Année 1980... J'ai été victime de mon grand-père de lange de 8 ans à 11 ans ; pendant mes compétitions sportives le week-end, il venait la nuit, et regarder mon sexe à la lampe torche.
Puis il humidifiait ses doigts pour me toucher le clitoris, le vagin... je sentais son souffle sur moi. Au fur et à mesure des années, il me pénétrait avec ses doigts. Quelques années plus tard, avec la prescription j'ai quand même fait un dépôt de plainte et nous sommes passés devant un juge en confrontation. Résultat : un Non-lieu.
Année 2021... Mes fils de 5 ans au moment des faits, me racontent que leur grand demi-frère de 14 ans suce leurs sexes, fait pipi dans la bouche sur un de mes jumeaux. Je me fais mettre à la porte de la maison du papa (on me souligne bien que je ne suis pas chez moi, et que c'est normal qu'un ado joue avec ses petits frères). Je perds mes deux boulots, 7 ans de vie commune. On repart à zéro avec mes garçons, par la suite ils me révèlent que le grand demi-frère les attache avec de la corde, leur fait goûter leurs excréments.
Année 2022... Je reçois un appel de la gendarme qui a auditionné l'ado agresseur, et me demande si je garde ma plainte et se propose de faire de la médiation. Mon avocate me souligne que souvent les plaintes sont classées sans suite. L'HISTOIRE DE NOTRE VIE, QUI MONTRE BIEN QUE NOUS NE SOMMES PAS ENTENDUS, QUE LA PAROLE DES ENFANTS N'EST PAS PRISE EN COMPTE, ET LAISSE LES AGRESSEURS LIBRES DE LEURS VIES. J'ai mal à ma France et à ma justice. Je croyais que dans un pays comme le nôtre, nous serions entendus et soutenus... JE CROYAIS !!