Tu m’as blessée, tu m’as tuée.
Tu as gâché ma vie.
Tu as pris mon enfance, ma liberté.
Tu as faussé ma vie.
Tu m’as seulement permis de survivre.
Tu m’as trompé sur l’amour.
Tu as été malhonnête.
Tu as abusé d’un plus petit que toi.
Tu es un lâche. Tu es un voleur d’être, un menteur, un dictateur.
Tu es responsable de cette culpabilité qui est en moi.
Tu es coupable dans tous les sens du terme.
Tu as même pris mon innocence.
Tu es laid, tout est laid chez toi : ton corps, ta barbe, tes poils…
Tu es gros.
Tu pues, ton odeur est dégoûtante.
Tu es un être répugnant.
Tu m’as sali.
Tu m’as arraché mon « E ».
Tu m’as empêché de grandir normalement.
Tu m’as dégoûté du « masculin ».
Tu m’as volé mon « féminin ».
Ta personnalité est affreuse.
Tu m’as emprisonnée pour la vie.
Rassure-toi, pour toi, il y a prescription !
Pour moi, c’est la prison à vie.
Une fille nommée Victoire