Le site internet Change.org est allé rencontrer les équipes des 11 candidats aux élections présidentielles pour leur demander leur position sur les 10 pétitions les plus populaires parmi celles qui ont été adressées aux candidats.
Parmi ces 10 pétitions figure celle de Séverine Mayer pour demander l'abolition de la prescription pénale pour les crimes sexuels commis sur des mineurs. Le combat pour la disparition de ce délai de prescription est depuis sa création il y a 17 ans dans les gènes de Face à l'inceste , et nous nous réjouissons que cette pétition qui a été soutenue et relayée par Face à l'inceste , et signée par bon nombre de ses membres, fasse partie des 10 priorités adressées par les Français à leurs futurs dirigeants.
Le 14 avril, le site a publié les résultats de son Tour citoyen.
Cinq candidats ont signé pour abolir la prescription:
- - Nathalie Arthaud
- - François Asselineau
- - Jacques Cheminade
- - Nicolas Dupont-Aignan
- - Jean-Luc Mélenchon
Deux candidats ne se sont pas engagés sur l'abolition (mais Mr Macron s'est déclaré ouvert à un allongement en fonction des préconisations de la mission de consensus pilotée par Flavie Flament et Jacques Calmettes, qui a rendu ses conclusions le 10 avril et dont nous reparlerons très bientôt):
- - Benoît Hamon
- - Emmanuel Macron
Enfin les candidats restants (ou leurs équipes) n'ont pas reçu l'équipe du site Change.org et donc pas donné leur position sur ces 10 questions:
- - Marine Le Pen
- - Philippe Poutou
- - François Fillon
- - Jean Lasalle
Par ailleurs nous vous invitons à (re)lire les réponses faites par MM. Macron et Fillon à la lettre envoyée par Face à l'inceste , qui ne concernait pas seulement la prescription pénale mais l'ensemble des mesures de prévention et de santé publique du plan inceste que nous demandons aux autorités.
Nous nous réjouissons que l'abolition de la prescription figure parmi les 10 sujets plébiscités par les Français lors de cette campagne présidentielle 2017, avec plus de 167.000 signatures à ce jour. Et que 5 candidats sur 11 se soient publiquement engagés en faveur de l'abolition. Mais bien sûr nous attendrons que la loi soit votée au Parlement, promulguée et entrée en vigueur avant de crier victoire. Restons vigilant(e)s et mobilisé(e)s !