Une famille
dysfonctionnelle
Bonjour, j'ai vécu l'enfer mais je m'en suis sortie par une volonté de survivre, de vivre et par l'écriture et l'art, et l'envie de crier l'indicible. Je suis une résiliente. je suis aussi une personne handicapée à vie, car je suis aussi autiste et bipolaire. Les personnes handicapées ont plus de risques de se faire agresser que les autres personnes dit-on. Les conséquences sont d'autant plus dramatiques qu'ils n'ont pas la parole pour le dire. Ma soeur et moi avons subi des viols, elle s'en est sortie "sans aucune séquelle" si on peut dire, elle en parle comme si elle parlait de la pluie et du beau temps, par contre, j'ai développé des comorbidités, des troubles du comportement, j'ai fait des tentatives de suicide, des tocs, de l'anorexie, des virages de l'humeur, j'ai sombré dans l'alcool, l'automutilation et j'en passe, ma soeur rien... Comment expliquer cela. Elle n'est pas bipolaire, ni autiste et moi si. Je me suis autodétruite.
Nous sommes nées dans une famille dysfonctionnelle. Un père éduqué à la dure par les coups qui nous a maltraitées mais dont j'ai appris bien plus tard que c'était avec la complaisance de ma mère manipulatrice perverse narcissique qui lui demandait de nous frapper parce que nous étions si insupportables que nous méritions d'être "dressées" comme elle le disait, le menaçant de quitter la maison s'il ne le faisait pas. Nous étions pour ma mère ses choses, un prolongement d'elle même, du moins moi mais pas ma soeur avec qui elle n'était pas du tout fusionnelle ni conflictuelle. intrusive, manipulatrice, immature, et pas du tout protectrice, maltraitance psychologiquement, elle a laissé nos cousins nous violer pendant des années alors que ma soeur un soir lui a dit ce qu'ils nous faisaient, et elle n'a rien fait pour arrêter ces viols. elle a baragouiné des propos invraisemblables pour excuser son inaction mais tellement incompréhensibles que c'était juste pour noyer le poisson. Elle n'a rien fait parce qu'elle a vu en nous des choses sexuées et que ces pauvres petites choses, ces pauvres petites poupées qu'elle a materné n'était plus à son image. Bref elle n'a rien fait. Puis à 14 ans elle me dit qu'elle divorce et limite elle me dit que c'est de ma responsabilité car je lui aurais dit un jour que je voulais quelle le fasse parce que papa était méchant (or elle même le manipulait pour qu'il le soit !) et avant qu'elle ne dise à mon père son divorce elle nous a utilisées ma soeur et moi comme alibi pour sortir avec son amant, mon beau père, en secret, en cachette, en me laissant la responsabilité de tout lui cacher et de surveiller ma soeur cadette de trois ans de moins que moi.
A 14 ans, je me fais violer par des copains d'un petit ami pendant un an. Ma mère au courant me dit que c'est bien fait, c'est de ma faute car je n'avais pas à ouvrir la porte de la maison à n'importe qui. Elle ne m'a même pas écoutée car cela s'est fait chez mon petit ami !!! Elle ne m'a jamais écoutée d'ailleurs. Et mon beau père de dire qu'il ne faut pas en parler car c'est ambigu vu que ce sont des jeunes de mon âge, comme si le non consentement n'existait pas avec des jeunes du même âge.L’ambiguïté cela lui connaît ! Vu qu'une fois emménagé chez lui, il est affectueux et peut être un peu trop, il me fait des attouchements dès lors que ma mère commence à travailler de nuit. Ma mère est jalouse, un soir elle le voit m'embrasser dans le cou, mais rigole aussi. Elle le verra me prendre sur ses genoux comme un amoureux, elle le verra s'allonger à l'arrière de la voiture sur mes jambes prétextant un câlin (j'ai quand même plus de 15 ans !) et il en profitera pour me toucher les seins pendant que ma mère fera la conduite accompagné à ma soeur. Elle a vu des choses, elle jouera le voyeur avec lui à bien des reprises lorsque mariée je dormirais et embrasserais mon ex-mari dans le canapé lit un soir de noël derrière une porte fermée, mais vitrée, soit disant pour rigoler !
Elle m'obligera à lui faire des câlins parce que c'est un homme malheureux quand je ne veux plus qu'il me touche et elle parce qu'elle rêve que je l'aime autant qu'elle l'aime et qu'elle rêve d'une famille parfaite où tout le monde s'aime... Elle rigolera à son humour tendancieux la fois où il blaguera en disant que je dormirais à la place de ma mère avant que cette dernière me mette par terre en rentrant de son travail de nuit à 4h du matin... Non elle est vicieuse perverse, et complice. Car elle n'a eu de cesse de faire du forcing avec moi lorsque j'ai décidé d'interdire à mon beau père de venir chez moi lorsque une fois que j'ai largué mon ex mari violent et pervers lui aussi pour un mari doux et affectueux qui m'a fait trois beaux enfants mais handicapés, que je devais protéger... Elle a, à plusieurs reprises, contre ma volonté imposé son pervers à la maison en me disant droit dans les yeux, sachant que cela me faisait du mal, "tu n'as de toute manière pas les couilles pour le foutre à la porte". je ne vois pas ce qu'il y a de plus pervers qu'une mère qui va à l'encontre des désirs de sa fille en jouant de son malheur et de son désir de protéger ses propres enfants d'un pervers... Elle est même aussi perverse que lui voire peut être plus.
Alors après maltraitance paternelle que j'ai pardonné vu que mon père a demandé pardon et par ses actes m'a montré combien il nous aimait et m'a depuis montré qu'il faisait tout pour nous et m'a toujours soutenue, puis viols des cousins, viols des amis d'un petit ami, diverses agressions au cours de ma vie non mentionnées, les attouchements de mon beau père dans un climat hautement incestuel et incestueux, une mère perverse narcissique, un ex-mari violent, violeur et pervers narcissique... Et c'est déjà pas mal et deux handicaps qui m'ont longtemps empoisonné ma vie.
J'ai porté plainte contre mon beau père, les copains des viols à 14 ans, contre mon beau père qui m'a fait du chantage au suicide, toutes ont été classées sans suite faute de preuve, sans aucune expertise psychiatrique, sans UMJ alors que j'étais mineure au moment des plaintes, la police m'a traitée de menteuse, j'ai été massacrée lors de la plainte. J'espère que cela a évolué depuis.
j'ai coupé les ponts avec ma mère. Je l'avais fait pendant un an et demi en 2004 alors que je n'avais pas encore compris sa personnalité, mais j'ai compris lors de ma thérapie depuis cette année lorsque ma psychologue m'a prêté un ivre sur les parents manipulateurs, cela m'a sauté aux yeux. J'ai pu affronter ma mère et comprendre qu'elle a joué un grand rôle dans la destruction de ma personnalité, dans ma vie et de mon sentiment d'abandon.