Aussi loin que je me souvienne j'ai su que ma soeur me dominait et éprouvait une jouissance sadique à m'humilier ou me faire souffrir. Rien aux yeux des adultes pourtant qui ait pu justifier leur intervention.Elle jouait son rôle de chef de bande et je devais faire pour elle toutes les corvées et prendre les risque qu'elle n'osait pas prendre : monter sur un bassin gelé pour en tester la solidité traverser un tas de déchets agricoles our voir si c'est possible etc... Mais c'etau cours d'une thérapie que j'ai entreprise pour des crises d'angoisse et un sentiment très passionnel et très violent envers mon cmpagnon que je me suis interrogée sur des réalités plus sexuelles entre nous. a ce stade je n'ai trouvé aucune aide ni sur internet ni dans les livres pour parler des "tripotages" entre soeurs. pourtant je crois que ma soumission a été liée à des violences sexuelles très tôt dans mon histoire( entre l'âge de 2 et 6 ans) a 6 ans la haine entre nous était déjà installée.
Mes souvenirs sont si anciens si vieux que je doute et je n'ai aucun point de repère pour comprendre. parfois je pense être folle ou avoir une imagination perverse.Comment à 6 et 8 ans aurait-elle eu la perversion de faire cela? mes vagues souvenirs sont une robe de chambre entre- ouverte, des carresses. terrifiantes et pourtant plaisantes, des doigts qui s'insinuent dans mon corps, la terreur que j'éprouve. Sans que je sache si la terreur est liée à sa menace ou à autre chose.
Menace de recommencer. Menace si je parle à ma mère ( par ailleurs débordée par ses soucis : mort récente d'une aure soeur) Coups: tête cognée contre le mur de la chambre où ça se passe, cheveux arrachés, tirée par les cheveux dans el couloir, claques jusqu'à avoir les joues ponctuées de bleux. ma mère a remarqué les bleus sans s'en inquiéter, était-elle complice ? ma thérapeute parle de viol mais je répugne à croire à ça Là aussi lire d'autres témoignages m'aurait aidé, mais je n'en ai pas trouvé. Toute petite j'adorais et je vénérrais ma soeur, la seule personne qui se rendait compte que j'étais là (vir plus haut) et elle a trahi atrocement ma confiance. jeme demandeparfois si je n'étais pas moureuse de ma soeur et si tout cela n'est pas ma faute finalement.
Elle me disait elle aussi des petits mots doux et tendres mais c'était aussitôt pour me dominer et m'humilier. Je n'ai réussi à dire non à sa violence physique qu'à 15 ans (en me défendant enfin et la dominant physiquement, mon père a du nous séparer nous étions de force égale)mais l'ambiguité sexuelle avait disparu depuis longtemps. Ce qui est difficile pour moi aujourd'hui c'est de ne pas réussir à savoir ce qui s'est passé de sexuel entre nous réellement. Ce qui est sûr c'est queje voulais être un garçon ou que j'avais peur d'être un garçon selon les années. en tout cas je ne me sentais ni homme ni femme. Une espèce hybride. Je n'ai jamais osé lui reparler de cela, mais elle continue entre 2 gentillessses à me dire des choses cinglantes et destructrices au moment ou je m'y attend le moins