouiller. Comme Sandrine refusait de signer la procuration, elles la torturèrent. Après l’avoir mise toute nue, lui avoir coupé les cheveux et rasé le sexe, elles la plongèrent dans l’eau glacée, puis la ramenèrent dans le salon pour la faire parler. Elle fut torturée (des sévices sans séquelles apparentes) sur tout le corps, y compris sur le sexe. Le chien fut également utilisé.

Sandrine fut progressivement privée de toute intimité et de toute dignité. Elle avait interdiction de fermer la porte de la salle de bains ou des WC pour que les femmes puisse contrôler à tout moment ce qu’elle faisait. Puis, elles l’empêchèrent de s’habiller et de se déshabiller elle-même. Sandrine dut ensuite se laisser laver par l’une des femmes qui profitait de l’occasion pour la masturber et, plus tard, pour lui lécher le sexe. Sandrine fut ensuite contrainte à la réciproque. Les femmes déflorèrent Sandrine. Sandrine fut également plus ou moins prostituée, forcée à des rapports sexuels partiels avec des gens que les femmes recrutaient par annonces, mais également photographiée nue dans des poses obscènes et filmée.

Voilà son histoire.

Christelle.